Ătats-Unis de Colombie
Les Ătats-Unis de Colombie (espagnol : Estados Unidos de Colombia) Ă©tait le nom du rĂ©gime politique en place dans la Colombie actuelle aprĂšs la constitution de Rionegro en 1863. Celle-ci, initiĂ©e par les libĂ©raux, fait des Ătats-Unis de Colombie un Ătat fĂ©dĂ©ral constituĂ© de neuf « Ătats souverains » fĂ©dĂ©rĂ©s.
1863â1886
Statut | Ătat fĂ©dĂ©ral |
---|---|
Capitale | Bogota |
Langue(s) | Espagnol |
Religion | Catholicisme |
Monnaie | Peso colombien |
Fuseau horaire | UTC-5 |
1861 | Changement de nom du pays |
---|---|
1863 | Constitution de Rionegro |
1886 | Constitution de 1886, création de la République de Colombie |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
AprĂšs plusieurs annĂ©es de guerres civiles intermittentes, le prĂ©sident Rafael NĂșñez, avec l'appui du parti conservateur, fait adopter en 1886 une nouvelle constitution plus centraliste aboutissant Ă la crĂ©ation de la RĂ©publique de Colombie.
Histoire
La guerre civile colombienne de 1860-1862 voit s'affronter militairement les partis conservateur et libĂ©ral. Les premiers souhaitent un Ătat centralisĂ© fort et un grand pouvoir pour l'Ăglise tandis que les seconds souhaitent un Ătat fĂ©dĂ©ral laissant un grand pouvoir aux Ătats fĂ©dĂ©rĂ©s et une mise Ă l'Ă©cart de l'Ăglise dans les affaires de l'Ătat.
En 1861, le gĂ©nĂ©ral TomĂĄs Cipriano de Mosquera (ancien prĂ©sident de la RĂ©publique de Nouvelle-Grenade entre 1845 et 1849 et chef de file des libĂ©raux) dĂ©clare la sĂ©cession de l'Ătat souverain du Cauca, le plus vaste des Ătats fĂ©dĂ©rĂ©s, et la guerre au gouvernement de la ConfĂ©dĂ©ration grenadine afin d'augmenter le pouvoir du Cauca au sein de la confĂ©dĂ©ration. Le , Mosquera prend Bogota et se dĂ©clare prĂ©sident provisoire. L'un de ses premiers actes est de renommer le pays en Ătats-Unis de Nouvelle-Grenade (espagnol : Estados Unidos de Nueva Granada), nom abandonnĂ© en novembre de la mĂȘme annĂ©e pour celui d'Ătats-Unis de Colombie (espagnol : Estados Unidos de Colombia).
Ă partir du se rĂ©unit la convention de Rionegro. Il en rĂ©sulte une nouvelle constitution qui entĂ©rine le changement de nom du pays et redĂ©finit la rĂ©partition des pouvoirs entre le gouvernement central et les Ătats fĂ©dĂ©rĂ©s au profit de ces derniers (cf. infra). La diminution du pouvoir central entraĂźnera de nombreux heurts entre les Ătats fĂ©dĂ©rĂ©s, certains dĂ©gĂ©nĂ©rant en guerre civile (notamment en 1876-1877).
Le , le gĂ©nĂ©ral Mosquera laisse la place de prĂ©sident Ă Manuel Murillo Toro, libĂ©ral, ancien ministre du prĂ©sident JosĂ© Hilario LĂłpez. Son mandat est mouvementĂ©. Le gĂ©nĂ©ral Mosquera reste une menace, les finances du pays sont basses et la lutte contre l'Ăglise est vive. Le , Murillo fait voter une loi bannissant les ecclĂ©siastiques ne jurant pas fidĂ©litĂ© Ă la constitution et ne soumettant pas les autres venus de l'extĂ©rieur Ă l'approbation du gouvernement central. L'application de cette loi est adoucie et sont autoriser Ă rentrer l'archevĂȘque de BogotĂĄ et l'Ă©vĂȘque d'Antioquia. En Antioquia, les libĂ©raux avaient Ă©tĂ© renversĂ©s par les conservateurs et militaient pour ce retour. Dans l'Ătat de PanamĂĄ, le gouverneur, le gĂ©nĂ©ral Santa Colonna est trĂšs hostiles au Ă©trangers et s'en prend aux Espagnols, au consul de France, Ă celui des Ătats-Unis, ainsi qu'au prĂ©sident Murillo. Il est dĂ©posĂ© en par une rĂ©volte interne. Le prĂ©sident de l'Ătat de Magdalena est dĂ©posĂ© en juin de la mĂȘme annĂ©e, celui de l'Ătat de Bolivar en novembre.
