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Abou Omar al-Chichani

Tarkhan Tayumurazovich Batirachvili (en gĂ©orgien : თარჼან ბათირაჹვილი), connu sous le nom de guerre Abou Omar al-Chichani (en arabe : ŰŁŰšÙˆ ŰčÙ…Ű± Ű§Ù„ŰŽÙŠŰŽŰ§Ù†ÙŠ (AbĆ« ÊżOmar al-ShishānÄ«)) ou Omar le TchĂ©tchĂšne, nĂ© le , Ă  Birkiani, en GĂ©orgie, et mort le , Ă  Shirqat, en Irak, est un djihadiste gĂ©orgien tchĂ©tchĂšne, commandant de l'État islamique en Syrie et, auparavant, sergent de l'armĂ©e gĂ©orgienne.

Abou Omar al-Chichani
Surnom Abou Omar al-Chichani
Omar le TchétchÚne
Nom de naissance Tarkhan Tayumurazovich Batirachvili
Naissance
Birkiani (GĂ©orgie)
DĂ©cĂšs (Ă  30 ans)
Shirqat (Irak)
Mort au combat
Origine GĂ©orgien
Allégeance Drapeau de la Géorgie Géorgie (2006-2010)
Katiba al-Mouhajirine (2012-2013)
Jaych al-Mouhajirine wal-Ansar (2013)
Drapeau de l'État islamique État islamique (2013-2016)
Grade Émir
Commandement Commandant militaire de l'État islamique
Conflits DeuxiÚme guerre d'Ossétie du Sud
Guerre civile syrienne
Seconde guerre civile irakienne
Faits d'armes Bataille de Tskhinvali
Bataille d'Alep
SiÚge de l'aéroport de Menagh
1re Bataille de Jarablus

Ancien combattant de la deuxiĂšme guerre d'OssĂ©tie du Sud en 2008, Batirachvili est devenu djihadiste aprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©mis de ses fonctions par l'armĂ©e gĂ©orgienne et a occupĂ© divers postes de commandement au sein de groupes militants islamistes engagĂ©s dans la guerre civile syrienne. En 2012-2013, Tarkhan est le chef du groupe rebelle Katiba al-Mouhajirine (« Le Bataillon des Émigrants ») et son successeur, Jaych al-Mouhajirine wal-Ansar (« ArmĂ©e des Ă©migrants et des partisans »). En 2013, Batirachvili rejoint l'État islamique et devient rapidement un haut commandant de l'organisation, dirigeant une sĂ©rie de batailles, et obtenant finalement un siĂšge au conseil de la choura de l'EIIL.

Le , le dĂ©partement du TrĂ©sor des États-Unis a ajoutĂ© Batirachvili Ă  sa liste des terroristes mondiaux expressĂ©ment dĂ©signĂ©s, et sept mois plus tard, le gouvernement amĂ©ricain a annoncĂ© une rĂ©compense pouvant aller jusqu'Ă  5 millions de dollars amĂ©ricains pour des informations permettant sa capture. Il y a plusieurs rapports affirmant qu'il a Ă©tĂ© tuĂ© tout au long de 2015 et 2016. L'EIIL confirme qu'il a Ă©tĂ© tuĂ© en Ă  la suite d'une frappe aĂ©rienne amĂ©ricaine.

Biographie

Origines et jeunesse

Tarkhan Tayumurazovich Batirachvili naßt le dans la RSS de Géorgie, en Union soviétique (actuelle Géorgie). Son pÚre, Temour Batirachvili (également orthographié Teimuraz Batirashvili), est un fermier tchétchÚne d'ethnie Bats, qui sont des chrétiens orthodoxes[1]. Sa mÚre est une Kistine musulmane - un sous-groupe d'ethnie tchétchÚne de la vallée de Pankissi (en Géorgie) - du clan Mastoy[2].

