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229e rĂ©giment d'infanterie

Le 229e régiment d'infanterie (229e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 29e régiment d'infanterie.

229e régiment d'infanterie
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type RĂ©giment d'infanterie
RĂ´le Infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
La Somme 1916
Verdun 1916
Guerres Première Guerre mondiale
Décorations Aucune citation au régiment
Mais nombreuses citations de bataillons et de compagnies

À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.

Création et différentes dénominations

  • : 229e RĂ©giment d'Infanterie [1]
  • : Dissolution

Chefs de corps

Drapeau

Les noms des batailles s'inscrivent en lettres d'or sur le drapeau[2]:

Décorations décernées au régiment

Aucune citation au régiment, mais nombreuses citations de bataillons et de compagnies.

Historique des garnisons, combats et batailles du 229e RI

Première Guerre mondiale

Affectations : Casernement Autun, 115e Brigade d'Infanterie, 8e RĂ©gion, 1er Groupe de RĂ©serve.

1914

  • Le , le rĂ©giment se rassemble Ă  Saales et est dirigĂ© vers Steige, oĂą il prend contact avec l’ennemi, tout près de Steige. C’est le baptĂŞme du feu !
  • Du 21 au , le rĂ©giment prend part aux combats de Bataille de la Haute Meurthe, vers La SalcĂ©e, Ă  Coinches, Ă  Taintrux et Ă  Saulcy-sur-Meurthe.
  • Le , le rĂ©giment conquiert le col d'Anozel Ă  l'ennemi.
  • Le , le rĂ©giment se bat vers Saulcy-sur-Meurthe. Les pertes sont sĂ©vères, 1 chef de bataillon, 7 capitaines, la moitiĂ© de ses officiers et les trois cinquièmes de l'effectif sont hors de combat.
  • Le , le rĂ©giment relève dans les tranchĂ©es le 152e rĂ©giment d'infanterie au Hohneck et Ă  Hohrodberg, Hohrod et Stosswihr. Des emplacements du au .
  • Le 1er novembre, suite d’un sĂ©rieux bombardement allemand, le 5e bataillon du 229e est attaquĂ©, vers 17 heures, par un bataillon allemand qui a pris pied dans la position. Il est immĂ©diatement refoulĂ© par une contre-attaque faite par le 6e bataillon du rĂ©giment et une compagnie de chasseurs Ă  pied. Tout le terrain est repris.
  • Le , le 229e rĂ©giment laisse le 5e bataillon en ligne, le 6e est placĂ© en rĂ©serve Ă  Longemer et Ă  Xonrupt.
  • Le , le 5e bataillon va remplacer en première ligne le 6e bataillon.
  • Le , le 6 bataillon se porte sur Fraize, en rĂ©serve.
  • Le , le 5e bataillon occupe le secteur du Lac Blanc, Creux d’Argent et Hancelle.
  • Le , le 5e bataillon est relevĂ© par un bataillon du 334e et va cantonner Ă  Plainfaing.
  • Le , une attaque par le 14e bataillon de chasseurs Ă  pied (de) se dĂ©clenche sur la TĂŞte de Faux, l’ennemi progresse, mais le 229e, aidĂ© par des Ă©lĂ©ments du 30e bataillon de chasseurs contre-attaque et reprend le terrain perdu. Les pertes du 229e s’élèvent Ă  130 tuĂ©s et blessĂ©s.

1915

Opération Alsace.

