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1143 en santé et médecine

Fondations

  • Première mention de l'hôpital de Strasbourg, dans une charte de l'évêque Burchard qui date sa fondation de 1119 ; il sera transféré hors les murs en 1316, détruit en 1393 et rebâti en 1398 sur les lieux qu'occupe aujourd'hui le Nouvel Hôpital civil[1].
  • Cunégonde, abbesse de Saint-Trophime d'Eschau, en Alsace, fonde un hôpital « près de la route romaine (juxta stratam romanam), pour y recevoir les pauvres et les passants[2] ».
  • Fondation à Montpellier par Guilhem VI, seigneur du lieu, « de la léproserie Saint-Lazare, aussi appelée Castelnau », établissement qui, vers , « passe[ra] sous la double autorité du seigneur de la ville et de l’évêché de Maguelone[3] ».
  • Fondation à Molfetta nel Passato, dans les Pouilles en Italie du Sud, d'un hôpital placé sous l'invocation de saint Philippe et saint Jacques[4].
  • Vers 1143 : « lorsque l'abbesse de Saint-Trophime fonde son hôpital à Eschau, en Alsace, on présume que cesse d'exister l'hospice ou hôpital pour jeunes filles, veuves nécessiteuses et handicapées » que la fondatrice de l'abbaye d'Erstein, Ermengarde de Tours, impératrice d'Occident, avait fait établir à Krafft au milieu du IXe siècle[5].

Personnalités

Références

  1. Amédée Hennequin, « Étude sur l'histoire de la bienfaisance publique et privée dans la ville de Strasbourg, chap. 1er », Annales de la charité, vol. 7, , p. 55 (lire en ligne).
  2. Philippe-André Grandidier, Œuvres historiques inédites, vol. 2 : Histoire de l'Église de Strasbourg, livre 10e, Colmar, au bureau de la Revue d'Alsace, , 512 p. (lire en ligne), p. 432.
  3. Catherine Dubé, Un système de soins à l'échelle humaine : La Communalisation de l'assistance à Montpellier (XIIe-XVe siècles) (mémoire présenté pour obtenir la maîtrise ès arts (Histoire)), Université de Sherbrooke, , 96 p. (lire en ligne), p. 15.
  4. (it) « Cala San Giacomo, la chiesa e l'ospedale dei benedettini », Archivio storico, Molfetta nel Passato, [lire en ligne (page consultée le 8 septembre 2020)].
  5. Michel Berbach, « Les Origines de Krafft », dans Armand Graff (dir.), Erstein : Regard sur le passé, Erstein, Association culture et loisirs, (lire en ligne).
  6. Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Guillaume », p. 220, « Jean Borgaux », p. 367.
  7. Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Mathieu », p. 543.
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