Émile-Coriolan Guillemin
Émile Coriolan Guillemin, né le à Paris, où il est mort le [1], est un sculpteur français[2].
Naissance | |
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Décès |
(Ă 66 ans) 11e arrondissement de Paris |
Nom dans la langue maternelle |
Émile-Coriolan-Hippolyte Guillemin |
Nom de naissance |
Émile Coriolan Hippolyte Guillemin |
Nationalité | |
Activité | |
Formation |
Auguste Marie Guillemin, Jules Salmson |
Maîtres | |
Lieu de travail | |
Mouvement | |
Influencé par | |
Père | |
Mère | |
Distinction |
Mention honorable au Salon de 1897 |
Biographie
Né le à Paris, Émile Guillemin étudie avec son père, Émile Marie Auguste Guillemin, et avec Jules Salmson.
Il voyage en Afrique du Nord et dans le bassin méditerranéen où il répertorie les caractères anthropologiques des différentes cultures locales. Son art s'inscrit dans le mouvement de l'orientalisme.
Il se fait connaître comme sculpteur de bustes, statues et groupes. Il débute au Salon de 1870 avec deux plâtres de gladiateurs romains, Retaire et Mirmillon, dont les tirages en bronze sont acquis par l'État pour le château de Saint-Germain-en-Laye. Il exposera au Salon jusqu’à la fin des années 1890 et y envoie notamment une série de bustes de femmes orientales en bronze. Les représentations de fauconniers indiens, de jeunes filles turques et de courtisanes japonaises ont solidement établi sa réputation en tant que sculpteur orientaliste dès le milieu des années 1870. Guillemin collabore avec les grandes maisons éditrices d’art comme Barbedienne et Christofle.
Émile-Coriolan Guillemin meurt à Paris le [2].
En 2008, sa paire de bustes en bronze de Femme kabyle d'Algérie et Janissaire du sultan Mahmoud II de 1884 s'est vendue pour 1 202 500 $ hors frais d'adjudication par la maison de vente aux enchères Sotheby's de New York[3].
Ĺ’uvres dans les collections publiques
- Montréal, Musée des beaux-arts : Eliézer et Rébecca[4].
- Ocala, Appleton Museum of Art (en) : Cavalier arabe, vers 1900, bronze, en collaboration avec Alfred Barye[5].
- Stanford, Iris & B. Gerald Cantor Center for Visual Arts : Napoléon, statuette en bronze[6].
- Greenville, université Bob Jones : Rebecca donnant à boire au serviteur d'Abraham, vers 1870-1895, groupe en bronze[7].
- Paris :
- musée du Louvre : paire de Mauresques (attribution), statues en bronze[8] ; Cheval arabe.
- musée d'Orsay : L'Aurore, 1867, plaque en bronze doré ornant un bas d'armoire de Charles-Guillaume Diehl[9].
Notes et références
- Acte de décès à Paris 11e, vue 11/22.
- (en) « Guillemin, Émile Coriolan Hippolyte », Benezit Dictionary of Artists sur Oxford Art Online. Oxford: Oxford University Press. Extrait en ligne.
- Sotheby's Auctions House, Sotheby's Auctions Émile Guillemin European art of the 9th century, including Islamic and Orientalist art, Émile-Coriolan-Hippolyte Guillemin (Paris, 1841-1907), Femme Kabyle d'Algerie and Jamissaire du Sultan Mahmoud II the female figure signed and dated Guillemin/1884, the male signed Ele Guillemin, bronze, silver, gold and polychrome patina with colored hard stone cabochons, both raised on an Italian marble pedestal Rosso Levanto of masculine height 36-inch (91.5 cm), sold for 1 202 500 $, Sotheby's, New York, October 21, 2008.
- « Guillemin Émile Coriolan Hippolyte », notice sur e-monumen.net.
- « Cavalier arabe », notice sur frenchsculpture.org.
- « Napoléon », notice sur frenchsculpture.org.
- « Rebecca donnant à boire au serviteur d'Abraham », notice sur frenchsculpture.org.
- « Mauresque », notice no M0323007341, base Joconde, ministère français de la Culture et « Mauresque », notice no M0323007342, base Joconde, ministère français de la Culture.
- « Bas d'armoire », notice sur musee-orsay.fr.
Annexes
Bibliographie
- Dictionnaire Bénézit.
- Stanislas Lami, « Guillemin, Émile-Coriolan », in Dictionnaire des sculpteurs de l'École française, Volume 7, Champion, 1919.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Musée d'Orsay
- (en) Art UK
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit
- (en) MutualArt
- (nl + en) RKDartists