Énergie (entreprise)
La société anonyme Énergie était un atelier de construction mécanique établi à Marcinelle, près de Charleroi, de 1899 à 1953.
Énergie | |
Plaque constructeur. | |
Création | |
---|---|
Disparition | 1953 |
Forme juridique | société anonyme |
Siège social | Marcinelle (Charleroi) Belgique |
Activité | constructions mécaniques |
Produits | Locomotives, machines outils, ... |
Société suivante | Sonergie puis Beer-Énergie |
Histoire
Création
La société Énergie est créée le à Charleroi, son siège sociale est situé à Marcinelle. Elle dispose d'un capital de 2 500 000 francs composé de 25 000 actions de 100 francs, auquel s'ajoute 25 000 parts de fondateurs.
Ces dernières sont composés des apports de : Émile Delloye-Orban : « une propriété dite des Hauchies, à Marcinelle, comprenant de vastes bâtiments industriels, maisons etc, sur six hectares et soixante quatre ares » ; Alfred Hoyois, industriel à Clabecq : « ses brevets belges pour perfectionnements aux soupapes d'admission des cylindres de machines à vapeur et aux grilles d'échappement, n° 12831 et 128132, du » ; J. Dery et Ch. Thoumsin : études plans et devis[1].
Disparition
La société fait aveu de faillite en 1953. La société Sonergie est créée par la curatelle pour liquider les actifs et productions en cours. Puis une fusion est réalisée avec Beer de Jemeppe-sur-Meuse, afin de créer la société Beer-Énergie[2].
EN 1962, la société Beer-Energie, en liquidation, vend le « complexe de biens immobiliers et industriels » à la commune de Marcinelle pour « y installer le futur marché public de gros »[3].
Production
La société "Énergie" livre des locomotives électriques et à vapeur, principalement à des chemins de fer industriels ainsi que les types 30, 35 et 36 des chemins de fer de l'État belge. La fonderie produit également des équipements industriels : machines à vapeur, laminoirs...
Elle a notamment construit des locomotives vicinales de type 7 Bicabine pour la SNCV, numéros : 395 à 482 et 569 à 571, livrées entre 1905 et 1910[4].
Après la Seconde Guerre mondiale, la société termina quelques locomotives de conception allemande qui avaient été commanditées par l'occupant (Kriegslokomotive). Elle participa encore à l'assemblage de quelques automotrices électriques de la SNCB.
En 1953, elle livre sa 336ème et dernière locomotive[5].
- 040T n°53 des chemins de fer de grande banlieue (CGB) dans la Seine.
- 131t, a voie de 0m75 pour le Fayoum Light Railway (Egypte).
Machines préservées
La locomotive à chaudière verticale Énergie numéro 283 , construite en 1912, retrouvée en mauvais état elle est ramenée à Marcinelle en 2022[6].
- FGC 209 "Monistrol" 1948.
- type Kriegslok KDL-7, 1952.
Notes et références
- « Energie », Recueil financier : annuaire des valeurs cotées aux bourses de Paris et de Bruxelles,‎ , p. 1231-1233 (lire en ligne, consulté le ).
- « Bulletin de L'Institut Archéologique Liégeois », (consulté le ), p. 163.
- Robert Andersen, « L'agréation des entrepreneurs de travaux », Administration Publique (revue du droit public et des sciences administratives, no T3,‎ , p. 263 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- Notice de montage du kit du tram à vapeur SNCV type 7 : tableau des constructeurs des lignes parcourues et des mises hors service, Enghien, Maison JOCADIS, 23 p. (lire en ligne [PDF]), p. 4-7.
- (de) « Société Anonyme Energie », sur albert-gieseler.de (consulté le ).
- « Marcinelle: une locomotive Énergie 28 retrouve sa Ville natale après 110 ans », sur telesambre.be, (consulté le ).