1100 en santé et médecine
Chronologies
Divers
- Fondation par Archimbaud Le Blanc de l'hospice d'Aigueperse, en Auvergne, qui sera transformé en 1288 en chapitre séculier par Hugues d'Arcy, évêque d'Autun[1] - [2].
Publications
- Compilation de préceptes de l'école de Salerne longtemps attribuée au seul Jean le Milanais, le Regimen scholae Salernitanae est présenté à Robert Courteheuse venu se faire soigner d'une blessure reçue en Palestine[3].
- Vers 1100 :
- Une équipe de médecins de Salerne compose le Grand Antidotaire (Antidotarium magnum), ouvrage « qui compte plus de mille formules qui sont empruntées aussi bien à la pharmacopée gréco-arabe qu'à la Mönschsmedizin [« médecine monastique »] du Haut Moyen Âge » et qui sera abrégé au XIIIe siècle sous le titre et l'attribution d'Antidotaire de Nicolas (Antidotarium Nicolaï[4]).
- Archimatthaeus rédige son traité De adventu medici ad ægrotum, « sur la manière dont le médecin doit se comporter auprès des malades[5] - [6] ».
Personnalités
- Fl. Hildegaire, médecin, cité dans une charte de l'abbaye Saint-Serge d'Angers[7].
- Vers 1100 : fl. Engebaud, médecin, chanoine du Mans, propriétaire à Lucé[7].
- 1045-1100 : fl. Jean Surdus, médecin d'Henri Ier, roi des Francs[8].
- 1080-1100 : fl. Jean, médecin dont le frère est cité dans une charte de l'abbaye Saint-Vincent du Mans[7].
- -1100 : entre ces deux dates, Trotula († ), Garioponto (it) (fl. -) et Constantin l'Africain (-) enseignent à Salerne[9].
Naissance
- Vers 1100 :
- Al Idrissi (mort vers ou en -), géographe, botaniste et médecin arabe, auteur d'une importante pharmacopée mentionnée sous divers titres, dont celui de Kitāb al-Jāmiʿ li-ṣifāt aštāt al-nabāt wa ḍurūb anwāʿ al-mufradāt (« Livre des propriétés de diverses plantes et remèdes variés »), où les noms sont donnés en plusieurs langues, dont le syriaque, le grec, le persan, le hindi, le latin ou le berbère[10].
- Hugues de Fouilloy (mort en ), auteur d'un ouvrage sur l’étiologie et le traitement des troubles mentaux, le De medicina animae (« De la médecine de l'âme »), rédigé entre et , « texte remarquable, bien qu'inachevé[11] ».
Décès
Références
- Ferdinand de La Roche La Carelle, Histoire du Beaujolais et des sires de Beaujeu, suivie de L'Armorial de la province, Lyon, impr. de Louis Perrin, , 432 p. (lire en ligne), « État alphabétique des paroisses du Beaujolais : Aigueperse, et St-Bonnet-des-Bruyères », p. 6-8.
- Jean-Pierre Guitton, « Le Chapitre collégial Sainte-Marie-Madeleine d'Aigueperse sous l'Ancien Régime », dans Au contact des Lumières : Mélanges offerts à Philippe Loupès, Presses universitaires de Bordeaux, , p. 31-40.
- E[rnest] G[régoire], « Jean le Milanais », dans Jean-Chrétien-Ferdinand Hœfer (dir.), Nouvelle biographie universelle depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, t. 26, Paris, Firmin didot frères, fils et Cie, (lire en ligne), col. 560.
- Liliane Plouvier, « L'Introduction du sucre en pharmacie », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 47, no 322, , p. 206-207 (lire en ligne).
- Emmanuel Chauvet, La Philosophie des médecins grecs, Paris, Ernest Thorin, , LXXXIX-604-[1] (lire en ligne), chap. 2 : « Morale hippocratique », p. 49.
- (en) Loren C. MacKinney, « Medical Ethics and Etiquette in the Early Middle Ages : The Persistence of Hippocratic Ideals », Bulletin of the History of Medicine, vol. 26, (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Hildegaire », p. 296, « Engebaud », p. 129, « Jean », p. 343.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Jean Surdus », p. 488.
- Eugène-Humbert Guitard, « Histoire sommaire de la littérature pharmaceutique des origines à 1800 », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 23, no 92, , p. 203 (lire en ligne).
- Anneliese Nef, « Al-Idrīsī : Un complément d’enquête biographique », dans Henri Bresc (dir.) et Emmanuelle Tixier du Mesnil (dir.), Géographes et voyageurs au Moyen Âge, Nanterre, Presses universitaires de Paris Nanterre, , 274 p. (ISBN 978-2-84016-066-3, lire en ligne), § 27, § 13 (n. 26) et § 18 (n. 31).
- Jean-Marie Fritz, Le Discours du fou au Moyen Âge (XIIe et XIIIe siècles) : Étude comparée des discours littéraire, médical, juridique et théologique de la folie, Paris, Presses universitaires de France, , 416 p. (ISBN 2-13-044525-X, présentation en ligne).
- Ottilia De Marco, Giorgio Nebbia et Elsa-Maria Pizzoli Mazzacane, « Ibn Jazla et les Connaissances de l'Islam médiéval en sciences naturelles », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 26, no 243, , p. 250 (lire en ligne).
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