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Établissement Archambault

L’établissement Archambault est un pénitencier fédéral canadien située à Sainte-Anne-des-Plaines, dans les Laurentides, au Québec.

Établissement Archambault
Image de l'Ă©tablissement
Établissement Archambault.
Localisation
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
RĂ©gion Laurentides
Subdivision régionale Thérèse-De Blainville
Localité Sainte-Anne-des-Plaines
CoordonnĂ©es 45° 45′ 00″ nord, 73° 51′ 11″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Laurentides (région administrative)
(Voir situation sur carte : Laurentides (région administrative))
Établissement Archambault
Géolocalisation sur la carte : Québec
(Voir situation sur carte : Québec)
Établissement Archambault
GĂ©olocalisation sur la carte : Canada
(Voir situation sur carte : Canada)
Établissement Archambault
Installations
Type Prison

Description

Ce pénitencier est l'une des prisons les plus importantes au Canada. Elle comprend trois établissements de sécurité minimale, moyenne et maximale. Il y a deux pénitenciers aussi importants au Canada : celui de Sainte-Anne-des-Plaines et l’Établissement de Millhaven en Ontario qui est habituellement réservé aux prisonniers étrangers[1] - [2].

Tous les prisonniers incarcĂ©rĂ©s dans ce pĂ©nitencier ont Ă©tĂ© jugĂ©s pour une sentence d’une durĂ©e minimale de deux ans. Ce pĂ©nitencier renferme principalement des criminels reconnus dĂ©linquants importants, coupables d’homicides ou de crimes organisĂ©s comme Maurice Boucher et d’autres chefs des Hells Angels, ou encore le tueur en sĂ©rie Clifford Olson, coupable d’avoir assassinĂ© 11 enfants de moins de 18 ans.

C’est l’une des prisons canadiennes dans laquelle les gardiens reçoivent les meilleurs formations car les détenus peuvent être extrêmement violents et très dangereux[3].

Le , une Ă©meute[4] Ă©clate dans ce pĂ©nitencier : 3 gardiens sont tuĂ©s et deux dĂ©tenus se suicident en ingĂ©rant du poison. De ce fait, le pĂ©nitencier possède l’un des plus grandes unitĂ©s psychiatriques en milieu carcĂ©ral[5] - [6], car les dĂ©tenus sont parfois jeunes et de plus en plus souvent atteints de graves problèmes de santĂ© mentale[7].

Prisonniers notables qui y ont séjourné

Notes et références

  1. http://www.csc-scc.gc.ca/etablissements/001002-3009-fra.shtml
  2. http://www.csc-scc.gc.ca/etablissements/001002-2001-fra.shtml
  3. Éric Thibeault, « Bienvenue à l’USD, le pénitencier des pires criminels au pays », Le Journal de Montréal, (consulté le ).
  4. « Mutinerie au pénitencier », Société Radio-Canada, (consulté le ).
  5. « Centre régional de santé mentale : Caractéristiques de l’établissement », (consulté le ).
  6. Caroline Touzin, « La vie “en dedans” », La Presse, (consulté le ).
  7. « Centre régional de réception : Caractéristiques de l’établissement », (consulté le ).
  8. Louis Hamelin, « La cavale canadienne de Jacques Mesrine », Le Devoir, (consulté le ).
  9. « “Mom” Boucher n'est toujours pas un ange », (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • [PDF] Jean-Claude Bernheim, Amnesty International, L’insĂ©curitĂ© en prison, Rapport au sujet des allĂ©gations de mauvais traitements infligĂ©s Ă  des prisonniers du pĂ©nitencier Archambault au QuĂ©bec (Canada) (et mĂ©morandum adressĂ© au gouvernement canadien Ă  la suite d'une mission d'Amnesty Internatiobnal — 10/), AIP-EFAI, 1984.

Liens externes

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