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Îles de la Compagnie Royale

L'île ou les îles de la Compagnie Royale est une île ou un groupe d'îles fantômes situées au sud-ouest de la Tasmanie et autour du 50e parallèle sud et entre 143° et 147° de longitude est. Elles auraient été signalées à l'origine par une frégate espagnole de la Compagnie royale des Philippines en 1803 mais leur origine reste mystérieuse car le journal de bord de l'expédition ne rapporte aucun signalement. Elles commencent pourtant à apparaître sur des cartes nautiques à partir de 1812. À partir 1820, et pendant un siècle environ, les îles sont recherchées sans succès par de nombreux navigateurs dont Bellingshausen ou Dumont d'Urville. Elles apparaissent dans de nombreuses cartes au cours du XIXe siècle et jusqu'au début du XXe siècle avant d'être définitivement considérées comme inexistantes.

détail d'une carte montrant île de la Compagnie Royale

Histoire

Une origine espagnole mystérieuse

La première mention connue des îles est une carte d'Océanie dressée en 1812 par le cartographe sévillan José Espinosa y Tello. Un groupe de trois îles (une longue et deux petites à l'ouest) y sont dessinées à la position 49°30'S et 149°E de Cadix (soit 49° 30′ S, 143° 00′ E) avec la mention « îles de la Compagnie Royale, vues par la frégate San Rafael le 18 mars 1803 »[1] - [note 1].

Le voyage concernant les îles de la Compagnie Royale est celui que le San Rafael (alias La Pala[2]) effectue en 1803 de Manille à Callao, sous le commandement du lieutenant Miguel de la Sierra (es)(1763-1827)[3]. L'objectif est de déterminer si le voyage par le sud de l'Australie est possible et quel en serait est la meilleure saison[2]. Mais le signalement d'une île n'a pas été retrouvé. Le mystère demeure donc sur l'« invention » des îles. S'agissait-i d'un iceberg pris pour une île ?

Les îles apparaissent ensuite dans les cartes nautiques officielles espagnoles de 1861[4], 1873[5] et 1884[6], avec la mention de leur découverte par le San Rafael en 1803. À partir de 1884 (probablement pour se conformer aux cartes nautiques de l'amirauté britannique à partir de 1857[7]) les îles sont déplacée au sud du 50e parallèle et avec la mention « (D) » (douteuse)[6].

Une littérature tardive rapporte parfois que les îles auraient été découvertes en 1776[8] - [9] ou 1772[10]. Mais ces dates sont assurément fausses puisque les cartes espagnoles ne positionnent aucune île avant 1812 et surtout que la Compagnie royale des Philippines n'a été fondée qu'en 1785[11].

Les premières mentions hors-Espagne

La carte anglaise dressée par Aaron Arrowsmith en 1814[12] - [13] reprend l'aspect et les indications de la carte espagnole de 1812. C'est cette carte qui accompagne l'amiral russe Fabian Gottlieb von Bellingshausen lors de son expédition dans les mers australes entre 1819 et 1821[13].

Quelques années plus tard, les îles apparaissent sur une carte française de 1820 réalisée par Adrien-Hubert Brué sous la mention « Î. de la Compagnie R.[14] ». Le même auteur réalise deux autres cartes en 1821 et 1822 comportant les îles[15] - [16]. Les îles apparaissent ensuite sous la mention « R. Companys Is » sur une carte américaine gravée à Philadelphie en 1827[17]. Une carte française de 1834 montre en revanche les îles sous un nom hybride étrange : « I. Real Company », mélangeant l'anglais et l'espagnol[18]. Dumont d'Urville les cite sous leur nom anglais de « Royal-Company » dans son texte de 1846[19].

L'île n'est pas présente dans les recueils de tables nautiques du Bowditch's American Practical Navigator de 1826[20] ni dans les Tables des principales positions géonomiques du globe établies par Philippe Jean Coulier en 1828[21]. Il faut attendre 1835 pour qu'elles apparaissent dans les tables géographiques d'un guide de navigation écrit par l'anglais John William Norie (en) avec des coordonnées précises : « Royal Company's Island : 49° 40′ S, 142° 10′ E », ce qui tend à montrer un signalement antérieur assez précis non connu[22]. Elle est ensuite mentionnée dans un recueil de tables géographiques en 1843[23].

