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36e corps d'armĂ©e (France)

Le 36e corps d'armée, (36e CA) est un corps de l'armée française.

36e Corps d'Armée
Création
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Corps d'Armée
Ancienne dénomination Détachement d'Armée de Belgique
VIIIe Armée
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1917 - 2e Bataille des Flandres
1918 - 2e Bataille de Picardie
(Bataille de l'Avre (en))
1918 - 3e Bataille des Flandres
1918 - Poussée vers la position Hindenburg
(Bataille de Savy-Dallon)
1918 - Bataille de Saint-Quentin
1918 - Bataille de Mont-d'Origny
1918 - Seconde bataille de Guise
1918 - Poussée vers la Meuse

Création et différentes dénominations

  • : DĂ©tachement d'ArmĂ©e de Belgique
  • : RenommĂ© 8e armĂ©e
  • : RenommĂ© DĂ©tachement d'ArmĂ©e de Belgique
  • : RenommĂ© 36e Corps d'ArmĂ©e

Les chefs du 36e corps d'armée

Première Guerre mondiale

Composition

Par ordre du , le 36e CA a été constitué à la date du avec des éléments du DAB mais n'a eu la composition organique d'un corps d'armée qu'en . Jusqu'à cette époque, il n'avait qu'un État-Major ayant commandement sur les troupes mises à disposition.

Infanterie :

Cavalerie : 2e RĂ©giment de Chasseurs d'Afrique[1] de Ă 

Artillerie :

  • 136e batterie de 58 du 175e RĂ©giment d'Artillerie de Campagne de juillet Ă 
  • 1 groupe de 105 du 108e RĂ©giment d'Artillerie Lourde de Ă  [2]
  • 1 groupe de 105 du 136e RĂ©giment d'Artillerie Lourde de juillet[2] Ă  aoĂ»t[3] 1918
  • 1 groupe de 120L du 108e RĂ©giment d'Artillerie Lourde de Ă  [4]
  • 1 groupe de 155 du 136e RĂ©giment d'Artillerie Lourde de juillet Ă  [5]

GĂ©nie :

1915 - 1916

  • : constituĂ© en remplacement du DĂ©tachement d'armĂ©e de Belgique supprimĂ©[6].
  • - : occupation d'un secteur, d'une part entre la mer et Saint-Georges (en liaison avec l'armĂ©e belge), et, d'autre part, entre Steenstrate et Wieltje (en liaison avec l'armĂ©e belge, au nord et avec l'armĂ©e britannique, au sud).
, attaque française sur la cote 17.
À partir du , réduction du secteur dans sa partie sud, jusque vers Boesinghe (relève partielle par l'armée britannique).
À partir du , le secteur est réduit à la zone comprise entre la mer et Saint-Georges.
: attaque allemande.
: attaque locale française.

1917

  • - : retrait du front (relève par des unitĂ©s britanniques) ; repos et instruction, d'abord dans la rĂ©gion de Bergues, Dunkerque, puis, Ă  partir du , dans celle de Calais, et enfin, Ă  partir du , dans celle de Bergues.
  • - : mouvement vers la rĂ©gion de RexpoĂ«de, Rousbrugge-Haringhe et Ă  partir du , occupation d'un secteur dans la rĂ©gion de Bixschoote, Die Grachten.
9 et : attaque vers la forĂŞt d'Houthulst.
: engagé dans la 2e Bataille des Flandres : Prise d'Aschhoop et presqu'île de Luyghem.
Ă€ partir du 29, organisation des positions conquises au nord de Kloosterschool.
  • - : retrait du front (relève par l'armĂ©e belge). Ă€ partir du , relève de l'armĂ©e britannique et occupation du secteur de Nieuport.

1918

  • - : retrait du front (après relève par l'armĂ©e belge, commencĂ©e le ) ; mouvement vers Begures, repos et travaux de 2e position.
  • - : transport par V.F. de la rĂ©gion de Calais, Bergues, vers Conty ; puis mouvement vers Ailly-sur-Noye.
À partir du , engagé, entre le sud-est de Moreuil et la route Amiens, Roye, dans la Bataille de l'Avre (en) (2e Bataille de Picardie), en liaison, à gauche, avec l'armée britannique, et repli sur le front l'Avre, le bois de Sénécat, la région ouest de Mailly-Raineval :
, extension du front, Ă  gauche, jusque vers Hangard.
, réduction du front, à gauche, au nord-ouest de Morisel. Organisation d'un secteur dans la région à l'ouest de Morisel et de Mailly-Raineval.
24, 25 et , résistance à l'offensive allemande au nord de Bailleul.
Combats violents dans la région du mont des Cats.
À partir du , participe à la poussée vers la position Hindenburg et à la bataille de Savy-Dallon (13-) : progression jusqu'au canal de la Somme, atteint le , puis, du 4 au , jusqu'au front Grand-Séraucourt, Savy.
  • - : engagĂ© (en liaison avec l'armĂ©e britannique jusqu'au ) dans la bataille de Saint-Quentin. le 1er octobre, rĂ©occupation de Saint-Quentin et franchissement de la Somme, puis progression jusqu'au front : rĂ©gion est de Montigny-en-Arrouaise, Bernoville, front atteint le .
  • - : progression vers le canal de la Sambre Ă  l'Oise, dans la rĂ©gion de Tupigny (Bataille de Mont-d'Origny). Puis, Ă  partir du , organisation des positions conquises. Les 4 et , engagĂ© dans la Seconde bataille de Guise : forcement du canal de la Sambre Ă  l'Oise.
  • 6 - : prend part Ă  la PoussĂ©e vers la Meuse : poursuite suivant l'axe forĂŞt du Nouvion, ouest de Chimay.

Rattachement

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  • C.S.N.
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  • DĂ©tachement d'armĂ©e du Nord
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  • Grand Quartier GĂ©nĂ©ral
15 -
  • Grand Quartier GĂ©nĂ©ral AlliĂ©
18 -
  • G.P.N.
-
  • Groupe d'ArmĂ©e du Nord
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Notes et références

  1. Le 2e Régiment de Chasseurs d'Afrique arrivé du 34e Corps d'Armée
  2. Le groupe de 105 du 108e RAL est passé au 136e RAL en juillet 1918, à la suite d'une réorganisation.
  3. Ce groupe de 105 passe au 106e RAL en août 1918.
  4. Transformé en groupe de 105 du 454e RAL en juillet 1918.
  5. Le groupe de 155 provient du 336e RAL.
  6. Les éléments du Groupement de Nieuport entrent dans la constitution du Corps d'Armée, et le Groupement de Nieuport devient un secteur du 36e Corps d'Armée.

Bibliographie

Liens externes


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