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Albert Varloteau

Albert Varloteau est un ouvrier syndicaliste et résistant communiste français, né le à Milly-la-Forêt, en Seine-et-Oise, et mort le à Paris.

Albert Varloteau
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Albert Marie Varloteau
Nationalité
Activités
CĂ©ramiste, syndicaliste, syndicaliste
Conjoint
Madeleine Varloteau (d)
Enfant
Jacques Varloteau (d)
Parentèle
Paul Langevin (beau-père)

Biographie

Fils d’un peintre en bâtiment, Albert Varloteau, mouleur modeleur, militant communiste depuis 1933 et ex-unitaire de la Céramique, fut en 1937-1939 l’un des secrétaires de l’Union des syndicats de la région parisienne.

Il épousa Madeleine Langevin (1903-1977), la première fille du physicien Paul Langevin. Ils habitaient une maison sise à Bois-le-Roi (Seine-et-Marne) et eurent un fils, l'instituteur Jacques Varloteau.

En , il fit l’objet de recherches de la part de la police. Interné politique, il fut successivement emprisonné à la Prison de la Santé, à Paris, puis au Camp de Gurs.

Après 1946, il fut responsable du syndicat CGT des services de santé privée des départements de Seine et Seine-et-Oise.

Albert Varloteau mourut accidentellement le Ă  Paris[1].

Voir aussi

Le livre de Bernard Pudal et Claude Pennetier, Le souffle d', l'engagement des communistes français, paru en 2017 aux éditions de l'Atelier, lui consacre un chapitre détaillé, le chapitre 11, intitulé Du catholicisme au communisme: la conversion d'Albert Varloteau.

Par ailleurs, on trouvera des informations sur Albert Varloteau dans les journaux suivants: La Vie ouvrière, , Le Travailleur parisien, , et Le Monde, .

Bibliographie

  • Bernard Pudal et Claude Pennetier, Le Sujet communiste, identitĂ©s militantes et laboratoires du moi, Presses universitaires de Rennes, 2014.
  • Bernard Pudal et Claude Pennetier, Le Souffle d’, l’engagement des communistes français, Éditions de l'Atelier, 2017[2].
  • Bernard Pudal et Claude Pennetier, Les mauvais sujets du Stalinisme, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2002[3].
  • Brigitte Studer, Berthold Unfried et Irène Herrmann, Parler de soi sous Staline: la construction identitaire dans le communisme des annĂ©es trente, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, 2002[4].

Références

  1. Albert Varloteau, sur Le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier.
  2. Extraits du livre disponibles sur Google Livres.
  3. Les mauvais sujets du stalinisme, sur le site openedition.org.
  4. Extraits du livre disponibles sur Google Livres.

Liens externes

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