Accueil🇫🇷Chercher

ĂŽlot Saint-Germain

L'îlot Saint-Germain est un îlot urbain situé dans le quartier des Invalides, dans le 7e arrondissement de Paris, au cœur de l'ancien faubourg Saint-Germain.

La tour de l'horloge, 231 boulevard Saint-Germain, à l'angle avec la place Jacques-Bainville et la rue de Solférino. Gravure d'Hubert Clerget dans Le Monde illustré, 1877.
La façade du 231 boulevard Saint-Germain en 2014.

Il est encadré par la rue de Bourgogne, la rue de l'Université, la rue de Bellechasse, la rue Saint-Dominique, et le boulevard Saint-Germain.

Historique

L'îlot Saint-Germain était à l'origine un couvent, fondé en 1640 par la congrégation des Filles de Saint-Joseph[1]. Avec la Révolution, les religieuses sont expulsées de leurs bâtiments et seront remplacées quelques années plus tard par les services du ministère de la Guerre[2]. De nouveaux bâtiments sont construits, dont la façade principale lors du percement du boulevard Saint-Germain entre 1867 et 1877[3].

Avec l’inauguration de l’Hexagone Balard, qui rĂ©unit les Ă©tats-majors, le site est mis en vente. La mairie de Paris se porte acquĂ©reur en de la moitiĂ© de la superficie libĂ©rĂ©e, dans le cadre d’un accord global qui inclut d'autres sites comme ceux d’Agro-Paris Tech ou de Science Po Paris[4] - [5]. Les 17 000 m2 de locaux de l’îlot Saint-Germain ont Ă©tĂ© cĂ©dĂ©s pour 29 millions d’euros, et après des travaux qui doivent s’étaler jusqu’en 2023, accueillera 254 logements sociaux ainsi qu’une salle de sport municipale et une crèche de 68 berceaux[6].

En 2019, la partie Est de l’îlot, quant à elle, est finalement acquise par le fonds Constellation Hotels, possédé par la Qatar Investment Authority. Le ministère des Armées conserve cependant la partie restante, à l'Ouest (soit les hôtels de Brienne et de Bourbon-Busset ainsi que les bâtiments de la Lionne et des Jardins)[7], notamment pour sa proximité avec l'Assemblée nationale[8].

Une partie des locaux sert d’hébergement aux soldats de l’Opération Sentinelle.

Notes et références

  1. « Retour sur les origines de l’îlot Saint-Germain : le couvent des Filles de Saint-Joseph (1640-1790) », sur ilotsaintgermain.fr.
  2. « L’installation du ministre de la guerre à l’hôtel de Brienne (1814) et de ses services dans les bâtiments de l’ancien couvent des filles de Saint-Joseph (1804) », sur ilotsaintgermain.fr.
  3. « Le percement du boulevard Saint-Germain et la construction des nouveaux bâtiments sur le boulevard (1867-1877) », sur ilotsaintgermain.fr.
  4. Nathalie Brafman et BĂ©atrice JĂ©rĂ´me, « Hidalgo signe un accord avec l’État pour faire 2 000 logements sociaux Ă  Paris », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  5. Arrêté du autorisant la cession amiable d'un ensemble immobilier, dénommé Ilot Saint-Germain, sis 231, bd Saint-Germain, 73-75, rue de l'Université, 2-4, place Jacques-Bainville et 8, rue Saint-Dominique à Paris 7e, JORF no 126 du , texte no 26, NOR CPAE1914006A, sur Légifrance.
  6. Jean-Bernard Litzler, « L’ancien ministère de la Défense va accueillir 254 logements sociaux », sur immobilier.lefigaro.fr, Le Figaro, .
  7. Guillaume Gouot, « L'Îlot Saint-Germain conquis par un Qatari », sur CFNEWS IMMO & INFRA, (consulté le ).
  8. Laurent Lagneau, « Le ministre de la Défense ne devrait pas s'installer à Balard », sur Opex360, (consulté le ).

Bibliographie

  • MichaĂ«l Bourlet, « L'Ă®lot Saint-Germain au tournant des XIXe et XXe siècles », Revue historique des armĂ©es, no 248,‎ , p. 3–11 (lire en ligne).
  • Olivier Liardet, « Le ministère de la Guerre : Des bureaux de la guerre Ă  l'Ă®lot Saint-Germain », Livraisons d'histoire de l'architecture, no 8,‎ 2e semestre 2004, p. 63–80 (DOI 10.3406/lha.2004.981).
  • Cour des comptes, « Le bilan des cessions immobilières parisiennes du ministère des armĂ©es », Rapport d'observations dĂ©finitives,‎ (lire en ligne).
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.