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Acrocephalus longirostris

Acrocephalus longirostris, appelé communément Rousserolle de Moorea[1], est une espèce d'oiseaux de la famille des Acrocéphalidés, endémique des îles de la Société en Polynésie française. Elle était autrefois considérée comme une sous-espèce de Acrocephalus caffer.

Rousserolle de Moorea
Description de cette image, également commentée ci-après
Peinture de William Ellis, exécutée
à l'occasion du troisième voyage de Cook
auquel il participait en tant que chirurgien.

Espèce

Acrocephalus longirostris
(Gmelin, 1789)

Synonymes

  • Turdus longirostris[1]

Statut de conservation UICN

( CR )
CR (Possibly Extinct) D :
En danger critique

RĂ©partition

Carte de Tahiti avec Moorea Ă  l'ouest.

Cette espèce est prĂ©sente uniquement sur l'Ă®le de Moorea dans l'archipel de la SociĂ©tĂ©[2], qui possède une superficie de 270 km2. Il se rencontre dans les bosquets de bambous et dans les forĂŞts secondaires, dans les vallĂ©es fluviales et les coteaux jusqu'Ă  1 700 m. Il se nourrit d'insectes mais se nourrit aussi de lĂ©zards, de petits poissons, d'Ă©crevisses, d'escargots et de nectar[2].

Description

La Rousserolle de Moorea mesure environ 19 cm[2]. C'est une grande paruline Ă  long bec avec deux formes de couleur. La plupart des oiseaux sont jaune pâle, tachetĂ©s de brun-olive au-dessus avec une morphologie foncĂ©e, brun olive foncĂ©. Son appel est un dur churrrrr et son chant est une sĂ©rie vivante et variĂ©e de sifflets, de barattes et de gazouillis, souvent longtemps soutenue. C'est un oiseau timide et rĂ´deur qui est plus facilement repĂ©rable par sa voix[2].

Statut

Le Acrocephalus longirostris est considéré comme probablement éteint depuis 2016 bien qu'il y ait eu au moins deux signalements non confirmés depuis 2000[2]. Officiellement, il a été vu la dernière fois en 1987. L'absence de rapports définitifs suggère que, s'il existe, la taille de la population est probablement très faible (probablement moins de 50 individus matures). On présume qu'il a disparu en raison de la destruction de son habitat par le développement de l'énergie hydroélectrique, de la construction de routes et de l'exploitation du bambou, ainsi que de l'introduction d'espèces envahissantes telles que le Miconia calvescens, le Martin triste, et le Chat haret[2].

Références


Références taxinomiques



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