150^e division de fusiliers motorisés

La première formation est créée en septembre 1939 dans le district militaire de Biélorussie, puis est engagée dans l'invasion soviétique de la Pologne en octobre 1939, dans la guerre d'Hiver contre la Finlande de décembre 1939 à mars 1940 et l'invasion de la Bessarabie contre la Roumanie en juin-juillet 1940. Suite à l'invasion allemande, la 150^e combat près d'Odessa en juillet 1941, bat en retraite via Kherson sur le Dniepr, jusqu'à Novochakhtinsk (près de Rostov-sur-le-Don). Elle participe ensuite à la contre-offensive soviétique en janvier 1942 (opération Barvenkovo–Lozovakaïa), puis surtout à la seconde bataille de Kharkov, attaquant au sein de la 57^e armée à Lozovaïa, avant que la contre-attaque allemande ne l'anéantisse.

La deuxième formation est mise sur pied dans le Kouzbass (dans l'actuel oblast de Kemerovo) en juillet 1942, à partir de travailleurs et de déplacés de force. Elle est affectée au front de Kalinine près de Bely, y attaquant d'octobre à décembre 1942. En janvier-février 1943, elle participe à la bataille de Velikié Louki, ce qui lui vaut d'être renommée la 22^e division de fusiliers de la Garde le 19 avril 1943.

La troisième apparait en septembre 1943, puis elle est affectée à la 3^e armée de choc, au sein de laquelle elle combat de Nevel jusqu'à Berlin. La mention honorifique Idritskaïa lui est rajoutée le 23 juillet 1944 après la reprise de la ville d'Idritsa (ru). La division a notamment pris Schneidemühl. Le 30 avril 1945, au côté de la 171^e division de fusiliers, la 150^e prend d'assaut le Reichstag, y plantant la bannière de la Victoire. La division est dissoute en décembre 1946.

La division est remise sur pied en 2016[7] - [8] - [9], avec garnison autour de Rostov-sur-le-Don. L'unité fait partie de la 8^e armée de la Garde, réinstaurée en 2017.

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