8 (chiffre)
Le chiffre huit, symbolisé 8 dans la majorité des systèmes d’écriture occidentales, est le signe scripturale servant notamment à désigner le nombre huit dans les systèmes graphiques de représentation symbolique. Il se distingue donc du nombre par ceci qu’il désigne l’élément graphique et les concepts qui se rapportent à cet élément graphique, là où le nombre réfère à l’objet mathématique et aux concepts qui s’y rapportent.
8 | |
8 |
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Graphies | |
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Graphie | 8 |
Utilisation | |
Écriture | Système de numération indo-arabe Système hexadécimal |
Alphabets | Latin Arabe (Maghreb) Grec moderne Cyrillique moderne |
Codage | |
Nom | Chiffre huit |
Unicode | U+0038 |
Bloc | Commandes C0 et latin de base |
Fichier audio | |
8 en Alphabet Morse | |
Des difficultés à utiliser ces médias ? | |
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Évolution du glyphe
Au départ, divers groupes en Inde écrivaient 8 plus ou moins en un trait incurvé qui ressemblait à une majuscule H avec la moitié basse de la ligne gauche et la moitié haute de la ligne droite enlevées. À un moment, ce glyphe ressembla à notre 5 moderne. Puis, dans les chiffres dits ghûbar[1] des Arabes d'Afrique et d'Espagne, la ressemblance du glyphe avec 5 fut supprimée en connectant le départ avec la fin du trait, et il ne resta plus aux Européens que le soin d'arrondir le glyphe, ce qui conduisit à notre 8 moderne.
Graphies actuelles
La graphie « 8 » n'est pas la seule utilisée dans le monde ; un certain nombre d'écritures — particulièrement celles des langues du sous-continent indien et du sud-est asiatique — utilisent des graphies différentes.
Affichage à sept segments
Voici le « 8 » dans un affichage à sept segments, utilisé notamment sur certains écrans de visualisation :
- Affichage du « 8 ».
Notes et références
- Le mot ghobar ou ghubar, en arabe, signifie poussière et rappelle l'habitude qu'avaient les calculateurs d'effectuer leurs opérations sur des tables à poussière - planches de bois recouvertes de poussière fine, sur lesquelles on pouvait écrire les nombres et les effacer facilement (George Ifrah, Histoire universelle des chiffres, éditions Seghers, Paris, 1981, p. 501)