51e bataillon de chars de combat
Le 51e bataillon de chars de combat (51e BCC) est une unité blindée de l'armée française, équipée de chars lourds. Elle est l'héritière du 51e bataillon de chars lourds, actif dans l'entre-deux-guerres et lui-même créé à partir du 511e régiment de chars de combat et du 551e régiment de chars de combat (511e RCC ou 511e RCL pour chars lourds). Le 51e BCC, recréé en 1939, a été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.
51e bataillon de chars de combat | |
Le char FCM 2C Berry du 551e RCC en manœuvres à Issy-les-Moulineaux le 28 mars 1928 | |
Création | 1923 (551e RCL) 1929 (51e BCL) 1939 (51e BCC) |
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Dissolution | 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | RĂ©giment de chars de combat |
RĂ´le | accompagnement de l'infanterie |
Garnison | Châlons-sur-Marne Bourges |
Ancienne dénomination | 551e régiment de chars de combat 51e bataillon de chars lourds |
Équipement | FCM 2C, Mark V* FCM 2C, B1, FT FCM 2C |
Historique du 551e régiment de chars lourds
En 1923, il regroupe les 10 chars FCM 2C du groupement lourd 3, anciennement à Châteaudun, et les chars Mark V* des groupements lourds 1 et 2. Les Groupements 1, 2 et 3 deviennent respectivement 1er, 2e et 3e bataillons du 551e RCC (ou RCL), qui prend garnison à Châlons-sur-Marne[1].
Historique du 51e bataillon de chars lourds
En février 1929, le 551e RCC et le 511e RCC sont dissous et forment le 51e BCL à Bourges. En 1936, à la suite du réarmement allemand, le 51e BCL, avec 3 chars lourds 2C, 12 chars légers FT et 4 chars B1, part à Verdun reformer le 511e RCC[1].
Historique du 51e bataillon de chars de combat
Le 51e BCC est recréé en 1939 à la dissolution du 511e RCC. Il est placé sous le commandement du commandant Fournet et rattaché à la 3e armée. Il regroupe les chars lourds FCM 2C du 511e RCC. Les chars sont alors dépassés malgré leur apparente puissance. Seulement sept chars sont disponibles et le bataillon est organisé avec deux compagnies de trois chars, plus un char de commandement[2]. Un huitième est remis en service en octobre[3].
En octobre 1939, le bataillon rejoint Briey puis il gagne le Norroy-le-Sec et Joudreville quelques kilomètres au nord[3]. Le , le 51e bataillon de chars stationné dans les bois au nord de Briey reçoit l'ordre de se replier vers le sud. La taille des FCM 2C nécessite leur transport par voie ferrée et deux convois sont formés à la gare de Landres pour transporter le bataillon. Deux chars ont été perdus sur panne à Piennes (le no 92) et à Mainville (le no 95). Partant le 13 juin, le convoi est bloqué le 15 sur la ligne vers Culmont - Chalindrey et les chars sabordés[2].
Notes et références
- Pascal Danjou, Le Char B1, coll. « Trackstory » (no 13), (ISBN 978-2-917661-15-4, lire en ligne), « 511e RCC, de la paix à la guerre », p. 39
- Yannis Kadari, « FCM 2C : un colosse aux pieds d'argile », Batailles & Blindés, Caraktère, no 83,‎ , p. 52-61 (présentation en ligne)
- « Historique du 51e bataillon de chars de combat », sur chars-francais.net
Bibliographie
- Jean-Michel Adenot, « FCM 2C, la fin des géants », Batailles & Blindés, Caraktère, no 83,‎ (présentation en ligne).
- Jean-Yves Mary, « Les chars français au combat (1re partie) », 39/45 Magazine, Heimdal, 2012, no hors-série Historica 72,‎ octobre/novembre/décembre 2012 (présentation en ligne).
Articles connexes
- Liste de régiments français
- Grades de l'Armée française
- Artillerie spéciale
- Armée française en 1940
Liens externes
- « Listes des FCM 2C », sur Chars Français (consulté le )
- « 1918 char Mark V* », sur Chars Français (consulté le )