Thann, vue de bâtiments bombardés en 1915.
  • Le , avant le lever du jour, une reconnaissance offensive allemande d’une compagnie a commencĂ© Ă  cisailler les fils de fer des tranchĂ©es, en avant du hameau Le Beu, elle est repoussĂ©e avec pertes.
  • Le , le rĂ©giment occupe les ouvrages de la cote 425, Ă  2 kilomètres au nord-est de Thann.
  • Du au , le rĂ©giment restera Ă  Thann, et durant cette pĂ©riode de sept mois, il exĂ©cute des travaux d’organisation dĂ©fensive très importants. Les bataillons alternent entre eux pour l’occupation des positions. Grâce Ă  leur amĂ©nagement bien organisĂ©, les bombardements journaliers n’occasionnent que des pertes minimes.
  • Le , le rĂ©giment relève le 334e rĂ©giment d'infanterie dans les tranchĂ©es du ravin du Fauxshil et au sommet de la Roche-Sermet, il est soumis Ă  des violents bombardements qui occasionnent des pertes importantes. Le ravitaillement s’opère très difficilement.
  • Jusqu’au , les travaux sont poussĂ©s activement, en vue d’une attaque française Ă  grande envergure. Le froid est intense et la neige abondante.
  • Le , l’attaque gĂ©nĂ©rale française se dĂ©clenche, Ă  14 heures, sous les ordres du gĂ©nĂ©ral de division Marcel Serret. Le 229e tient les tranchĂ©es de dĂ©part au sommet de l’Hartmannswillerkopf. Vers 16 heures, l’avance française Ă©tait de 2 kilomètres en moyenne et faisait plus de 1 500 prisonniers allemands.
  • Le , l’attaque se heurte Ă  des renforts ennemis considĂ©rables, la progression est arrĂŞtĂ©e et les troupes sont contraintes de revenir Ă  leur point de dĂ©part, sous les poussĂ©es incessantes de contre-attaques allemandes. Les chasseurs Ă  pied et la 152e RI subissent des pertes extrĂŞmement importantes.
  • Du au , le rĂ©giment maintient sa position dans les tranchĂ©es et exĂ©cute intĂ©gralement sa mission, il maintient toutes ses positions et les amĂ©liore. Il repousse sans cesse les contre-attaques allemandes et malgrĂ© les lourdes pertes qu’il Ă©prouve par un bombardement presque ininterrompu, il ne cède pas un pouce

de terrain.

1916

  • Le , le rĂ©giment est envoyĂ© Ă  Thann.
  • Le , le rĂ©giment est relevĂ© et gagne Bussang.
  • Le , le rĂ©giment va occuper les casernes de Raon-l'Étape.
  • Du 17 au , le rĂ©giment stationne au camp de Saffais et exĂ©cute des exercices et des manĹ“uvres.
  • Les 30 et , le 229e occupe les tranchĂ©es près de Curlu, les tranchĂ©es des Cariatides et les carrières d’Eulembourg) et subit de violents bombardements.
  • Le , le 5e bataillon du commandant Sutter, franchit la Somme (fleuve), et occupe le ferme de Monacu et supporte sans broncher un bombardement très violent et subit des pertes sĂ©vères.
  • Le , vers 3 heures, la 19e compagnie, qui occupe la ferme de Monacu, repousse une attaque allemande venant du bois Gachette, laissant sur le terrain la valeur d’une compagnie. AussitĂ´t après, le 5e bataillon est relevĂ© par le 2e Zouaves et va occuper les carrières d’Eulembourg.
  • Le , le rĂ©giment attaque les bois no 2 et no 3 et les positions comprises entre ces deux bois (nord du bois de Hem), mais il leur est impossible de progresser sous la violence des tirs de barrage d’artillerie et de mitrailleuses.
  • Le , le rĂ©giment est renforcĂ© par un bataillon du 79e R.I. du commandant Varaigne et renouvelle l’attaque de la veille, qui rĂ©ussit pleinement, malgrĂ© des pertes sĂ©rieuses. Dans cette affaire, la 22e compagnie, qui a pris une partie de la tranchĂ©e de la Lipa et le bois 3, rĂ©siste Ă  de fortes contre-attaques.
  • Le , le rĂ©giment est relevĂ© par le 44e rĂ©giment d'infanterie et se rassemble Ă  l’Eclusier.
  • Le , Le 229e remplace le 23e rĂ©giment d'infanterie au nord de la Somme.
  • Le , le 229e organise ses tranchĂ©es et amĂ©nage les boyaux et les tranchĂ©es de dĂ©part.
  • Le , le rĂ©giment attaque la tranchĂ©e de Mossoul. Plusieurs contre-attaques se dĂ©clenchent dans la nuit, mais soutenue par le barrage des mitrailleuses et de l’artillerie, la position conquise est intègrement conservĂ©e.
  • Le , le 229e est relevĂ© de ses positions, il va occuper le bivouac de l’Eclusier.
  • Le , le rĂ©giment relève le 123e rĂ©giment d'infanterie dans le secteur de la Mitte.
  • Le , le 229e est relevĂ© par le 363e rĂ©giment d'infanterie.
  • Le , le 229e il relève le 363e RI dans le secteur du Four de Paris, des Meurissons et de La Mitte.
  • Le , le rĂ©giment exĂ©cute un coup de main heureux oĂą il capture des prisonniers et fait sauter des entrĂ©es de mines ennemies en ne subissant que des pertes minimes.
  • Le , le 363e relève le 229e, qui va cantonner Ă  Sainte-Menehould.

1917

Au Chemin des Dames.

