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Élections régionales de 2022 en Basse-Saxe

Les élections régionales de 2022 en Basse-Saxe (en allemand : Landtagswahl in Niedersachsen 2022) se tiennent le , afin d'élire les 135 députés de la 19e législature du Landtag, pour un mandat de cinq ans. En application de la loi électorale, 146 députés sont finalement élus.

Élections régionales de 2022 en Basse-Saxe
146 députés du Landtag
Majorité absolue : 74 députés
Type d’élection Élection législative régionale
Corps électoral et résultats
Inscrits 5 739 016
Votants 3 657 431
60,31% en diminution 2,8
Votes exprimés 3 623 116
Blancs et nuls 34 315
SPD Stephan Weil
Voix 1 211 210
33,43%
en diminution 3,5
Députés élus 57 en augmentation 2
CDU Bernd Althusmann
Voix 1 017 106
28,07%
en diminution 5,6
Députés élus 47 en diminution 3
Grünen Julia Hamburg et Christian Meyer (de)
Voix 526 787
14,54%
en augmentation 5,8
Députés élus 24 en augmentation 12
AfD Stefan Marzischewski-Drewes
Voix 396 714
10,94%
en augmentation 4,8
Députés élus 18 en augmentation 9
FDP Stefan Birkner (de)
Voix 170 271
4,70%
en diminution 2,8
Députés élus 0 en diminution 11
Parti vainqueur par circonscription et distribution des sièges de liste.
Carte
Ministre-président
Sortant Élu
Stephan Weil
SPD
Stephan Weil
SPD

Grâce à la popularité personnelle du ministre-président, Stephan Weil, le SPD arrive en tête malgré son impopularité au niveau fédéral. La CDU, sa partenaire depuis cinq ans, réalise son plus mauvais résultat depuis , tandis que les Grünen, avec qui le SPD entend désormais s'allier, obtiennent leur meilleur score. L'AfD, victime de mauvais résultats au cours de l'année, double son score, et le FDP échoue, pour la première fois depuis , à franchir le seuil électoral.

Moins d'un mois après le scrutin, Stephan Weil est réélu ministre-président et forme son troisième gouvernement, en coalition avec les écologistes.

Contexte

Les élections régionales du 15 octobre 2017 sont convoquées avec un an d'avance, après que le ralliement d'une députée écologiste au groupe parlementaire chrétien-démocrate a fait perdre la courte majorité d'une voix dont disposait le gouvernement du ministre-président social-démocrate Stephan Weil[1]. Au cours de ce scrutin, le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) l'emporte avec 37 % des suffrages exprimés, obtenant sa première victoire électorale de l'année. Avec environ 33 % des voix, l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) réalise son plus mauvais résultat en près de 50 ans. L'Alternative pour l'Allemagne (AfD), parti d'extrême droite ayant récemment fait une percée aux élections fédérales, réalise un score décevant de 6 % des suffrages exprimés[2].

Alors que plusieurs responsables du Parti social-démocrate et de l'Alliance 90/Les Verts (Grünen) se disent favorables à la constitution d'une « coalition en feu tricolore » avec le Parti libéral-démocrate (FDP)[3], ce dernier s'y déclare au contraire tout à fait opposé et refuse d'ouvrir des discussions préliminaires[4].

Le SPD et la CDU décident alors d'engager rapidement des entretiens exploratoires[5], qui se révèlent concluants deux semaines après le scrutin[6]. Les deux formations annoncent le être parvenues à un accord pour former une « grande coalition »[7]. Stephan Weil est réélu six jours plus tard pour un second mandat par 104 voix favorables[8].

Lors d'une réunion du conseil des ministres le , la date des élections est fixée au [9].

Mode de scrutin

Le Landtag est constitué de 135 députés (en allemand : Mitglied des Landtags, MdL), élus pour une législature de cinq ans au suffrage universel direct et suivant le scrutin proportionnel d'Hondt[10].

Chaque électeur dispose de deux voix : la première lui permet de voter pour un candidat de sa circonscription, selon les modalités du scrutin uninominal majoritaire à un tour, le land comptant un total de 87 circonscriptions ; la seconde voix lui permet de voter en faveur d'une liste de candidats présentée par un parti au niveau du land.

