Émilie Hanak
Émilie Hanak dite « Yelli Yelli » ou « Milkymee », née le à Créteil, est une auteure-compositrice-interprète française d'ascendance tchèque et algérienne.
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Biographie
Émilie Hanak grandit à Maisons-Alfort, en banlieue parisienne, bercée par les chansons de DjurDjura, Lounès Matoub, Aït Menguellet, Idir ou Akli Yahyaten que sa mère écoute dans la cuisine[1].
Son père est tchèque et sa mère kabyle[2].
Yelli Yelli signifie fillette en kabyle, soit le surnom que son grand-père originaire de Kabylie lui donnait enfant[3].
Carrière professionnelle
Émilie Hanak se lance tout d'abord dans la musique sous le pseudonyme de Milkymee, entre sons électro-punk et compositions résolument plus folk[1]. En 2007, elle édite Songs for Herr Nicke sur le label Tsunami Addiction. La sortie de l’album est accompagnée d’une tournée en France et au Japon[4].
Après 6 années en Suède, la musicienne s’installe de nouveau en France en 2009 pour travailler à la préparation de son second album To all the ladies in the place, with style and grace. Cette ode à toutes les femmes de sa vie est publiée en janvier 2010[5]. La même année, elle pose ses valises au Japon, où lauréate de la section musique du programme Culturesfrance, elle bénéficie d’une résidence à la Villa Kujoyama de Kyoto[4].
En 2009, la musicienne réalise également la bande originale de Domaine, film franco-autrichien réalisé par Patric Chiha avec Béatrice Dalle et Isaïé Sultan dans les rôles principaux[6].
Le , marque la sortie du troisième album de Milkymee, intitulé Borders[7].
Le projet Yelli Yelli[8] - [9]voit le jour en 2016 chez Beating Drum[10]. Terre de mon poème est un recueil musical de douze chansons en français, anglais et kabyle. Émilie Hanak est accompagnée du musicien Piers Faccini qui a réalisé et co-composé cet album. À travers ses aspirations artistiques, l’artiste dépeint une certaine vision de son Algérie, entre fantaisies et racines familiales[11]. Si la musicienne s’est installée un temps en Suède, au Japon puis au Pays basque, elle ne s’est jamais rendue en Algérie[1].
Elle apprend le kabyle, à l’aide d’un coach[12] bien qu'elle n'ait pas acquis la maîtrise de la phonétique de cette langue. La photographie imprimée sur la couverture du disque est une image datant du début des années 1970, sur laquelle son père Christian, né en France et d’origine tchèque pose avec Yasmina, l’arrière-grand-mère maternelle de l’artiste[9] - [13].
Discographie
Milkymee
Notes et références
- « Le folk fantasmé de Yelli Yelli en langue kabyle », sur http://www.telerama.fr,
- Pascaline Potdevin, « Musique : le pays rêvé de Yelli Yelli », sur grazia.fr, (consulté le ).
- « Yelli Yelli, tout un poème (en musique) sur sa vie et l’Algérie », sur http://www.lesinrocks.com,
- « Les Inrocks Lab - Portrait d'artiste : Milkymee », sur http://www.lesinrocks.com/
- « Milkymee "To all the ladies in the place with style & grace" », sur http://www.fipradio.fr/,
- « Borders : nouvel album de Milkymee », sur http://www.mowno.com,
- « Milkymee – Borders | MODULOR MUSIC », sur www.modulor.tv (consulté le )
- Eric Delhaye, « Le folk fantasmé de Yelli Yelli en langue kabyle », Télérama,‎ (lire en ligne , consulté le ).
- http://md1.libe.com/photo/857004-yelliyelliterredemonpoemecoverjpg.jpg?modified_at=1457111885
- (en) Beating Drum, « Beating Drum - Nous sommes ravis de vous annoncer notre prochaine... », sur Beating Drum (consulté le )
- « Le fantasme kabyle de Yelli Yelli », sur http://www.lepoint.fr/,
- « Yelli Yelli, la musique kabyle apprise par cœur », sur https://www.20minutes.fr,
- « Yelli Yelli, le passé présent », sur http://next.liberation.fr/,
- « Yelli Yelli : voilà voilà ! », sur franceinter.fr (consulté le ).
- Laurence Aloir, « Laura Cahen et Yelli Yelli, une fille, deux filles, de la mécanique et des étoiles », sur rfi.fr, RFI Musique, (consulté le ).
Liens externes
- Site officiel de Yelli Yelli
- Site officiel de Milkymee
- Yelli Yelli joue "Achnou" sur lepoint.fr