Une succession de recherches négatives

Dans son ouvrage relatant son expédition dans les mers australes entre 1819 et 1821, l'amiral russe Fabian Gottlieb von Bellingshausen indique qu'il recherche les îles (qu'il nomme en russe « Компанейский остров », soit « île de la Compagnie »[24]) en se référant à une carte mentionnant leur position[25]. Il s'agit de la feuille no 7 de l'édition de 1814 de la carte de l'océan Pacifique d'Arrowsmith que le navigateur russe achète en Grande-Bretagne en août ou septembre 1819 pour préparer son expédition[13]. Les deux voiliers de Bellingshausen, le Vostok et le Mirin naviguent séparément à la position supposée des îles en mars 1820, sans rencontrer de terre[25] - [24]. Le 23 mars 1820, le navire de Bellinghaussen est à 49°39' 142°47', position qu'il estime être exactement celle de la carte d'Arrowsmith. Le temps est assez clair pour distinguer à 30 miles, mais il ne distingue rien[25].

Lors d'une traversée en 1820, les vaisseaux Elizabeth and Mary (capitaine John Beveridge)[26], Regalia (capitaine F. Dixon) et Robert Quayle (capitaine James Leslie) visitent l'île Macquarie mais ne peuvent trouver l'île de la Compagnie Royale[27].

Jules Dumont d'Urville connaît l'île puisqu'il la mentionne dans sa propre carte de 1834[18]. Il la cherche lors de son passage dans la région en 1840. Il ne trouve rien malgré un horizon dégagé et évoque une confusion possible avec un iceberg[19] :

« Le 11 [janvier 1840], nous avions dépassé le cinquante-unième parallèle sud ; nous nous trouvions alors sur la position assignée par plusieurs hydrographes à l'île Royal-Company. Malgré nos recherches et un horizon des plus favorables, nous n’aperçûmes pas la terre. Il est probable que cette île, si elle existe, est mal placée. Du reste, il doit arriver souvent que, dans les années où les régions glaciales sont favorisées par un été très chaud, de fortes débâcles ont lieu, et alors des îles de glace ont pu fréquemment être entraînées jusque par le 50e parallèle de latitude sud, et être signalées comme de nouvelles découvertes. Souvent les îles de glace, suivant la quantité de lumière qu'elles reçoivent, présentent des teintes bizarres qui leur donnent l'aspect de rochers isolés. »

Pour ajouter à la confusion, Dumont d'Urville est parfois crédité de la découverte des îles[28] - [10], alors qu'il est l'un des premiers à en contester l'existence[19] - [29].

Un an jour pour jour après le passage de Dumont d'Urville, l'expédition Wilkes comprenant 4 navires américains navigue à la position des îles le 11 janvier 1841, sans apercevoir de terre[30] - [31]. En 1894, le navire norvégien d'exploration Antarctic dirigé par Henryk Bull échoue également à trouver une terre[32] - [33]. En 1904, William Wharton (en), hydrographe de l'amirauté britannique, rédige une note où figure la liste des navires qui sont passés près de la position sans voir les îles : le Pakeha en 1892 et 1902, le Crusader en 1893, le Rangatira en 1894, 1895 et 1899, le Maori en 1895, le Matatua en 1899 et en 1900, le Kaamea en 1901[34]. Sa conclusion est sans appel : il est évident qu'aucune terre n'existe où les cartes montrent les îles, et qu'elles doivent être désormais retirées des publications de l'amirauté[34] - [35].