En 1865 Ă©galement, durant l'absence du gĂ©nĂ©ral Mosquera, parti nĂ©gocier avec la France et l'Angleterre la garantie de la souverainetĂ© colombienne sur l'isthme de PanamĂĄ, les conservateurs tentent de prendre le contrĂŽle de l'Ătat du Cauca, fief du gĂ©nĂ©ral. Le gĂ©nĂ©ral Joaquin Cordova sort de l'Ătat d'Antioquia et entre Ă Cartago (dans l'actuel dĂ©partement de Valle del Cauca). Des guĂ©rillas s'organisent dans les Ătats de Tolima et Cundinamarca. Le pouvoir central dĂ©clare l'Ă©tat de guerre et les insurgĂ©s sont dispersĂ©s. Le gĂ©nĂ©ral Cordova est battu les 23 et .
Le , le gĂ©nĂ©ral Mosquera est Ă©lu une nouvelle fois Ă la prĂ©sidence. Il ne prend ses fonctions que le , l'intĂ©rim Ă©tant assurĂ© par JosĂ© MarĂa Rojas Garrido. Mosquera fait adopter un dĂ©cret qui ordonne le licenciement des troupes entretenues par les gouverneurs. Le gouverneur et l'assemblĂ©e de l'Ătat de PanamĂĄ dĂ©clarent ce dĂ©cret nul. Mosquera envoie 500 hommes en garnison dans l'Ătat pour le faire appliquer. Son intervention dans les troubles qui secouent les Ătats de Santander et Antioquia le font accuser d'agissements dictatoriaux. Le , Mosquera adresse sa dĂ©mission Ă la cour suprĂȘme, qui la refuse. En 1867, le CongrĂšs rend aux Ătats le pouvoir de lever des troupes.
Sur le plan extĂ©rieur, Mosquera maintient la neutralitĂ© du pays dans la guerre hispano-sud-amĂ©ricaine, interdisant le transit des approvisionnements et munitions par l'isthme de PanamĂĄ. Il dĂ©clare les ports colombiens ouverts aux belligĂ©rants. L'Ătat de PanamĂĄ s'arroge le droit de taxer les navires qui accostent au PanamĂĄ, au mĂ©pris d'une loi de 1862 et du traitĂ© passĂ© avec la compagnie des chemins de fer, ce qui provoque des protestations, notamment des Ătats-Unis d'AmĂ©rique, et oblige le gouvernement fĂ©dĂ©ral Ă intervenir. En 1866, une loi est votĂ©e par le congrĂšs rĂ©glant les conditions dans lesquelles un canal inter-ocĂ©anique pourrait ĂȘtre concĂ©dĂ©. L'annĂ©e suivante, les heurts entre les puissances et les gouvernements locaux continuent.
En 1867, profitant d'une guerre civile dans l'Ătat de Magdalena, Mosquera rĂ©tablit l'article 92 de la constitution qui donne au prĂ©sident des pouvoirs discrĂ©tionnaires en cas de troubles. Il fait arrĂȘter l'ancien prĂ©sident Murillo et obtient des dĂ©putĂ©s l'approbation de ses actes. Il envoie des troupes contre le prĂ©sident de l'Ătat de Magdalena qui le chasse de Santa Marta, sans toutefois mettre fin Ă la guerre civile. Mis en accusation, il opte pour un coup d'Ătat.
Le , Mosquera prononce la dissolution du congrĂšs et dĂ©clare l'Ă©tat de guerre. Il adresse un appel au peuple et envoie un message aux prĂ©sidents de Ătats les assurant de son respect pour l'autonomie des Ătats et de son dĂ©sir de paix et accusant le congrĂšs de trahison. Les prĂ©sidents des Ătats de Magdalena et Santander le dĂ©clarent dĂ©chu. Le gĂ©nĂ©ral Santos Acosta, chef de l'armĂ©e et prĂ©sident de l'Ătat de BoyacĂĄ, renverse le prĂ©sident. Il le fait prisonnier le et convoque le congrĂšs. Mosquera, accusĂ© de mesures anticonstitutionnelles, est condamnĂ© Ă quatre ans d'exil. Le gĂ©nĂ©ral Santos GutiĂ©rrez est rappelĂ© d'Europe et assure l'intĂ©rim du pouvoir.