  • Le , le 229e relève le 65e rĂ©giment d'infanterie territoriale dans le secteur de Moulin-Malot, Ă  l’ouest de Reims, devant le fort de Brimont, il y sĂ©journe jusqu'au 1er fĂ©vrier.
  • Le , le rĂ©giment relève le 67e rĂ©giment d'infanterie territoriale vers Chauffour et Villers-Franqueux.
  • Le rĂ©giment occupe ce secteur jusqu’au , il y exĂ©cute des travaux d’amĂ©nagement et de prĂ©paration d’attaque. Cette pĂ©riode est relativement calme.
  • Le , le 229e est relevĂ© par le 2e rĂ©giment russe[3] - [4].
  • Le , le 229e relève le 133e rĂ©giment d'infanterie, au secteur de Moulin-Malot.
  • Le , le 229e est relevĂ© par le 67e rĂ©giment d'infanterie territoriale.
  • Le , le 299e occupe ses emplacements de combat aux centres F.F1.G et H., le mĂŞme jour, l’attaque française se dĂ©clenche. Ă€ 6 h 35, le colonel est prĂ©venu que les tranchĂ©es du Godat, que le rĂ©giment doit occuper, sont libres. ImmĂ©diatement, suivant l’ordre donnĂ©, les deux bataillons s’élancent, au pas de gymnastique, pour passer le canal avant que les tirs de barrage le rendent infranchissable.
  • Le , Ă  7 h 20, les bataillons est en place, n’ayant subi que des pertes lĂ©gères. Le 2e rĂ©giment de tirailleurs, Ă  la droite de la 37e DI et en liaison avec la 14e DI, qui avait atteint ses premiers objectifs, fut ramenĂ©, par des contre-attaques violentes, dans ses tranchĂ©es de dĂ©part en subissant des pertes très Ă©levĂ©es. Le 4e bataillon du 229e est portĂ© en avant et gagne bientĂ´t les emplacements du 2e tirailleurs ; il rĂ©ussit Ă  s’y maintenir, malgrĂ© les furieuses contre-attaques venant du bois de Faing. Ă€ 10h35, le 6e bataillon du 229e Ă©tait chargĂ© d’étayer la gauche de la 14e division d’infanterie. Ă€ 15h45, ce bataillon faisait face au bois du Seigneur, sur la lisières sud duquel dĂ©bouchaient les contre-attaques allemandes qui venaient de refouler des Ă©lĂ©ments des 44e et 60e rĂ©giment d’infanterie. Ă€ partir de ce moment, le 229e reste seul en première ligne, en avant du 2e tirailleurs et du 44e RI, consolide les positions et rĂ©siste avec succès, l’après-midi et la nuit du 16 au 17, aux contre-attaques ennemies.
  • Le , Ă  15 h 10, le 229e dĂ©clenche une attaque, le 4e et le 6e bataillons, s’élancent Ă  l’assaut des positions ennemies sur les bois en Potence et de SĂ©champs. Ă€ droite, le 6e bataillon est arrĂŞtĂ©, Ă  200 mètres de son point de dĂ©part, par des tirs de mitrailleuses partant de la Corne sud-ouest du bois du Champ du Seigneur, du bois Clair et du bois en Potence. NĂ©anmoins, il rĂ©ussit Ă  progresser et s’accrochant au terrain, qu’il organise aussitĂ´t, il s’y maintient. Ă€ gauche, le 4e bataillon atteint ses objectifs malgrĂ© un violent tir de barrage de 150, engage un vif combat Ă  la baĂŻonnette et Ă  la grenade avec l’ennemi occupant une tranchĂ©e dont les rĂ©seaux sont intacts. Subissant de très grosses pertes, sur le point d’être dĂ©bordĂ© sur sa gauche, ne recevant pas les renforts dĂ©jĂ  demandĂ©s, le bataillon doit se replier sur la tranchĂ©e de dĂ©part. Le 5e bataillon est en rĂ©serve de brigade, placĂ© dans les anciens ouvrages allemands du saillant du Canal.
  • Le , le rĂ©giment est relevĂ©.
  • Le , le 229e relève le 2e groupe de bataillons de chasseurs alpins et un bataillon de la 152e DI, dans les tranchĂ©es de Cologne, le boyau de BermĂ©ricourt et la tranchĂ©e de Trèves.
  • Le , le rĂ©giment est relevĂ© par le 363 RI.
  • Le , le 229e relève dans les tranchĂ©es, le 126e RI du 12e corps d’armĂ©e et occupe le secteur sud de la Dormoise, dans la rĂ©gion de Tahure. Il est en liaison, Ă  droite, avec le 10e RI, 15e division et Ă  gauche avec le 23e RI du 7e corps d’armĂ©e.
  • Le , le 229e est relevĂ© par le 42e RI.
  • Le , le rĂ©giment relève le 363e R.I. dans le secteur Hamon et occupe les quartiers du Voussoir, de Soury-Lavergne et camp F.
  • Le , le rĂ©giment est relevĂ© par le 11e et 12e bataillons de chasseurs Ă  pied.
  • Le , la 41e division, Ă  laquelle appartient le 229e RI, est mise Ă  la disposition de la II armĂ©e.