Carte de l'expédition du Nimrod en 1909 à la recherche de plusieurs îles fantômes, dont celle de la Compagnie Royale

Malgré cet avis, d'autres expéditions vont continuer à rechercher les îles. En 1909, le Nimrod de Shackleton passe sur la position et ne peut distinguer aucune terre[36]. À la fin du mois de mai 1912, le navire Aurora quitte Port Kembla, au sud de Sydney avec un chargement de charbon. La cargaison doit être débarquée à l'île Macquarie, mais le navire doit auparavant naviguer dans les eaux au sud-ouest de la Tasmanie à la recherche des îles de la Compagnie Royale. Elles ne sont pas retrouvées, malgré une recherche active[37] - [32]. Le 12 octobre 1920, c'est au tour du navire scientifique, Carnegie, de se trouver à un mile de la position supposée, sans rien apercevoir dans un rayon de 40 miles (environ 74 km)[38] - [28]. Il est à nouveau proposé que le signalement original était celui d'un iceberg[39].

En 1935, un projet de recherche est de nouveau envisagé puis refusé par la Geographical Society of New South Wales comme une perte de temps[10] - [8].

Modification de la latitude

Les premières cartes et les recherches des premiers explorateurs situent systématiquement les îles au nord du 50e parallèle, à environ 49°30'S. À partir du milieu du XIXe siècle, la latitude va de plus en plus souvent être déplacée au-delà du 50e parallèle, à environ 50°30'S. La modification semble suivre les cartes nautiques de l'amirauté britannique de 1857[7] puis américaine en 1859[40]. Il est possible que des baleiniers aient signalé l'île en novembre 1840 à 50° 40′ S, 142° 36′ E mais ce signalement n'a pu être retrouvé.

Persistance des îles dans les cartes

Malgré l'absence de signalement, l'île va continuer à être présente sur de nombreuses cartes et à servir de repère géographique, par exemple en 1908 dans une publication scientifique sur la faune marine[41] - [note 2]. Leur présence va se maintenir longtemps sur les cartes, jusqu'au début du XXe siècle.

Les auteurs sont également assez changeant sur le nombre d'îles. Les premières cartes reportent un groupe de trois îles, mais Bellinghausen et Dumont d'Urville parlent plutôt d'une seule île, avant que le pluriel ne domine à nouveau sur les cartes et les textes à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle. Il a été remarqué qu'en l'absence du signalement original, aucune mention n'a jamais été retrouvée d'un navire ayant vu les îles[42].

Les doutes sur l'existence de l'île n'empêchent pas le Royaume-Uni de revendiquer sa souveraineté sur ces terres à la fin du XIXe siècle[43], prétentions confirmées par certaines cartes du début du XXe siècle[44] - [45].

Canular

En 2021, un site imagine que les îles de la Compagnie Royale ont été retrouvées : elles sont désormais renommées les îles New Weddington et sont devenues une micro-nation[46].

Cartographie

Les diverses localisations proposées de l'île sont visualisables sur la carte OpenStreetMap ci-contre.

Série de cartes contenant une mention de l'île de la Compagnie Royale, présentées par ordre chronologique :