Le , Santos GutiĂ©rrez est Ă©lu prĂ©sident. Il fait face Ă plusieurs insurrections, notamment dans l'Ătat de PanamĂĄ, et en vient Ă bout.
Le , Eustorgio Salgar est Ă©lu prĂ©sident. Son mandat est relativement calme, ce qui permet au pays diverses avancĂ©es. L'Ă©ducation est amĂ©liorĂ©e avec la crĂ©ation d'Ă©coles normales. La banque centrale est mise sur pied. Un traitĂ© est Ă©tabli avec les Ătats-Unis au sujet de l'Isthme de PanamĂĄ. En 1872, BogotĂĄ devient officiellement la capitale fĂ©dĂ©rale.
Les mandats suivants de Manuel Murillo Toro (1872-1874) et Santiago PĂ©rez de Manosalbas (1874-1876) se passent dans la mĂȘme ambiance politique relativement calme et profitable.
La guerre civile colombienne de 1876-1877 vient couper net cet Ă©lan. La querelle rĂ©sulte du fait que des troubles violents dans l'Ătat de BolĂvar empĂȘchent le dĂ©roulement de l'Ă©lection prĂ©sidentielle. Le congrĂšs Ă©lit donc Aquileo Parra. Les conservateurs, dirigeant les Ătats d'Antioquia et Tolima refusent de le reconnaĂźtre et recourent Ă la force. La lutte menĂ©e par 26 000 conservateurs et 43 000 libĂ©raux est remportĂ©e par les libĂ©raux grĂące Ă une victoire dĂ©cisive du gĂ©nĂ©ral Trujillo. Aquileo Parra reste donc Ă la prĂ©sidence jusqu'au terme de son mandat.
Le , le général Juliån Trujillo Largacha, le vainqueur de la guerre civile, est élu à la présidence. Son mandat est difficile car les troubles avaient grandement affaibli l'autorité du pouvoir central et mis à mal les finances publiques.
Le , le docteur Rafael NĂșñez est portĂ© Ă la prĂ©sidence. LibĂ©ral, il a voyagĂ© en Europe avec le gĂ©nĂ©ral Mosquera, ce qui lui a permis de sensiblement modifier son point de vue. Convaincu que l'anarchie faisait obstacle au dĂ©veloppement du pays, il en vint Ă ĂȘtre partisan d'un Ătat central fort, ce qui le rapproche des conservateurs. Il restera jusqu'Ă sa mort en 1894 l'homme fort du pays et sera le moteur de la pĂ©riode appelĂ©e la RegeneraciĂłn (1880-1900).
Le , le docteur Francisco Javier ZaldĂșa est Ă©lu prĂ©sident sans opposant. Il sert de doublure Ă Rafael NĂșñez, la constitution interdisant Ă celui-ci d'effectuer plus d'un mandat consĂ©cutif. Lorsqu'il meurt, il est supplĂ©Ă© par JosĂ© Eusebio OtĂĄlora.
Rafael NĂșñez est rĂ©Ă©lu Ă la prĂ©sidence le . En , sept Ătats s'insurgent. Leurs forces occupent l'embouchure du rĂo Magdalena et les ports de Barranquilla, PanamĂĄ, ColĂłn et Buenaventura. CarthagĂšne des Indes reste fidĂšle au prĂ©sident. NĂșñez, avec l'appui des Ătats-Unis d'AmĂ©rique, entre en campagne et rĂ©tablit l'ordre Ă la suite d'une bataille dĂ©cisive Ă Calamar le .
DĂšs lors, NĂșñez (libĂ©ral) prend appui sur les conservateurs, fondant et prĂ©sidant le parti national. Avec le soutien du congrĂšs, il Ă©labore une nouvelle rĂ©forme constitutionnelle. Un conseil national de dix-huit membres est Ă©lu et investi des pouvoirs constituants. Le , une nouvelle constitution est adoptĂ©e. Celle-ci marque un changement radical en abolissant presque tous les pouvoirs des Ătats fĂ©dĂ©rĂ©s au profit du pouvoir central. Le centralisme succĂšde au fĂ©dĂ©ralisme. Les Ătats souverains deviennent 26 dĂ©partements dont les dirigeants sont nommĂ©s et rĂ©voquĂ©s par le prĂ©sident de la nouvelle RĂ©publique de Colombie.