Lors du dépouillement, l'intégralité des 135 sièges est répartie à la proportionnelle des secondes voix récoltées, entre les partis ayant recueilli au moins 5 % des suffrages exprimés au niveau du land. Si un parti a remporté des mandats au scrutin uninominal, ses sièges sont d'abord pourvus par ceux-ci.

Dans le cas où un parti obtient plus de mandats au scrutin uninominal que la proportionnelle ne lui en attribue, il conserve ces mandats supplémentaires et la taille du Landtag est augmentée par des mandats complémentaires distribués aux autres partis pour rétablir une composition proportionnelle aux secondes voix.

Campagne

La commission exécutive du Parti libéral-démocrate (FDP) investit sa tête de liste le lors d'une réunion à Brunswick, choisissant à l'unanimité le président du groupe parlementaire et de la fédération régionale du parti Stefan Birkner (de), déjà chef de file lors des deux scrutins précédents[11].

Le , l'Alliance 90/Les Verts annonce qu'elle présentera un duo de chefs de file pour le scrutin régional, composé de la présidente du groupe parlementaire au Landtag, Julia Hamburg, et l'ex-ministre de l'Agriculture du gouvernement rouge-vert de Stephan Weil, Christian Meyer (de)[12].

Le , le bureau de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) approuve à l'unanimité la candidature de son président et ministre de l'Économie du gouvernement régional de grande coalition, Bernd Althusmann, une décision qui doit être ratifié sous cinq semaines[13]. La conférence des délégués, réunie le suivant, approuve l'investiture de Bernd Althusmann par 100 % des suffrages exprimés[14].

Le ministre-président sortant, Stephan Weil, est choisi par le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) comme candidat à sa succession et à un troisième mandat consécutif le . Ce jour-là, l'assemblée régionale des délégués approuve sa candidature par 188 voix pour et aucune opposition ou abstention, soit un soutien de 100 % des suffrages exprimés[15].

Die Linke désigne le Jessica Kaussen comme cheffe de file électorale, lors d'une réunion de son assemblée régionale à Hanovre. Celle-ci l'emporte par 68 voix sur 119, soit 57 % des suffrages exprimés, contre Franziska Junker, perçue comme la favorite jusqu'à la tenue du scrutin[16].

Lors d'une réunion à Dötlingen le , l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) porte son choix sur Stefan Marzischewski-Drewes pour conduire sa campagne. Le président régional du parti, Frank Rinck, avait décidé de ne pas présenter sa propre candidature. Bien qu'elle ait remporté neuf députés en 2017, l'AfD ne dispose plus de groupe parlementaire depuis , à la suite des dissidences de trois de ses élus[17].

Principaux partis

Parti Positionnement Chef de file Résultat de 2017
Parti social-démocrate d'Allemagne
Sozialdemokratische Partei Deutschlands
Centre gauche
Social-démocratie, troisième voie, progressisme
Stephan Weil
(Ministre-président)
36,9 % des voix
55 députés
Union chrétienne-démocrate d'Allemagne
Christlich Demokratische Union Deutschlands
Centre droit à droite
Démocratie chrétienne, libéral-conservatisme
Bernd Althusmann
(Ministre de l'Économie)
33,6 % des voix
50 députés
Alliance 90/Les Verts
Bündnis 90/Die Grünen
Centre gauche
Écologie politique, progressisme
Julia Hamburg et
Christian Meyer (de)
8,7 % des voix
12 députés
Parti libéral-démocrate
Freie Demokratische Partei
Centre droit à droite
Libéralisme, libéralisme économique
Stefan Birkner (de) 7,5 % des voix
11 députés
Alternative pour l'Allemagne
Alternative für Deutschland
Droite à extrême droite
Euroscepticisme, national-conservatisme, populisme
Stefan Marzischewski-Drewes 6,2 % des voix
9 députés
Die Linke
La Gauche
Extrême gauche à gauche
Socialisme démocratique, anticapitalisme, populisme
Jessica Kaussen 4,6 % des voix
0 député