Tarkhan Batirachvili naßt dans le village chrétien de Birkiani, l'un des six villages des gorges de Pankissi, peuplé largement de Kistines, situé dans une région pauvre du nord-est de la Géorgie[1]. Pendant son enfance, son pÚre est rarement présent, travaillant longtemps en Russie et les enfants sont principalement élevés par leur mÚre[3]. Dans sa jeunesse, Tarkhan travaille comme berger dans les collines au-dessus des gorges de Pankissi. Plus tard dans les années 1990, les gorges de Pankisi constituent un important point de transit pour les rebelles participant à la seconde guerre de Tchétchénie. Tarkhan aurait été en contact dans cette zone avec les rebelles tchétchÚnes qui s'étaient déplacés en Russie[4]. Selon son pÚre, il aurait jeune secrÚtement aidé des militants tchétchÚnes en Russie et les avait parfois rejoints dans le cadre de missions contre les troupes russes[5].

Service dans les forces armées géorgiennes

En 2006, aprĂšs avoir terminĂ© ses Ă©tudes secondaires, Tarkhan s'engage dans l’armĂ©e gĂ©orgienne et s’est distinguĂ© en tant que maĂźtre de diverses armes et plans, selon son ancien commandant Malkhaz Topuria, qui l’a recrutĂ© dans un groupe spĂ©cial de reconnaissance[5]. Son unitĂ© a reçu une formation au centre national d'entraĂźnement de Krtsanisi, qui comprenait de l'entraĂźnement avec les forces spĂ©ciales amĂ©ricaines. Tarkhan aurait Ă©tĂ© une « Ă©toile montante »[6]. Il atteint le rang de sergent dans une unitĂ© de renseignement nouvellement formĂ©e et, pendant la deuxiĂšme guerre d'OssĂ©tie du Sud en 2008, il sert prĂšs de la ligne de front de la bataille de Tskhinvali, espionnant les colonnes de chars russes et relayant leurs coordonnĂ©es aux unitĂ©s d'artillerie gĂ©orgiennes[5]. Selon le Business Insider, l'unitĂ© de Tarkhan a infligĂ© de graves dommages aux Russes et parmi les actes auxquels ils ont participĂ©, il y a eu l'attaque d'une colonne de la 58Ăšme armĂ©e russe au cours de laquelle son commandant, le gĂ©nĂ©ral Anatoly Khroulov, a Ă©tĂ© blessĂ©[6].

Tarkhan n'a jamais Ă©tĂ© dĂ©corĂ© pour son service militaire. Il devait ĂȘtre promu officier, mais en 2010, il est diagnostiquĂ© comme atteint de tuberculose[7] - [2]. AprĂšs avoir passĂ© plusieurs mois dans un hĂŽpital militaire, il est rĂ©formĂ© pour raisons mĂ©dicales. Il essaye de se rĂ©-enrĂŽler, sans succĂšs[5]. À son retour chez lui, il postule Ă  un emploi dans la police locale et est rejetĂ©. À peu prĂšs Ă  la mĂȘme Ă©poque, sa mĂšre est Ă©galement dĂ©cĂ©dĂ©e d'un cancer. Selon son pĂšre, il est devenu « trĂšs dĂ©sillusionnĂ© »[5].

Activité militante islamiste

Selon le ministĂšre gĂ©orgien de la DĂ©fense, Tarkhan aurait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© en pour dĂ©tention illĂ©gale d'armes et a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  trois ans de prison. NĂ©anmoins, selon un agent des services gĂ©orgiens de sĂ©curitĂ©, il est condamnĂ© pour vente d'armes aux rebelles tchĂ©tchĂšnes[1].

DĂ©but 2012, il aurait Ă©tĂ© libĂ©rĂ© aprĂšs avoir purgĂ© environ 16 mois pour raison de santĂ© et au bĂ©nĂ©fice d'une amnistie gĂ©nĂ©rale et aurait immĂ©diatement quittĂ© le pays. Selon une interview sur un site internet djihadiste, Tarkhan a dĂ©clarĂ© que la prison l'avait transformĂ© ; « Alors que j'Ă©tais prisonnier en GĂ©orgie, j'ai fait le serment devant Dieu que, au cas oĂč je sortirais vivant de dĂ©tention, je ferais le djihad », a-t-il dĂ©clarĂ©[5].

Son pÚre, Temour Batirachvili raconte à propos de cette période d'emprisonnement : « Ces années en prison l'ont changé. Il s'est converti à l'islam. Avant, il n'était pas religieux », puis « un jour il m'a dit : Papa, ce pays [Géorgie] n'a pas besoin de moi »[1].