Date nom de l'île sur la carte Carte Position approximative sur la carte Image ou référence et lien
1812 Ilas de la Rl Compania vista por la Fragata Sn Rafael en 18 de Marzo de 1803, trois îlots Carta náutica de Oceanía, Carte espagnole par José Espinosa y Tello 49° 30′ S, 143° 00′ E carte en ligne[1]
1814 R. Company's Is. seen by the Spanish Ship Raphael, trois îlots Sheet 7: Chart of the Pacific Ocean, Carte anglaise par Aaron Arrowsmith 49° 40′ S, 143° 00′ E carte en ligne[12]
1820 Î. de la Compagnie R., trois îlots Mappemonde en deux hémisphères, Carte française par Adrien-Hubert Brué 49° 40′ S, 146° 00′ E carte en ligne sur le site Gallica[14]
1827 R. Companys Is, plusieurs îlots The World on Mercator projection, Carte américaine 49° 30′ S, 143° 00′ E
1831 Royal Companys I Chart of the World on Mercator's projection, Carte anglaise 49° 30′ S, 144° 00′ E
1832 I. de la Compie Royale Mappe-monde suivant la projection de Mercator., Carte française 49° 30′ S, 146° 00′ E
1834 Is Real Compagny : plusieurs îlots, mélange de nom espagnol et anglais Carte Générale De L'Océan Pacific Dressée par M.M. D'Urville et Lottin d'après les reconnaissances de la Corvette l'Astrolabe et les decouvertes les plus récentes 1833. Revue en 1834, Carte française 49° 45′ S, 145° 00′ E carte en ligne[18]
1849 König Compagnie I. Der Grosse Ocean und Australien 1849, Carte allemande 50° 00′ S, 144° 00′ E
1852 Is de la Compagnie Rle Carte de l'Océanie, carte française 49° 40′ S, 142° 30′ E
1855 Kgl Compagnie I. Australia und Polynesia, Carte allemande 49° 30′ S, 146° 00′ E
1859 Royal Company Is Pacific Ocean, Carte nautique américaine 50° 30′ S, 144° 00′ E
1862 Kön Compagnie I. Australien und Polynesien, Carte allemande 49° 30′ S, 146° 00′ E
1870 Royal Company In : plusieurs îlots dessinés Nueste Karde der Erde, Carte allemande 49° 30′ S, 144° 00′ E
1873 Ila de la Rl Compania vistas por la Fragata Sn Rafael en 1803 : plusieurs îlots dessinés Carta general de Océano Pacífico Parte occidental, Carte nautique espagnole 49° 30′ S, 143° 00′ E carte en ligne[5]
1890 Royal Kompany In Ozeanien, Carte allemande 50° 30′ S, 143° 00′ E
1891 Royal Company In Süd-Polar-Karte, Carte allemande 50° 30′ S, 143° 00′ E
1898 Royal Company In Il grande Oceano, Carte italienne 50° 20′ S, 144° 00′ E
1912 Royal Company Süd-Polar-Karte, Carte allemande 50° 30′ S, 143° 00′ E
1913 Carte russe 50° 30′ S, 143° 00′ E

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes

  1. « Ilas de la Rl Compania vista por la Fragata San Rafael en 18 de Marzo de 1803 »
  2. « S. Australian Area : All waters within the 100 fathom line round Australia south of 32° S. and Tasmania, and round Royal Company Island. »