Sondages

Sondages en vue des élections régionales de 2022 en Basse-Saxe[18] - [19] - [20]
Institut Date CDU SPD Grünen FDP Linke AfD
Wahlkreisprognose 07/10/2022 27 % 35 % 15,5 % 5 % 3 % 10 %
Civey 06/10/2022 27 % 33 % 17 % 5 % 4 % 10 %
Forschungsgruppe Wahlen 06/10/2022 28 % 33 % 16 % 5 % 3,5 % 10 %
INSA 04/10/2022 28 % 31 % 16 % 5 % 4 % 11 %
Wahlkreisprognose 01/10/2022 27 % 35 % 15,5 % 4,5 % 2,5 % 11 %
Forschungsgruppe Wahlen 29/09/2022 27 % 32 % 16 % 5 % 4 % 11 %
Infratest dimap 29/09/2022 30 % 32 % 16 % 5 % 3 % 9 %
Forsa 28/09/2022 27 % 31 % 19 % 5 % 3 % 9 %
Infratest dimap 22/09/2022 28 % 32 % 17 % 5 % 4 % 9 %
INSA 03/09/2022 28 % 31 % 19 % 7 % 4 % 7 %
Infratest dimap 31/08/2022 27 % 31 % 19 % 6 % 4 % 7 %
Forsa 30/08/2022 26 % 29 % 22 % 6 % 3 % 8 %
Infratest dimap 06/07/2022 27 % 30 % 22 % 7 % 3 % 6 %
Forsa 29/06/2022 26 % 30 % 22 % 6 % 3 % 7 %
INSA 21/06/2022 29 % 31 % 17 % 8 % 4 % 6 %
Forsa 03/05/2022 26 % 33 % 19 % 7 % 3 % 6 %
Forsa 30/03/2022 25 % 34 % 17 % 8 % 3 % 7 %
INSA 23/02/2022 26 % 34 % 14 % 11 % 4 % 7 %
Infratest dimap 19/11/2021 23 % 36 % 16 % 10 % 3 % 7 %
INSA 21/10/2021 19 % 39 % 13 % 12 % 5 % 7 %
Allensbach 20/10/2021 26 % 34 % 15 % 10 % 4 % 7 %
INSA 11/05/2021 26 % 29 % 20 % 9 % 5 % 7 %
INSA 30/03/2021 26 % 30 % 18 % 9 % 4 % 7 %
Allensbach 11/03/2021 33 % 27 % 20 % 5 % 5 % 6 %
INSA 08/11/2020 34 % 27 % 18 % 6 % 5 % 6 %
Infratest dimap 15/10/2020 35 % 27 % 20 % 4 % 5 % 6 %
Forsa 04/06/2020 32 % 30 % 16 % 5 % 6 % 5 %
Forsa 11/02/2019 30 % 28 % 17 % 7 % 5 % 8 %
Infratest dimap 22/11/2018 28 % 26 % 24 % 6 % 4 % 9 %
INSA 21/11/2018 27 % 26 % 17 % 10 % 5 % 12 %
Forsa 25/02/2018 33 % 33 % 10 % 8 % 6 % 6 %
Dernières élections 15/10/2017 33,6 % 36,9 % 8,7 % 7,5 % 4,6 % 6,2 %

