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Émile Froment-Meurice

Émile Froment-Meurice (1837-1913) est un orfèvre et joaillier parisien. Il a exécuté un très grand nombre d'œuvres sous le Second Empire et la Troisième République.

Émile Froment-Meurice
Naissance
Décès

Paris
SĂ©pulture
Nom de naissance
Pierre Henri Émile Froment-Meurice
Nationalité
Activité
Maître
Lieu de travail
Famille
Père
Mère
Louise-Henriette Mainguet (d)
Fratrie
Marie-Anne-Émilie Froment-Meurice (d)
Conjoint
Rose Tassin de Moncourt (d)
Enfants
Distinction

Biographie

Émile est le petit-fils d'un orfèvre, François Froment (1773-1803) et fils d'un autre orfèvre, François-Désiré Froment-Meurice (1802-1855). Il reprend l'atelier de son père à la mort de celui-ci et en prend la direction à sa mère en 1859. Il s'installe 52, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Il débute à l'exposition universelle de 1867 où la maison Froment-Meurice expose notamment un monumental dessus de cheminée, destiné à l'Hôtel de ville de Paris où il disparaîtra dans l'incendie de la Commune. Comme son père, il est fournisseur officiel de la ville de Paris, mais il fournit aussi Napoléon III, ou le duc d'Aumale à son retour d'exil dans son château de Chantilly. Il y réalise notamment des cadres pour des œuvres et des garnitures de cheminées[1]. Il se retire en 1907 sans successeur.

Il est le père de François Froment-Meurice, conseiller municipal, et de Jacques Froment-Meurice, sculpteur, élève d'Henri Chapu.

Avec son épouse, Rose Tassin de Moncourt, né en 1839, mariés depuis le , il meurt brutalement dans l'écroulement de leur hôtel particulier, situé au no 46 de la rue d'Anjou à Paris[2]. Le couple est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (19e division).

Œuvres conservées dans des musées ou collections publiques

Boîte à bijoux, 1867, Musée d'art du comté de Los Angeles

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

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