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1127 en santé et médecine

Événement

  • Première occurrence connue, à Venise, de l'emploi du mot « quarantena » (du latin « quarantenaria ») au sens médical[1].

Fondations

  • À Bruxelles, en Flandre, un hôpital pour les pauvres (hospitalitium pauperum), établi près de la collégiale et placé sous le patronage de la Vierge et des Douze Apôtres, est mentionné dans une charte de Burchard, évêque de Cambrai[2].
  • À Falaise, en Normandie, fondation par Godefroy d'un hôpital « placé au milieu des champs, entre Falaise et Guibray, hors l'enceinte de la ville », et qui deviendra l'abbaye Saint-Jean[3].
  • Fondation d'un hospice de pèlerins à Bourbon-Lancy en Bourgogne sous le patronage de saint Jean[4].
  • Fondation – la première connue et toujours existante de son genre en Allemagne – du fonds hospitalier Saint-Benoît de Lunebourg (Hospitalfonds St. Benedikti in Lüneburg), aujourd'hui géré par la chambre monastique de Hanovre (Klosterkammer Hannover[5]).
  • Vers 1127 : Sancho de Larrosa (es), évêque de Pampelune, fait construire au col de Roncevaux un hôpital de pèlerins, au service duquel il fonde une communauté de chanoines réguliers[6].
  • 1127- : un couple de pèlerins de Brême « fonde à Jérusalem un hôpital réservé aux soins et au repos de leurs compatriotes », acte qui peut être tenu pour fondateur de l'ordre hospitalier des Teutoniques, que le pape Célestin III ne prendra officiellement sous sa protection qu'en [7].

Publication

  • Stéphane de Pise dénonce la supercherie de son maître Constantin l'Africain qui a signé de son propre nom un traité dont il ne donnait que la traduction latine : le Kitâb al-mâlikhûliya (« Livre de la mélancolie ») d'Ishaq Ibn Imran, ouvrage qui gardera par ailleurs « jusqu'à Pinel, à la fin du XVIIIe siècle, une influence indirecte sur les études de la mélancolie[8] ».

Références

  1. Yann Auxéméry et Cyril Tarquinio, « Le Confinement généralisé pendant l'épidémie de Coronavirus : Conséquences médico-psychologiques [etc.] », Annales médico-psychologiques (Paris), , p. 5 (lire en ligne), source : (en) Kira Newman, Shutt Up : Bubonic Plague and Quarantine in Early Modern England (Senior Essay submitted ot the departement of History), Yale University, (lire en ligne), p. 1.
  2. Thibault Jacobs, « Des hôpitaux de métiers à Bruxelles ? : Nouvelles perspectives sur la charité et la bienfaisance en milieu urbain à la fin du Moyen Âge », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 91, no 2 « Histoire médiévale, moderne et contemporaine », , p. 219 (lire en ligne).
  3. Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 2, Paris et Caen, Derache ; Dumoulin, et A. Hardel, (lire en ligne), « Falaise », p. 477.
  4. Aurore-Diane Simon et Vincent Tabbagh (dir.), Implantations, activités et relations d'établissements d'assistance en Bourgogne à la fin du Moyen Âge, t. 1 : Sources, bibliographie et analyse (1re partie) (thèse de doctorat en histoire du Moyen Âge), Université de Bourgogne, (lire en ligne), p. 154 et 163.
  5. (de) Manuel Meyer, Der gesellschaftliche Wert von Stiftungen : Eine wolkswirtschaftliche Analyse steuerbegünstigter Stiftungen, Wiesbaden, Springer Gabler, , 234 p. (ISBN 978-3-658-07825-6, lire en ligne), n. 11, p. 9.
  6. (es) José Goñi Gaztambide (es), « La Reforma de los canónigos de Roncesvalles en el siglo XIV », Hispania Sacra, vol. 9, , p. 153 (lire en ligne).
  7. Laurent Dailliez, Les Chevaliers teutoniques, Paris, Librairie académique Perrin, , 290 p. (ISBN 2-262-00160-X, lire en ligne), chap. 1 : « Sainte-Marie-des-Allemands », p. 7.
  8. Joëlle Ricordel, « Innovations en médecine arabe entre les IXe et XIIIe siècles », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 98, no 370, , p. 243 (lire en ligne).
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