Résultats

Voix et sièges

Résultats des élections régionales de 2022 en Basse-Saxe[21]
Partis Circonscriptions Liste Total
sièges
+/−
Votes % Sièges +/− Votes % +/− Sièges
Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) 1 235 656 34,24 57 en augmentation 2 1 211 210 33,43 en diminution 3,51 0 57 en augmentation 2
Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) 1 147 784 31,81 27 en diminution 5 1 017 106 28,07 en diminution 5,56 20 47 en diminution 3
Alliance 90/Les Verts (Grünen) 522 092 14,47 3 en augmentation 3 526 787 14,54 en augmentation 5,81 21 24 en augmentation 12
Alternative pour l'Allemagne (AfD) 321 037 8,90 0 en stagnation 396 714 10,94 en augmentation 4,78 18 18 en augmentation 9
Parti libéral-démocrate (FDP) 160 732 4,45 0 en stagnation 170 271 4,70 en diminution 2,82 0 0 en diminution 11
Die Linke (Linke) 107 378 2,98 0 en stagnation 98 613 2,72 en diminution 1,91 0 0 en stagnation
Parti de protection des animaux (Tierschutz) 3 495 0,10 0 en stagnation 53 109 1,47 en augmentation 0,76 0 0 en stagnation
Parti des bases démocratiques d'Allemagne (dieBasis) 45 268 1,25 0 en stagnation 36 613 1,01 Nv 0 0 en stagnation
Die PARTEI 13 309 0,37 0 en stagnation 34 139 0,94 en augmentation 0,35 0 0 en stagnation
Électeurs libres (FW) 29 278 0,81 0 en stagnation 30 450 0,84 en augmentation 0,45 0 0 en stagnation
Volt 7 370 0,20 0 en stagnation 16 659 0,46 Nv 0 0 en stagnation
Parti des pirates (Piraten) 3 292 0,09 0 en stagnation 14 245 0,39 en augmentation 0,17 0 0 en stagnation
Parti pour la recherche en santé (Gesundheitsforschung) 0 en stagnation 10 667 0,29 Nv 0 0 en stagnation
Parti des humanistes (Die Humanisten) 603 0,02 0 en stagnation 6 533 0,18 Nv 0 0 en stagnation
Autres 11 294 0,31
Votes valides 3 608 588 98,67 3 623 116 99,06
Votes blancs et nuls 48 843 1,33 34 315 0,94
Total 3 657 431 100 87 en stagnation 3 657 431 100 - 59 146 en augmentation 9
Abstentions 2 406 661 39,69 2 406 661 39,69
Inscrits / participation 6 064 092 60,31 6 064 092 60,31

Analyse

En dépit de la perte de popularité du gouvernement fédéral, dirigé par le social-démocrate Olaf Scholz, le Parti social-démocrate arrive en tête, s'appuyant sur l'estime dont bénéficie le ministre-président, Stephan Weil[22]. Remportant 57 circonscriptions sur les 87 en jeu, les sociaux-démocrates ne pourvoient aucun siège avec leur liste de candidats, ce qui empêchent la réélection au Landtag de la ministre des Affaires sociales, Daniela Behrens, battue dans sa circonscription et en deuxième position sur la liste[23].

Les Verts rencontrent le succès. Ils obtiennent le meilleur score de leur histoire régionale, avec une pointe de déception étant donné qu'ils atteignaient 20 % d'intentions de vote au cours de l'été, et remportent pour la première fois trois mandats de circonscription, à Hanovre, Göttingen et Lunebourg. Ces élections sont également une réussite pour l'Alternative pour l'Allemagne, qui parvient à presque doubler son résultat de , alors que des tensions internes suivies de dissidences lui avaient fait perdre son statut de groupe parlementaire et que les précédents scrutins tenus en avaient apporté des résultats décevants[22] - [23].

À l'inverse, l'Union chrétienne-démocrate pâtit de la campagne de son chef de file, Bernd Althusmann, dirigée contre la coalition au pouvoir au niveau fédéral et réalise son plus mauvais résultat depuis . Plusieurs ministres sortants sont battus au scrutin uninominal, mais conservent leur mandat grâce à la liste régionale. Le résultat du Parti libéral-démocrate est encore plus décevant, puisque pour la première fois depuis , il se trouve exclu du Landtag, faute d'avoir franchi le seuil électoral des 5 % des suffrages exprimés[22] - [23].

Conséquences

Le président régional de la CDU, Bernd Althusmann, démissionne de ses fonctions, tandis que son président de groupe parlementaire remet ses fonctions à disposition de la direction du parti[22]. L'ensemble du comité directeur du FDP, à commencer par son président depuis plus de dix ans, Stefan Birkner, fait de même[24].

Dès le lendemain du scrutin, le SPD et les Grünen dit vouloir ouvrir des discussions exploratoires afin d'envisager un gouvernement conjoint[25]. Après deux semaines d'entretiens préliminaires, les deux partis ouvrent le des négociations de coalition[26]. À peine cinq jours plus tard, le Parti social-démocrate et Les Verts annoncent le succès de leurs échanges et avoir conclu un pacte de coalition[27].

Après que leurs congrès respectifs ont ratifié l'accord, les directions du SPD et des Grünen le signent formellement le [28]. Le lendemain, Stephan Weil est réélu ministre-président par le Landtag pour un troisième mandat, par 82 voix pour et 63 contre, un député étant absent, recevant une voix de plus que le total de sa coalition[29]. Il forme ainsi son troisième gouvernement.

