1141 en santé et médecine
Chronologies
Fondations
- Fondation de la léproserie de la Madeleine, à Rennes, en Bretagne[1].
- Fondation à Venise en Italie de l'hôpital S. Clemente par Pietro Gatellessi sur la rive du canal Orfano (it)[2].
- Année supposée de la fondation d'une maladrerie par Aliénor d'Aquitaine au port de l'Hôpiteau, à Geay, sur la Charente[3].
- Année possible de la fondation de la léproserie Saint-Barthélemy de Douvres, dans le comté de Kent, au Sud-Est de l'Angleterre, « par un propriétaire terrien, pour deux de ses frères et pour les chanoines lépreux du prieuré augustin voisin[4] ».
Personnalités
- Mort d'Adalbert de Sarrebruck, successeur de son oncle Adalbert Ier au siège métropolitain de Mayence et à propos duquel son biographe, Anselme de Havelberg, en évoquant ses études de médecine dans sa Vita Adalberti II, livre « le premier témoignage connu sur l'existence d'une école de médecine à Montpellier[5] - [6] - [7] ».
- Fl. Baudouin, médecin, qui cède sa maison de Nogent-le-Rotrou à l'abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron, dans le Perche[6].
- Fl. Dultianus, médecin du roi de France Louis VII, « rangé, probablement à tort, parmi les médecins montpelliérains[8] ».
- -1141 : fl. Salomon, médecin, probablement d'origine juive et, selon Chéreau dans le Dictionnaire de Dechambre, au service de Philippe Ier, roi de France[8] - [9].
- 1141- : fl. Arnaud, médecin, cité dans une charte de l'abbaye Saint-Étienne de Baignes en Saintonge[6].
Références
- Jean Ogée et al., Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 2, Rennes, Molliex, (1re éd. 1778-1780), 986-[4] (lire en ligne), p. 580.
- (it) Ludovico Antonio Muratori, Giosuè Carducci (éd.) et al., Rerum Italicarum scriptores : Raccolta degli storici italiani dal cinquecento al millecinquecento, vol. 12, Bologne, Nicola Zanichelli, (1re éd. 1728) (lire en ligne), p. 609 et 658.
- Monique Perrogon (ill. M. A. Pilard), Promenade… au pays du temps jadis : Entre Charente et Arnoult, Foucher, , 195 p. (lire en ligne), Geay : Le Port de l'Hôpiteau, p. 60.
- Bruno Tabuteau, « La Lèpre dans l'Angleterre médiévale : À propos d’un livre récent [compte rendu, référence : (en) Carole Rawcliffe, Leprosy in Medieval England, Woodbridge, The Boydell Press, , XIII-421 p., 1 vol. in-8° (ISBN 978-1-84383-454-0)] », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 87, no 2, , p. 402 (lire en ligne).
- Meyer A. Halévy, « Contribution à la proto-histoire de la médecine montpelliéraine : Ibn-Zabarra et les relations hispano-languedociennes au XIIe siècle », dans Gad Freudenthal et Samuel Kottek (dir.), Mélanges d'histoire de la médecine hébraïque : Études choisies de la Revue d’histoire de la médecine hébraïque (1948-1985), Leyde, Brill, coll. « Études sur le judaïsme médiéval » (no 24), , 591 p. (ISBN 90-04-12522-1, lire en ligne), p. 104.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Adalbert de Sarrebruck », p. 5, « Baudouin », p. 64, « Arnaud », p. 41.
- Ernest Wickersheimer, Guy Beaujouan (éd.) et Danielle Jacquart, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Adalbert de Sarrebruck », p. 10.
- André Finot, « Les Médecins des rois capétiens », Histoire des sciences médicales, vol. 7, no 3, , « Dultianus », p. 235, « Salomon », p. 234 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Salomon », p. 727.
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