Tarkhan aurait dit Ă  son pĂšre qu'il partait pour Istanbul, oĂč des membres de la diaspora tchĂ©tchĂšne, pour la plupart issus du groupe djihadiste de l'Émirat du Caucase, Ă©taient prĂȘts Ă  le recruter pour diriger des combattants Ă  l'intĂ©rieur de la Syrie ravagĂ©e par la guerre ; un de ses frĂšres plus ĂągĂ© Ă©tait dĂ©jĂ  parti en Syrie quelques mois auparavant[7] - [2] - [8] - [5].

Dans une interview rĂ©alisĂ©e fin pour SanĂą al-ChĂąm, un nouvel hebdomadaire de l'EIIL, Tarkhan a dĂ©clarĂ© qu'il avait envisagĂ© en premier lieu de se rendre en Syrie, « j’étais rĂ©solu Ă  y partir, lorsque j’ai constatĂ© que les slogans – la libertĂ©, la dĂ©mocratie
 – criĂ©s par les gens lors des manifestations n’étaient pas islamiques. Ils n’avaient rien Ă  voir avec la religion de Dieu. Ces gens rĂ©clamaient la libertĂ© pour parvenir Ă  la dĂ©mocratie », puis avoir pensĂ© au YĂ©men, et avoir rĂ©sidĂ© en Égypte dans l’attente d’une occasion. Finalement, il arrive en Syrie en [9].

Lors de l'été 2012, en Syrie, et désormais connu sous le nom d'Abou Omar al-Chichani, Tarkhan fonde avec d'autres djihadistes étrangers la brigade al-Mouhajirine, dont il prend le commandement[8] - [10]. Son unité a pris part à la bataille d'Alep et, en , elle a aidé le Front al-Nosra à participer à un raid sur une base de défense aérienne et de missiles Scud à Alep[11].

En , ils se sont battus aux cÎtés du Front al-Nosra lors de l'envahissement de la base militaire Sheikh Suleiman à Alep-Ouest. En , avec les brigades Tawhid et le Front al-Nosra, ils ont pris d'assaut la base du 80e régiment de l'armée syrienne, prÚs du principal aéroport d'Alep[12].

En , la brigade al-Mouhajirine fusionne avec trois autres groupes pour former un nouveau mouvement, Jaych al-Mouhajirine wal-Ansar, placé également sous le commandement d'Abou Omar al-Chichani[13] - [8].

En , al-Chichani joue un rÎle important dans l'assaut décisif qui permet aux rebelles de s'emparer de la base aérienne de Menagh à Alep[7]. Une branche de la brigade al-Mouhajirine est impliquée dans l'offensive de Lattaquié en 2013[14].

En 2013, il fait allĂ©geance Ă  Abou Bakr al-Baghdadi dont il devient un proche conseiller et rejoint l'État islamique en Irak et au Levant[7] - [2] - [15]. Il garde d'abord cette allĂ©geance secrĂšte, avant de l'annoncer en [8]. Il quitte alors le groupe Jaych al-Mouhajirine wal-Ansar, suivi par la majoritĂ© de ses combattants[8].

En , Abou Omar al-Chichani est nommĂ© « Ă©mir » (commandant) pour le front nord de la Syrie[2], intĂšgre le majlis al-choura (comitĂ© central et organe dirigeant de l'organisation djihadiste). En , lorsque la guerre Ă©clate entre les rebelles et État islamique, Abou Omar al-Chichani prend al-Bab et Jerablus Ă  l'ArmĂ©e syrienne libre[8] - [16]. En , il succĂšde Ă  Abou Abdel Rahman al-Bilaoui, tuĂ© Ă  la bataille de Mossoul[17], et est nommĂ© « Ă©mir » de toute l'armĂ©e de l'État islamique[2]. Son rang exact dans la hiĂ©rarchie de l'EI n'est cependant pas connu avec exactitude, il est parfois dĂ©signĂ© comme le « gĂ©nĂ©ral de l’armĂ©e noire » ou le « ministre de la guerre du califat »[15]. Sa tĂȘte est mise Ă  prix par les États-Unis pour cinq millions de dollars[18].

