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1445 en santé et médecine

Événements

  • Inauguration de l'hôpital des Innocents (Spedale degli Innocenti), fondé en 1419 par l'Arte della Seta o di Por Santa Maria, corporation des métiers de la soie de Florence[1].
  • Après les attaques des Mamelouks sur Rhodes, les soldats qu'on ampute de la main à l'hôpital des Chevaliers reçoivent un certificat qui leur permet de n'être pas confondus avec les criminels condamnés à cette même mutilation[2].
  • Le roi Charles VII renonce à faire admettre à l'hôpital du Saint-Esprit la totalité des enfants trouvés à Paris ; se rangeant à l'avis des quatre gouverneurs, il ordonne que l'institution ne recevra que les orphelins nés en légitime mariage[3].
  • Le sultan Mahmûd Kalidjî fait construire à Mândû, dans le Malva en Inde, « un hôpital dirigé par son médecin personnel Mawlana Fazl Allah et équipé d'un service pour les fous[4] ».

Publication

  • 1443-1445 : en Corée sous la dynastie Chosun, compilation des trois cent soixante-cinq volumes de l'Assemblage classifié de prescriptions médicales, qui ne seront publiés qu'après une révision de plus de trente ans, en 1477[5].

Personnalité

Naissance

  • Gabriel de Zerbis (mort en 1505), pionnier de l'observation anatomique, auteur du De cautelis medicorum (« Des précautions [à prendre] avec les médicaments »), imprimé à Venise en 1495[7].

Décès

  • Cristoforo Barzizza (né vers 1390), médecin italien, professeur à Pavie, auteur d'un Introductorium ad opus practicum medicine, d'une Lectura super nono Almansoris Rasis (« Commentaire du neuvième livre du Traité de médecine dédié à Mansour par Rhazès[8] ») ou encore des Intentiones habende in febribus[9].
  • 1445 ou 1448 : Antonius Guainerius (né à une date inconnue), médecin de Padoue, professeur à Pavie, auteur d'ouvrages sur les « fièvres », les « maladies propres aux femmes », les « maladies de la tête[10] - [11] ».

Références

  1. (en) Antonella Gozzoli (trad. Catherine Frost), « Istituto degli Innocenti », Scientific Itineraries in Tuscany, Museo Galileo, 18 octobre 2017 [lire en ligne (page consultée le 1er février 2018)].
  2. Alain Demurger, Moines et Guerriers : Les Ordres religieux-militaires au Moyen Âge, Paris, Éditions du Seuil, coll. « L'Univers historique », (1re éd. 2002), 416 p. (ISBN 978-2-02-117356-7, lire en ligne).
  3. Annie Saunier, « De l'enfant à l'hôpital à l'hôpital pour enfants : Tentative d'analyse de l'élaboration d'une adaptation spécifique de l'hospitalisation pour l'enfant au tournant des XVe et XVIe siècles », Annales de démographie historique, no 1, , p. 295 (ISSN 0066-2062, lire en ligne).
  4. Fabrizio Speziale, Soufisme, religion et médecine en Islam indien, Paris, Karthala, , 312 p. (ISBN 978-2-8111-0412-2, lire en ligne), p. 34.
  5. Kang Yeonseoc (trad. Camille Richou), « Caractéristiques de la médecine coréenne basées sur une classification temporelle », Perspectives chinoises, no 3 « La Médecine chinoise », , p. 38 (lire en ligne).
  6. Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Marseille pour les années 1882 et 1883, Marseille, typ. et lith. Barlatier-Peissat, (lire en ligne), p. 360.
  7. (la) Gabriele de Zerbis, De cautelis medicorum, Venise, Christophorus de Pensis, , 1re éd. (lire en ligne).
  8. « Le Livre sur la médecine dédié à al-Mansur », dans la Bibliothèque numérique mondiale, 11 mai 2015 (lire en ligne).
  9. Marilyn Nicoud, Les Régimes de santé au Moyen Âge : Naissance et diffusion d'une écriture médicale en Italie et en France (XIIIe-XVe siècle), Rome, Publications de l'École française de Rome, (lire en ligne), chap. 7 : « Les Écritures de la diététique », § 51, n. 181.
  10. Guaynerius, Antonius (14..?-1445?), BNF 13485408.
  11. Marie-Henriette Jullien de Pommerol, « La Bibliothèque de l'université de médecine de Montpellier en 1506 », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 141, no 2, , p. 348 (lire en ligne).
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