AbdĂĽlaziz
Abdülaziz ou Abdulaziz, né le et mort le , est le 32e sultan de l'Empire ottoman et calife de l’islam du au , date à laquelle il est contraint de quitter le trône à la suite d'un coup d'État fomenté par ses propres ministres après l'instauration de réformes qui les mécontentent. Il meurt peut-être assassiné quatre jours plus tard.
AbdĂĽlaziz | ||
Le sultan AbdĂĽlaziz. | ||
Titre | ||
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32e sultan ottoman 96e calife de l’islam | ||
– (14 ans, 11 mois et 5 jours) |
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Prédécesseur | Abdülmecid Ier | |
Successeur | Mourad V | |
Biographie | ||
Dynastie | Dynastie ottomane | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Constantinople (Empire ottoman) | |
Date de décès | ||
Lieu de décès | Constantinople (Empire ottoman) | |
SĂ©pulture | Tourba de Mahmoud II, Istanbul | |
Père | Mahmoud II | |
Mère | Sultana Pertevniyal | |
Conjoint | 6 Ă©pouses | |
Enfants | 13 enfants dont AbdĂĽlmecid II | |
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Monarques ottomans | ||
Biographie
Abdülaziz succède en juin 1861 à son frère Abdülmecid Ier et parait continuer la politique libérale du « Tanzimat » (réformes populaires).
Pour réduire la dette publique, il fait supprimer sa liste civile et vendre les joyaux de la couronne. Mais ces mesures spectaculaires se révèlent vite illusoires. L’absence d’ordre dans les finances, le chaos administratif, l’insubordination de nombreux fonctionnaires font plus que jamais de l'Empire ottoman « l’homme malade de l’Europe », alors que grandissent les menaces extérieures.
En 1859, le sultan reçoit à Constantinople le grand philanthrope britannique Moïse Montefiore qui lui demande que soient confirmés les décrets de protection (hatti-Cherif) de son prédécesseur en faveur des Juifs persécutés dans l'Empire[1].
Mehmed Fuad Pacha fut son grand vizir de juin 1863 Ă juin 1866.
Après l’insurrection de la Crète (1866-1869), à laquelle l'Empire ottoman ne peut mettre fin que grâce à l’intervention des puissances occidentales, la Bosnie et l’Herzégovine se soulèvent (août 1875), puis la Bulgarie en , cette dernière insurrection étant réprimée dans le sang.
Entre-temps, le gouvernement turc a fait banqueroute et cesse de payer à ses créanciers les intérêts des emprunts contractés en Europe. La véritable mise en tutelle d’Abdul Aziz par l’ambassadeur russe Ignatiev achève d’exaspérer l’opinion publique : les réformateurs, conduits par Midhat Pacha, obligent le sultan à renvoyer son grand vizir Mahmoud Nedim, puis à abdiquer en faveur de son neveu Mourad V ().
Cinq jours plus tard, Abdülaziz est trouvé mort, probablement assassiné ; mais la version officielle est différente : on prétendit qu’il s’était suicidé en s’ouvrant les veines avec des ciseaux.
- Victor Masson, Mort d'Abdülaziz, 1876 (collection particulière).
- Buste d'Abdülaziz dans le lycée de Galatasaray.
Références
- Art. « Montefiore, Sir Moses Haim », Encyclopædia Britannica, 1911. Lire en ligne.
Liens externes
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