Mort

Le , il est visĂ© par une frappe aĂ©rienne amĂ©ricaine prĂšs de Al-Chaddadeh, en Syrie[19] - [20]. Selon l'OSDH, Abou Omar al-Chichani est griĂšvement blessĂ© mais il survit Ă  l'attaque[21]. Toutefois, le , l'OSDH annonce qu'il est en Ă©tat de mort clinique[22]. Le 14, le DĂ©partement de la DĂ©fense des États-Unis annonce qu'il estime que Omar le TchĂ©tchĂšne est mort des suites de ses blessures[15]. Cependant le , l'agence Amaq, liĂ©e Ă  l'État islamique, dĂ©ment et affirme qu'Abou Omar al-Chichani n'est ni mort, ni blessĂ©[23].

Le , l'agence Amaq annonce la mort d'Abou Omar al-Chichani et affirme qu'il a Ă©tĂ© tuĂ© dans une bataille dans la ville de Charqat, Ă  l'extrĂȘme nord de la province de Salah ad-Din en Irak[24]. Les États-Unis admettent que leur affirmation prĂ©cĂ©dente selon laquelle ils avaient tuĂ© Abou Omar al-Chichani Ă©tait inexacte et qu'ils l'avaient encore pris pour cible le [25]. Les États-Unis essayent toujours de vĂ©rifier si Abou Omar al-Chichani avait vraiment Ă©tĂ© tuĂ© cette fois[26]. Le prĂ©sident amĂ©ricain Barack Obama confirme la mort d'Abou Omar al-Chichani lors d'une confĂ©rence de presse tenue un mois plus tard[27]. La mort d'al-Chichani est Ă©galement confirmĂ©e par sa famille[28].

Perception

Les jugements sur Abou Omar al-Chichani sont contrastĂ©s, des observateurs et des mĂ©dias occidentaux l'ont prĂ©sentĂ© comme un gĂ©nie militaire mais des djihadistes, dont d'anciens compagnons d'armes, l'ont au contraire raillĂ© pour son incompĂ©tence en tactique militaire et sa mĂ©connaissance de l'islam et de la langue arabe. Selon Michael Weiss et Hassan Hassan : « Pendant plus d'un an, le gĂ©nie d'Al-Chichani comme stratĂšge militaire a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© et considĂ©rĂ© comme une vĂ©ritĂ© Ă©tablie par les observateurs du conflit syrien aprĂšs que l'ArmĂ©e des Ă©migrants et des partisans a jouĂ© un rĂŽle dĂ©cisif dans la destruction de la base aĂ©rienne de Menagh Ă  Alep. [...] Plus tard, ce portrait hĂ©roĂŻque a fait l'objet d'une rĂ©vision critique de la part d'anciens compagnons d'Al-Chichani qui ont combattu Ă  ses cĂŽtĂ©s, pour qui sa lĂ©gende relĂšve de la broderie de tabloĂŻd. [...] MĂȘme si cela peut ĂȘtre attribuĂ© Ă  de la rancƓur ou Ă  des brouilles internes, il faut reconnaĂźtre que la rĂ©putation d'Al-Chichani a Ă©tĂ© mieux servie par le Daily Mail que par des salafistes djihadistes avertis »[7].

En revanche, selon Romain Caillet et Pierre Puchot : « Davantage portĂ© sur l'action que sur les querelles idĂ©ologiques, Shishani devient trĂšs vite une lĂ©gende vivante. Les qualitĂ©s de stratĂšge militaire qu'il montre lors de la prise de l'aĂ©roport de Menagh contre le rĂ©gime syrien en aoĂ»t 2013 et durant la premiĂšre bataille d'Al-Bab au dĂ©but 2014 face aux rebelles modĂ©rĂ©s lui permettent d'accĂ©der Ă  de hautes responsabilitĂ©s au sein de l'Ă©tat-major de l'État islamique. À ce jour, il est le seul membre non-Irakien Ă  avoir Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© comme le « ministre de la Guerre Â» de l'EI »[8].

