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Adrien-Nicolas de La Salle

Adrien Nicolas Piédefer, marquis de la Salle, ou Lasalle, comte d’Offrémont, né le à Paris et mort le à Paris, est un général, dramaturge et romancier français de la Révolution et de l’Empire.

Adrien-Nicolas La Salle
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État de services

Il entre en service le , comme lieutenant en second au régiment du roi, et il est nommé capitaine le , au régiment de Thianges dragons. En 1756, il fait partie du camp de Paramé, près de Saint-Malo, et il sert au Havre l’année suivante, lorsque la flotte anglaise se présente pour tenter un débarquement.

AttachĂ© Ă  l’armĂ©e du Bas-Rhin, lors des campagnes de 1759 et 1760, il se fait remarquer par Monsieur d’Armentières, qui l’emploi comme volontaire dans l’état-major de son armĂ©e. Il participe au siège de MĂĽnster, oĂą il sert deux fois dans la tranchĂ©e, se trouve Ă  l’attaque de nuit de cette place, et y est enterrĂ© par l’éboulement qu’un boulet fait Ă  la crĂŞte de la tranchĂ©e, et il a la lèvre contusionnĂ©e par un caillou. ChargĂ© ensuite de l’investissement de Lippstadt, puis après la bataille de Minden du , du dĂ©tail de la rĂ©serve de Monsieur de Maupeou, il rassemble en trois jours, avec 76 dragons, 1 200 voitures du pays, et parvient Ă  sauver tous les magasins de farine et de grains que nous avons sur la Lippe, Ă  Lienen, Altenberge et Dorsten.

Retourné devant Münster en , il est cité en exemple dans la « Gazette d’Utrecht » à l’occasion de l’attaque d’Albachten (de), pris et repris plusieurs fois, s’empare de Dorsten, à la tête de 100 dragons et fait plusieurs prisonniers. En 1760, il se distingue à l’affaire des gorges de Zierenberg, et il se trouve aux batailles de Corbach le et de Kloster Kampen le . De retour en France fin 1761, il quitte le service.

Le , il reprend du service, comme capitaine au rĂ©giment provincial d’Argentan, puis il passe major au rĂ©giment provincial d’Abbeville Ă  sa formation le , et il est rĂ©formĂ© l’annĂ©e suivante. Le , il commande le bataillon de garnison de Vermandois, et il devient lieutenant-colonel le , avant de dĂ©missionner le , avec une pension de 200 livres.

Le , il est nommĂ© commandant de la milice parisienne et des troupes alors rĂ©unies dans la capitale sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Lafayette. Il est promu marĂ©chal de camp le , et il est admis Ă  la retraite le suivant avec une pension de 2 000 francs.

Le , il est envoyé à Saint-Domingue, pour y commander la province de l’Ouest, et le , il prend les fonctions de gouverneur général de l’île par intérim lors de la destitution d’Esparbès.

De retour en France le , il est arrêté à Brest sur ordre du représentant du peuple Prieur, et il est remis en liberté le suivant, puis réintégré dans son grade le . Il est admis à la retraite le .

Le , il obtient le commandement des quatre compagnies de vétérans en service auprès du Directoire. Le , il passe capitaine en premier de la 249e compagnie de vétérans, et en , il est nommé chef de brigade de la 4e demi-brigade de vétérans. Il est fait commandeur de la Légion d’honneur le . Il est admis à la retraite le .

Franc-maçon, il est membre de la loge de Paris des Neuf Sœurs du Grand Orient de France[2].

Il meurt le , Ă  Paris.

Notes et références

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. Louis Amiable et Charles Porset, Une loge maçonnique d'avant 1789, la loge des Neuf Sœurs : étude critique, Paris, Les Éditions Maçonniques de France, .

Sources

Liens externes

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