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Abraham et Melchisédech

Abraham et MelchisĂ©dech est une peinture rĂ©alisĂ©e en 1616-1617 par Pierre Paul Rubens, montrant la rencontre entre Abraham et MelchisĂ©dech telle que relatĂ©e dans la Genèse 14. Peinture sur bois transfĂ©rĂ©e sur toile en 1833, elle mesure 204 Ă— 250 cm et se trouve toujours au musĂ©e des Beaux-Arts de Caen[1].

Abraham et Melchisédech
Artiste
Date
Type
Matériau
huile et transposé sur toile (d) sur panneau de bois (d)
Dimensions (H Ă— L)
204 Ă— 250 cm
No d’inventaire
172
Localisation

Historique

Les origines de la peinture sont inconnues. On sait qu'elle appartient Ă  la famille Du Bois lorsque, fin 1749, elle est achetĂ©e pour Guillaume VIII, landgrave de Hesse-Cassel par un marchand d'art anversois, Gerard Hoet (d), pour 6 000 florins. Ă€ partir de cette date, elle est considĂ©rĂ©e comme un pendant du Couronnement du hĂ©ros vertueux dans l'inventaire de la galerie de Cassel. Les deux tableaux sont confisquĂ©s en 1806 par Vivant Denon et envoyĂ©s Ă  Paris. Abraham et MelchisĂ©dech est retenue pour le musĂ©e de Caen en 1811. Après la chute de NapolĂ©on, l'Ă©lecteur de Hesse envoie une dĂ©lĂ©gation en 1815 pour le rĂ©cupĂ©rer, bien qu'Élouis (conservateur du musĂ©e de Caen) fasse semblant de ne pas pouvoir le retrouver. Les Allemands sont partis bredouilles, mais ont continuĂ© Ă  essayer de rĂ©cupĂ©rer le tableau jusqu'en 1830[1].

Sujet

Le sujet du tableau est tiré de la Bible (Livre de la Genèse, 14, 1-24). Ayant appris que Loth, son neveu, était tombé aux mains des « quatre grands rois », Abraham les attaque par surprise avec ses partisans et le délivre. Lorsqu'il revient triomphalement au pays de Canaan, où il s'est établi, il est accueilli par Melchisédech, roi de Salem et grand prêtre de Dieu, qui lui apporte du pain et du vin. Cette rencontre est ensuite interprétée comme une préfiguration de l'Eucharistie et la venue de Melchisédech comme une annonce de celle du Christ[2].

Notes et références

  1. « Abraham et Melchisédech | Musée des beaux-arts de Caen », sur mba.caen.fr (consulté le ).
  2. Stéphane Loire, Les choses. Une histoire de la nature morte, p. 96.

Article connexe

Liens externes

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