Références

  1. (es) José Espinosa y Tello, Carta náutica de Oceanía / construida por Dn José de Espinosa, (lire en ligne)
  2. (es) Derrota que deberá seguir desde el puerto de Manila hasta el Callao de Lima el navio de la Real Compañía de Filipinas que se despacha para esta expedición y debe salir en primeros de enero de 1803, (lire en ligne)
  3. (en) Geoffrey Carpentier, Antarctica, First Journey, The Traveller's Resource Guide, Hidden Brook Press, , 359 p. (ISBN 9781897475362, lire en ligne), p. 186
  4. (es) Carta Esférica del Océano Indico, (lire en ligne)
  5. (es) Carta general de Océano Pacífico Parte occidental, Almirantazgo por la Sección de Hidrografía, (lire en ligne)
  6. (es) Carta Esférica del Océano Indico, (lire en ligne)
  7. (en) Pacific Ocean Sheet 9. Western Australia to Tasmania, (lire en ligne)
  8. (en) Francis J. Bayldon, « The royal company islands », Australian Geographer, vol. 2, no 7, , p. 27-30 (DOI https://doi.org/10.1080/00049183508702139, lire en ligne)
  9. (en) R. K. Headland, L C Bliss, A C Clarke, Brian B. Roberts, D J Drewry, M A P Renouf, D W H Walton, P J Williams, Chronological List of Antarctic Expeditions and Related Historical Events, Cambridge University Press, , 730 p. (ISBN 9780521309035, lire en ligne), p. 115
  10. (en) « pas de titre », Society Magazine, The Bulletin sections, (lire en ligne)
  11. (en) John White, A Voyage To Cochin China, (lire en ligne), p. 129
  12. Aaron Arrowsmith, Sheet 7: Chart of the Pacific Ocean, (lire en ligne)
  13. (en) Rip Bulkeley, « Bellingshausen in Britain: Supplying the Russian Antarctic expedition, 1819 », The Mariner's Mirror, vol. 107, no 1, , p. 40-53 (DOI https://doi.org/10.1080/00253359.2021.1845511, lire en ligne)
  14. Adrien-Hubert Brué, Mappemonde en deux hémisphères, Chles. Simenneau (Paris), (lire en ligne)
  15. Adrien-Hubert Brué, Carte générale du globe terrestre, J. Goujon et J. Andriveau (Paris), (lire en ligne)
  16. Adrien-Hubert Brué, Carte de l'Océanie ou cinquième partie du monde, J. Goujon (Paris), (lire en ligne)
  17. A. Finley, Carte américaine gravée à Philadelphie, (lire en ligne)
  18. M.M. D'Urville et Lottin, carte Générale De L'Océan Pacific Dressée par M.M. D'Urville et Lottin d'après les reconnaissances de la Corvette l'Astrolabe et les découvertes les plus récentes 1833. Revue en 1834, (lire en ligne)
  19. Jules Dumont d'Urville, Voyage au Pôle Sud et dans l'Océanie, sur les corvettes "l'Astrolabe" et "la Zélée", vol. 8, Gide (Paris), (lire en ligne), p130
  20. (en) Bowditch's American Practical Navigator, (lire en ligne), p. 288
  21. Philippe Jean Coulier, Tables des principales positions géonomiques du globe, (lire en ligne), p. 223
  22. (en) John William Norie (en), A complete epitome of practical navigation, (lire en ligne), p. 333
  23. (en) James Griffin (Teacher of navigation), A complete epitome of practical navigation and nautical astronomy; including a journal of a voyage from London as far as Madeira, Londres, Blachford and Imray, , p. 308
  24. (ru) Ф. Ф. Беллинсгаузен, Двукратные изыскания в Южном Ледовитом океане и плавание вокруг света в продолжение 1819, 20 и 21 годов, совершенные на шлюпах "Востоке" и "Мирном" под начальством каштана БЕЛЛИНСГАУЗЕНА командира шлюпа "Восток" Шлюпом "Мирным" начальствовал лейтенант ЛАЗАРЕВ, Moscou, Государственное издательство географической литературы, (lire en ligne)
  25. (en) Fabian Gottlieb von Bellingshausen, The Voyage of Captain Bellingshausen to the Antarctic Seas, 1819-1821, translated from the Russian Volume I, Taylor & Francis, 298 p. (ISBN 9781317012481, lire en ligne)
  26. (en) Robert McNab, Murihiku, A History of the South Island of New Zealand and the Islands Adjacent and Lying to the South, from 1642 to 1835, Cambridge University Press, , 550 p. (ISBN 9781108039994, lire en ligne), p. 189
  27. (en) R. K. Headland, L C Bliss, A C Clarke, Brian B. Roberts, D J Drewry, M A P Renouf, D W H Walton, P J Williams, Chronological List of Antarctic Expeditions and Related Historical Events, Cambridge University Press, , 730 p. (ISBN 9780521309035, lire en ligne), p. 115
  28. « Une énigme géographique », Le Sémaphore algérien, (lire en ligne)
  29. M. Aubert de la Rue, « Les îles dans la Géographie : II- Les îles fantômes et les îles éphémères », Bulletin de la Société de géographie de Lille, no 78, , p. 2-10 (lire en ligne)
  30. (en) « The Antarctic Continent », The Courier (Hobart, Tasmanie), , p. 3 (lire en ligne)
  31. Mill & Bartholomew 1905, p. 201.
  32. (en) R. K. Headland, « Principal Expeditions during the Heroic Age of Antarctic Exploration », The James Caird Society Journal, no 5, , p. 65-76 (lire en ligne [PDF])
  33. (en) Henryk Bull, The Cruise of the Antarctic to the South Polar Regions, Cambridge University Press, , 282 p. (ISBN 9781108041867, lire en ligne), p. 112
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Bibliographie

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  • (en) Hugh Robert Mill & John George Bartholomew, The siege of the South pole; the story of Antarctic exploration, Alston Rivers, (lire en ligne)
  • (en) Francis J. Bayldon, « The royal company islands », Australian Geographer, vol. 2, no 7, , p. 27-30 (DOI https://doi.org/10.1080/00049183508702139, lire en ligne)
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