Notes et références

  1. Thomas Wieder, « Allemagne : le SPD fragilisé par ses difficultés en Basse-Saxe », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
  2. Thomas Wieder, « Allemagne : le revers électoral de la CDU en Basse-Saxe fragilise Angela Merkel », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
  3. (de) « SPD und Grüne rufen FDP zu Ampel-Gesprächen auf », Frankfurter Allgemeine Zeitung, (lire en ligne, consulté le ).
  4. (de) Anna-Lena Ripperger, « Ein klarer Sieger ohne klare Optionen », Frankfurter Allgemeine Zeitung, (lire en ligne, consulté le ).
  5. (de) « Große Koalition in Niedersachsen rückt näher », Rheinische Post, (lire en ligne, consulté le ).
  6. (de) « SPD und CDU vereinbaren Koalitionsverhandlungen », Handelsblatt, (lire en ligne, consulté le ).
  7. (de) « "Wir sind durch": GroKo in Niedersachsen steht », Norddeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  8. (de) « Weil abermals zum Ministerpräsidenten in Niedersachsen gewählt », Hannoversche Allgemeine Zeitung, (lire en ligne, consulté le ).
  9. (de) « Das ist der Termin für die Landtagswahl in Niedersachsen 2022 », Frankfurter Allgemeine Zeitung, (lire en ligne, consulté le ).
  10. (de) « Wahlsystem Niedersachsen », sur wahlrecht.de (consulté le ).
  11. (de) « FDP wählt Birkner zum Spitzenkandidaten für Landtagswahl », Norddeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  12. (de) « Grüne stellen Spitzenduo für Landtagswahl offiziell vor », Norddeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  13. (de) « CDU nominiert Althusmann als Spitzenkandidat für die Landtagswahl », Rundblick Niedersachsen, (lire en ligne, consulté le ).
  14. (de) « CDU kürt Althusmann zum Spitzenkandidaten für Landtagswahl », Norddeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  15. (de) « Entscheidung gefallen: Stephan Weil führt SPD in Landtagswahl in Niedersachsen », Kreiszeitung, (lire en ligne, consulté le ).
  16. (de) « Jessica Kaußen wird Spitzenkandidatin der Linken für die Landtagswahl », Rundblick, (lire en ligne, consulté le ).
  17. (de) « Landtagswahl: Marzischewski-Drewes ist AfD-Spitzenkandidat », Norddeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  18. (de) « Umfragen Niedersachsen (#ltwnds, #ltwni) », sur wahlrecht.de (consulté le ).
  19. (de) Philipp Guttmann, « Landtagswahl Niedersachsen: Neueste Wahlumfragen im Wahltrend | Sonntagsfrage #ltwnds », sur DAWUM, (consulté le )
  20. (de) « Niedersachsen: SPD, CDU und Grüne unverändert - Wahlkreisprognose.de », (consulté le )
  21. « Vorläufiges amtliches Ergebnis der Landtagswahl am 9. Oktober 2022 », sur wahlen.statistik.niedersachsen.de (consulté le )
  22. (de) Mandy Sarti, « Die Analyse: Was bedeuten die Ergebnisse der Landtagswahl? », NDR, (lire en ligne, consulté le ).
  23. (de) « Die Wahl in Niedersachsen - und was sie so besonders macht », NDR, (lire en ligne, consulté le ).
  24. (de) « Nach Wahlschlappe: Gesamter FDP-Landesvorstand tritt zurück », NDR, (lire en ligne, consulté le ).
  25. (de) « Nach Wahl: SPD und Grüne wollen Donnerstag Gespräche starten », NDR, (lire en ligne, consulté le ).
  26. (de) « Koalitionsverhandlungen von SPD und Grünen in Niedersachsen beginnen », RedaktionsNetzwerk Deutschland, (lire en ligne, consulté le ).
  27. (de) « Niedersachsen: Rot-Grün einig über Koalition », ZDF, (lire en ligne, consulté le ).
  28. (de) « Regierung steht: SPD und Grüne unterzeichnen Koalitionsvertrag », NDR, (lire en ligne, consulté le ).
  29. (de) « Stephan Weil als Ministerpräsident wiedergewählt », Die Zeit, (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

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