La Bataille de Verdun.

  • Le , il relève le 14e rĂ©giment d'infanterie en K1, K2, K3, sous-secteur de Mormont-Ouest, il y sĂ©journe jusqu’au , il subit des pertes importantes.
  • Le , le 4e bataillon rĂ©siste Ă  un coup de force allemand, sur cote 344.
  • Le , le rĂ©giment est relevĂ© par le 42e rĂ©giment d'infanterie et est placĂ© en rĂ©serve.
  • Le , le rĂ©giment relève le 23e rĂ©giment d'infanterie dans le secteur de Mormont. Il l’occupe jusqu’au inclus. Le rĂ©giment fut soumis Ă  une rude Ă©preuve pendant ces deux pĂ©riodes en avant de Verdun. Ses pertes ont Ă©tĂ© importantes. MalgrĂ© les privations de toutes sortes, le ravitaillement insuffisant et la boue qui nivelait les tranchĂ©es, le 229e R.I. rĂ©siste Ă  toutes les attaques allemandes.
  • Le , le 229e est relevĂ© par le 128e rĂ©giment d'infanterie et va au repos Ă  Belleville et Ă  Jardin-Fontaine.
  • Le , Ă  10 heures, Ă  Grimaucourt, le rĂ©giment est dissous.
  • Le , les unitĂ©s du 229e rĂ©giment d’infanterie sont versĂ©es aux 2e, 5e, 6e, 33e, 52e et 53e rĂ©giments d’infanterie coloniale.
  • Le , les officiers rejoignent les rĂ©giments d’infanterie de la II armĂ©e oĂą ils ont Ă©tĂ© affectĂ©s.
  • Le , l’officier de dĂ©tails embarque, Ă  la gare de LoxĂ©ville, le drapeau, les archives et le matĂ©riel du corps Ă  diriger dans le dĂ©pĂ´t, Ă  Autun.

Devise

Le , le colonel Galbrüner quitte le régiment, avec regret, pour aller prendre le commandement du 167e régiment d’infanterie. Avant son départ, il fait l’ordre suivant :

« OFFICIERS, SOUS-OFFICIERS, CAPORAUX ET SOLDATS, appelé, il n’y a dix-huit mois à prendre le commandement du 229e R.I., j’ai pris part avec vous à l’offensive de la Somme et à celle de Champagne. Nous avons tenu et organisé des secteurs pénibles en Argonne et, dernièrement, à Verdun. Malgré les fatigues et les dangers, malgré la grandeur des efforts qui ont été exigés de vous, je n’ai eu que des satisfactions. Au combat, vous avez été braves et pleins d’entrain ; au travail, vous avez été courageux et endurants. À tous, j’adresse du fond du cœur mes plus sincères remerciements. Aujourd’hui, le sort nous sépare. Notre beau régiment, dissous, est réparti dans d’autres unités et je prends le commandement d’un autre corps. Cette séparation est pour moi un véritable chagrin et je suis sûr que tous, vous en ressentez avec moi la tristesse, mais que tous aussi, vous l’acceptez avec calme et avec la volonté de prouver que vous comprenez la nécessité que nous imposent les circonstances. J’avais espéré vous conduire à la victoire. D’autres en sont chargés. Vous leur prêterez, comme à moi, votre plus entier concours et vous apportez dans vos nouveau corps toutes les qualités de bravoure, de discipline et d’endurance qui ont fait du 229e ce qu’il était : un régiment d’élite ; une des gloires de ma vie sera de l’avoir commandé. Nous sommes tous les soldats de France, quel que soit le numéro que nous portons au collet. Au revoir et vive la France. » Signé : GALBRUNER.

Sources et bibliographie

  • Archives militaires du Château de Vincennes.
  • Ă€ partir du Recueil d'historiques de l'Infanterie française (gĂ©nĂ©ral Andolenko - Eurimprim 1969).

Notes et références

  1. « Historique du 229 e Régiment d'infanterie durant 14/18 », sur chtimiste.com (consulté le ).
  2. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  3. http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Sites-et-vestiges-de-la-Grande-Guerre/monument-regiment-russe-sujet_1100_1.htm
  4. « cheminsdememoire.gouv.fr/page/… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).

Voir aussi

Articles connexes

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