Accueil🇫🇷Chercher

11e division d'infanterie coloniale

La 11e division d'infanterie coloniale est unité de l'armée française qui prend part à la Première Guerre mondiale. Elle combat avec l'Armée d'Orient, d'abord en Macédoine puis après-guerre en Hongrie.

11e division d'infanterie coloniale
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie coloniale
RĂ´le Infanterie
Ancienne dénomination 21e et 22e brigades mixtes d'infanterie coloniale
Guerres Première Guerre mondiale

Création et différentes dénominations

  • 29 aoĂ»t 1916 : formation de la 21e brigade mixte d'infanterie coloniale, puis de la 22e brigade mixte d'infanterie coloniale.
  • ConstituĂ©e le avec les 21e et 22e brigades coloniales, elle est affectĂ©e Ă  l'ArmĂ©e d'Orient.
  • : dissolution.

Les chefs de la 11e division d'infanterie coloniale

Historique des garnisons, combats et batailles

Composition

De novembre 1916 à janvier 1918, les 34e, 35e et 44e RIC forment la 21e brigade d'infanterie coloniale et le 2e bis de zouaves et le 42e RIC la 22e brigade d'infanterie coloniale. En janvier 1918, les brigades sont réorganisées : 34e et 35e RIC à la 21e brigade et 42e et 44e RIC à la 22e brigade[1].

1916

  • septembre 1916 : arrivĂ©e de la 21e brigade mixte Ă  Salonique, oĂą elle forme une division provisoire (DI provisoire GĂ©rĂ´me) avec la 33e brigade coloniale de la 17e DIC[2].
  • octobre 1916 : concentrĂ©e au dĂ©but d'octobre vers Banitsa, la 21e brigade mixte coloniale occupe, du 3 au 9 octobre, un secteur situĂ© Ă  l'ouest de KĂ©nali, puis dans la boucle de la TchĂ©rna; elle participe aux opĂ©rations de la 17e DIC et organise ensuite les positions conquises dans cette rĂ©gion[2].
  • novembre 1916 : constituĂ©e Ă  Toulouse, la 22e brigade mixte coloniale dĂ©barque Ă  Salonique dans le courant du mois de novembre 1916. Ses premiers Ă©lĂ©ments rejoignent la 21e brigade dans le courant du mois de dĂ©cembre[2].

1917

  • – : relève de la 21e brigade coloniale et des Ă©lĂ©ments de la 22e brigade coloniale, qui sont au front par des troupes italiennes, dans la rĂ©gion de la TchĂ©rna. Retrait du front et occupation d'un nouveau secteur, entre la TchĂ©rna et la route de Prilep (au nord de Monastir)[2].
  • – : engagĂ©e dans les Tentatives pour dĂ©gager Monastir : Prise du monastère et du village de Kerklina (16, 17 et ) ; puis organisation du front[2].
  • 12 – : retrait du front ; repos vers NĂ©gotchani et Kalenik (Ă©lĂ©ments maintenus en secteur devant Monastir)[2].
  • – : mouvement vers la boucle de la TchĂ©rna, dans la rĂ©gion de Polok ; repos[2].

1918

  • – : mouvement vers Barechani, et, Ă  partir du , occupation d'un secteur au nord-est de Monastir[2].
    • : des Ă©lĂ©ments de la 11e DIC sont envoyĂ©s en Thessalie.
  • – : retrait du front ; repos vers NĂ©govani[2].
  • – : mouvement vers Slivitsa. Ă€ partir du : occupation d'un secteur au nord de Bernik, vers Rapech et Mokavo. Ă€ partir du : extension du front au nord de Grounichta ; relève d'Ă©lĂ©ments serbes[2].
  • – : engagĂ©e en liaison avec des Ă©lĂ©ments serbes dans la rupture du front de MacĂ©doine : progression par Prilep sur Uskub, pris le (armistice bulgare) ; puis poursuite vers Katchanik, Pritchtina, Mitrovitsa et Nich. (Ă©lĂ©ments concentrĂ©s, le , Ă  Prilep). Ă€ partir du : mouvement par Ă©tapes vers SĂ©mĂ©ndria[3].
  • En : des Ă©lĂ©ments de la 11e DIC, sous les ordres du gĂ©nĂ©ral TraniĂ©, sont dĂ©tachĂ©s Ă  Fiume et Ă  Raguse[3].

Rattachements

Affectation organique : Armée d'Orient, de à [4].

L'entre-deux-guerres

  • Ă€ la fin , occupation du territoire hongrois, au nord du Danube (rĂ©gion de Tamicho Kovine), puis, en , du banat de TĂ©mĂ©svar. En mars, mouvement vers Lugos[3].
  • Dissolution de la DIC le [3].

Notes et références

  1. AFGG t. X-2, p. 972-973.
  2. AFGG t. X-2, p. 974.
  3. AFGG t. X-2, p. 975.
  4. AFGG t. X-2.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.