Références

  1. Irakli Metreveli, « De la GĂ©orgie Ă  la Syrie: naissance d'un jihadiste dans les Gorges de Pankissi », Le Point, Birkiani,‎ (lire en ligne)
  2. Jean-Baptiste Naudet, Syrie : qui est "Barberousse", le stratÚge tchétchÚne de Daech "probablement" tué par les Américains ?, L'Obs, (lire en ligne)
  3. (en) Marcin Mamon, « How a Chechen from Georgia Became a Feared Leader of ISIS », The Intercept,‎ (lire en ligne)
  4. (en) « 'Omar The Chechen' Should Come Home, Says Dad », Sky News,‎ (lire en ligne)
  5. (en-US) Alan Cullison, « Meet the Rebel Commander in Syria That Assad, Russia and the U.S. All Fear », Wall Street Journal,‎ (ISSN 0099-9660, lire en ligne, consultĂ© le )
  6. (en) Jeremy Bender, « One of ISIS' top commanders was a 'star pupil' of US-special forces training in the country of Georgia », Business Insider,‎ (lire en ligne)
  7. Michael Weiss et Hassan Hassan, EI ; au cƓur de l'armĂ©e de la terreur, p. 182-185.
  8. Romain Caillet et Pierre Puchot, Le combat vous a été prescrit ; Une histoire du jihad en France, p. 234-236.
  9. « Syrie. TĂ©moignage d’Omar le TchĂ©tchĂšne, chef militaire de l’Etat islamique », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  10. Bill Roggio, Chechen commander leads Muhajireen Brigade in Syria, The Long War Journal, 20 février 2013.
  11. (en) Bill Roggio, « Al Nusrah Front commanded Free Syrian Army unit, ‘Chechen emigrants,’ in assault on Syrian air defense base », Long War Journal,‎ (lire en ligne)
  12. (en) Bill Roggio, « Chechen commander leads Muhajireen Brigade in Syria », Long war Journal,‎ (lire en ligne)
  13. Murad Batal al- Shishani, “Obliged to Unite under One Banner”: A Profile of Syria’s Jaysh al-Muhajireen wa’l-Ansar, The Jamestown Foundation, 19 avril 2013.
  14. (en) Karen Leigh, « Decoder: The Battle for Latakia Begins », News Deeply,‎ (lire en ligne)
  15. Daech : le Pentagone confirme la mort en Syrie d'«Omar le TchétchÚne», Le Parisien avec AFP, 15 mars 2016.
  16. CĂ©dric Labrousse : La ville syrienne de Jarablus, de la rĂ©volution Ă  l’horreur
  17. NBC News : Rising Star of ISIS Has Chechen Background and Fierce Reputation
  18. « Syrie: "Omar le TchétchÚne" visé par un raid », sur Le Figaro, (consulté le ).
  19. « Omar le TchĂ©tchĂšne », chef militaire de l’EI, visĂ© par une frappe amĂ©ricaine, Le Monde avec AFP et Reuters, 9 mars 2016.
  20. Syrie: les États-Unis espĂšrent avoir Ă©liminĂ© un chef militaire de l'EI, "Omar le TchĂ©tchĂšne", AFP, 9 mars 2016.
  21. Philippe Berry, Syrie: Omar le TchétchÚne griÚvement blessé mais pas tué, 20 Minutes, 9 mars 2016.
  22. Omar le TchétchÚne" cliniquement mortLe Figaro, 13 mars 2016
  23. Une agence proche de l'EI dément la mort d'Omar le TchétchÚne, Reuters, 15 mars 2016.
  24. Mort d'«Omar le TchétchÚne», l'un des principaux chefs de l'Etat islamique, Libération avec AFP, 13 juillet 2016.
  25. (en) « Pentagon Admits 'Omar The Chechen' Died This Week, Not Earlier », Radio Free Europe/Radio Liberty,‎ (lire en ligne)
  26. (en) Barbara Starr, « U.S. working to confirm it killed top ISIS leader, again », CNN Politics,‎ (lire en ligne)
  27. (en) « Press Conference by the President After Meeting with National Security Officials », Office of the Press Secretary,‎ (lire en ligne)
  28. La famille d'"Omar le TchétchÚne" confirme la mort du djihadiste, Le Point avec AFP, 15 juillet 2016.

Bibliographie

  • Michael Weiss et Hassan Hassan (trad. Anne Giudicelli), EI ; au cƓur de l'armĂ©e de la terreur : État islamique, Hugo Doc, , 420 p. (ISBN 978-2755622447). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Romain Caillet et Pierre Puchot, Le combat vous a Ă©tĂ© prescrit : Une histoire du jihad en France, Stock, , 288 p. (ISBN 978-2234082502). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
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