GĂ©ographie
GĂ©ographie physique
Le territoire des Ătats-Unis de Colombie correspond approximativement aux actuels Ătats de Colombie et du PanamĂĄ. Les frontiĂšres sont celles de 1810 sĂ©parant la Vice-royautĂ© de Nouvelle-Grenade des capitaineries gĂ©nĂ©rales du Venezuela Ă l'est et du Guatemala au nord-ouest, des possessions portugaises du BrĂ©sil au sud-est et de l'ancien district de Quito (actuel Ăquateur) au sud[1].
Sa superficie est de 1 331 000 km2 qui se décomposent de la façon suivante[1] :
- 805 600 km2 de plaines au climat chaud ou tempéré
- 408 800 km2 de serranĂas ou de montagnes aux climats variĂ©s
- 52 600 km2 de cienagas, lacs et autres Ă©tendues d'eau
- 32 700 km2 d'altiplanos au climat froid
- 24 600 km2 de pĂĄramos au climat froid
- 6 500 km2 d'Ăźles au climat tropical
Organisation territoriale
Le territoire des Ătats-Unis de Colombie est composĂ© de neuf Ă©tats fĂ©dĂ©rĂ©s et sont appelĂ©s « Ătats souverains » selon la Constitution de 1863 :
- Ătat souverain d'Antioquia
- Ătat souverain de BolĂvar
- Ătat souverain de BoyacĂĄ
- Ătat souverain de Cauca
- Ătat souverain de Cundinamarca
- Ătat souverain de Magdalena
- Ătat souverain du PanamĂĄ
- Ătat souverain de Santander
- Ătat souverain de Tolima
Il comporte aussi des Territoires nationaux (espagnol : Territorios Nacionales), qui bien que faisant juridiquement partie de diffĂ©rents Ătats souverains sont administrĂ©s par le pouvoir central.
- Territoire national du CaquetĂĄ, correspondant au tiers du territoire national, sous la juridiction de l'Ătat de Cauca.
- Territoire national du Casanare, sous la juridiction de l'Ătat de BoyacĂĄ.
- Territoire national de DariĂ©n, situĂ© autour du Golfe d'UrabĂĄ sous la juridiction de l'Ătat de PanamĂĄ.
- Territoire national de La Guajira, sous la juridiction de l'Ătat de Magdalena.
- Territoire national de Las Bocas del Toro, sous la juridiction de l'Ătat de PanamĂĄ.
- Territoire national de Guanacas, sous la juridiction de l'Ătat de Cauca.
- Territoire national de Raposo, situĂ© autour de la baie de Buenaventura dans le Pacifique, sous la juridiction de l'Ătat de Cauca.
- Territoire national de San AndrĂ©s et Providencia, dans la Mer des CaraĂŻbes, sous la juridiction de l'Ătat de BolĂvar.
- Territoire national de San MartĂn, sous la juridiction de l'Ătat de Cundinamarca.
- Territoire national de la Sierra Nevada y Motilones, situĂ© autour de la Sierra Nevada de Santa Marta et de la SerranĂa de Los Motilones, sous la juridiction de l'Ătat de Magdalena.
Politique
Vie politique
La constitution de Rionegro modifie sensiblement la répartition des pouvoirs qui prévalait jusque-là dans la Confédération grenadine.
L'exĂ©cutif est reprĂ©sentĂ© par un prĂ©sident Ă©lu pour deux ans non renouvelables flanquĂ© de sept secrĂ©taires d'Ătat. Le CongrĂšs est composĂ© des reprĂ©sentants (un reprĂ©sentant pour 50 000 habitants) et des sĂ©nateurs (3 par dĂ©partement). Le pouvoir judiciaire est exercĂ© par la cour suprĂȘme fĂ©dĂ©rale et les autres cours et tribunaux.
Les neuf Ătats fĂ©dĂ©rĂ©s voient leur pouvoir largement augmentĂ©s. Ils peuvent en effet s'organiser comme ils le souhaitent et mener leur propre politique sociale ou Ă©conomique sans avoir Ă en rĂ©fĂ©rer au gouvernement central. Leur domaine de compĂ©tences s'Ă©tend jusqu'Ă la levĂ©e d'armĂ©es ou la perception d'impĂŽts. Les seuls domaines rĂ©servĂ©s Ă l'Ătat fĂ©dĂ©ral Ă©tant la politique Ă©trangĂšre, la frappe de la monnaie, les services de douane et la fixation des poids et mesures[Note 1].
Durant les 23 ans d'existence des Ătats-Unis de Colombie, le pouvoir exĂ©cutif central est accaparĂ© par les libĂ©raux jusqu'Ă l'Ă©lection de Rafael NĂșñez le . Bien que libĂ©ral lui-mĂȘme, celui-ci lance avec l'appui des conservateurs une nouvelle rĂ©forme constitutionnelle menant Ă la constitution de la Colombie de 1886, plus centraliste, qui marque l'avĂšnement de la RĂ©publique de Colombie actuelle et reste en vigueur jusqu'en 1991.
Présidents
DĂ©mographie
Selon le recensement de 1870, les Ătats-Unis de Colombie comptent 2 951 323 habitants, dont 1 434 129 hommes et 1 517 194 femmes. La population des indigĂšnes est estimĂ©e Ă 80 000 sur l'ensemble du territoire national. Les Ătats les plus peuplĂ©s sont BoyacĂĄ, Cauca, Cundinamarca et Santander.
La population par Ătat est la suivante[1] :
Ătat | Population totale | Hommes | Femmes |
---|---|---|---|
Antioquia | 365 974 | 180 496 | 185 478 |
BolĂvar | 241 704 | 116 215 | 125 489 |
BoyacĂĄ | 482 874 | 234 127 | 248 747 |
Cauca | 435 078 | 211 314 | 223 764 |
Cundinamarca | 409 002 | 196 841 | 212 761 |
Magdalena | 85 255 | 40 682 | 44 573 |
PanamĂĄ | 221 052 | 113 215 | 107 837 |
Santander | 425 427 | 204 551 | 220 876 |
Tolima | 230 891 | 110 791 | 120 100 |
Territoires Nationaux | 53 466 | 25 897 | 27 569 |
Notes et références
Notes
- Le systÚme métrique a été adopté par la Colombie en 1851.
Références
- (es) EstadĂstica de Colombia de 1876[PDF], Oficina de EstadĂstica nacional
- (es) Biographie de TomĂĄs Cipriano de Mosquera sur le site de la BLĂA
- (es) Biographie de FroilĂĄn Largacha sur le site de la BLĂA
- (es) Biographie de JosĂ© Hilario LĂłpez sur le site de la BLĂA
- (es) Biographie d'Eustorgio Salgar sur le site de la BLĂA
- (es) Biographie de Santos GutiĂ©rrez sur le site de la BLĂA
- (es) Biographie de Manuel Murillo Toro sur le site de la BLĂA
- (es) Biographie de Santos Acosta sur le site de la BLĂA
- (es) Biographie de Santiago PĂ©rez de Manosalbas sur le site de la BLĂA
- (es) Biographie d'Aquileo Parra sur le site de la BLĂA
- (es) Biographie de JuliĂĄn Trujillo Largacha sur le site de la BLĂA
- (es) Biographie de Rafael NĂșñez sur le site de la BLĂA
- (es) Biographie de Francisco Javier ZaldĂșa sur le site de la BLĂA
- (es) Biographie de ClĂmaco CalderĂłn sur le site de la BLĂA
- (es) Biographie de JosĂ© Eusebio OtĂĄlora sur le site de la BLĂA
- (es) Biographie d'Ezequiel Hurtado sur le site de la BLĂA
Liens externes
- (es) Alfred Hettner, Los Estados Unidos de Colombia in Viajes por los Andes colombianos (1882-1884), sur le site de la bibliothĂšque Luis Ăngel Arango
- (fr) Ricardo S. Pereira, Les Ătats-Unis de Colombie, 1883, Ă©ditions C. Marpon et E. Flammarion
- (es) Justo Arosemena, Constitucion de los Estados Unidos de Colombia, 1870
- (es) Felipe Perez, Geografia general fĂsica y polĂtica de los estados unidos de Colombia y geografia particular de la ciudad de BogotĂĄ, 1883
- (fr) L'histoire de la Colombie de 1861 Ă 1903, sur www.cosmovisions.com
- (es) Discurso del presidente provisorio de les Estados Unidos de Colombia, en la installacion de la convencion nacional