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Élections régionales de 2021 en Saxe-Anhalt

Les élections régionales de 2021 en Saxe-Anhalt (en allemand : Landtagswahl in Sachsen-Anhalt 2021) se tiennent le , afin d'élire les 83 députés de la 8e législature du Landtag, pour un mandat de cinq ans. En application de la loi électorale, 97 députés sont finalement élus.

Élections régionales de 2021 en Saxe-Anhalt
97 députés du Landtag
(Majorité absolue : 49 députés)
Type d’élection Élections législatives régionales
Corps électoral et résultats
Inscrits 1 788 955
Votants 1 079 287
60,33% en diminution 0,8
Votes exprimés 1 063 694
Blancs et nuls 15 593
CDU Reiner Haseloff
Voix 394 808
37,12%
en augmentation 7,4
Députés élus 40 en augmentation 10
AfD Oliver Kirchner (de)
Voix 221 498
20,82%
en diminution 3,5
Députés élus 23 en diminution 2
Linke Eva von Angern (de)
Voix 116 902
10,99%
en diminution 5,3
Députés élus 12 en diminution 4
SPD Katja Pähle (de)
Voix 89 475
8,41%
en diminution 2,2
Députés élus 9 en diminution 2
FDP Lydia Hüskens (de)
Voix 68 305
6,42%
en augmentation 1,6
Députés élus 7 en augmentation 7
Grünen Cornelia Lüddemann (de)
Voix 63 148
5,94%
en augmentation 0,8
Députés élus 6 en augmentation 1
Parti vainqueur par circonscription
Carte
Ministre-président
Sortant Élu
Reiner Haseloff
CDU
Reiner Haseloff
CDU
wahlergebnisse.sachsen-anhalt.de

Le scrutin voit une nette victoire de l'Union chrétienne-démocrate, qui déjoue les sondages la plaçant au coude-à-coude avec l'Alternative pour l'Allemagne grâce au vote utile et à la popularité du ministre-président Reiner Haseloff. Les partis de gauche font face à des échecs à des degrés divers, Die Linke et le Parti social-démocrate réalisant leur plus mauvais résultat régional.

Contexte

Lors des élections régionales du 13 mars 2016, l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) du ministre-président Reiner Haseloff vire en tête avec près de 30 % des voix. Elle est suivie par l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), qui réalise un score historique pour l'extrême droite avec un peu plus de 24 % des suffrages exprimés et devance même Die Linke, qui recueille 16 %. Partenaire de la CDU au niveau fédéral, le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) sort laminé du scrutin en totalisant seulement 10 % des voix[1].

À peine un mois après le scrutin, la CDU, le SPD et l'Alliance 90 / Les Verts (Grünen) annoncent avoir conclu un accord pour constituer une « coalition kényanne », la première à associer leurs trois partis au niveau gouvernemental[2]. Reiner Haseloff est réélu ministre-président par le Landtag le par 47 voix favorables au second tour de scrutin une de plus que sa majorité après avoir échoué au premier tour avec 41 suffrages, trois de moins que la majorité requise[3].

Le , le Landtag adopte la proposition de sa présidente Gabriele Brakebusch (de) de reporter de trois mois les futures élections régionales et de les convoquer le . Cette modification du calendrier électoral est approuvée par les partis de la coalition au pouvoir mais rejetée par l'AfD et Die Linke, qui siègent dans l'opposition[4].

Mode de scrutin

Le Landtag est constitué de 83 députés (en allemand : Mitglied des Landtags, MdL), élus pour une législature de cinq ans au suffrage universel direct et suivant le scrutin proportionnel de Hare/Niemayer[5].

Chaque électeur dispose de deux voix : la première (Erststimme) lui permet de voter pour un candidat de sa circonscription selon les modalités du scrutin uninominal majoritaire à un tour, le Land comptant un total de 41 circonscriptions ; la seconde voix (Zweitstimme) lui permet de voter en faveur d'une liste de candidats présentée par un parti au niveau du Land.

Lors du dépouillement, l'intégralité des 83 sièges est répartie proportionnellement aux secondes voix entre les partis ayant remporté au moins 5 % des suffrages exprimés au niveau du Land. Si un parti a remporté des mandats au scrutin uninominal, ses sièges sont d'abord pourvus par ceux-ci.

Dans le cas où un parti obtient plus de mandats au scrutin uninominal que la proportionnelle ne lui en attribue, il conserve ces mandats supplémentaires et la taille du Landtag est augmentée par des mandats complémentaires distribués aux autres partis pour rétablir une composition proportionnelle aux secondes voix.

Campagne

Le président régional de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) et ministre de l'Intérieur Holger Stahlknecht indique au début du mois de qu'il souhaite être chef de file aux prochaines élections régionales, mais qu'il renoncera si le ministre-président Reiner Haseloff ambitionne de postuler pour un troisième mandat[6]. Le , Reiner Haseloff indique sa volonté d'être de nouveau candidat chef de file de l'Union chrétienne-démocrate après s'être entretenu avec Stahlknecht[7]. Sa candidature est approuvée lors d'une conférence régionale organisée à Dessau-Roßlau le par 94,9 % des voix des délégués[8].

Cornelia Lüddemann (de), présidente du groupe parlementaire de l'Alliance 90 / Les Verts (Grünen), dit en sa volonté de mener la campagne écologiste, la ministre de l'Environnement Claudia Dalbert (de) ayant elle pour souhait de continuer à siéger au gouvernement après le scrutin[9]. Lors d'un congrès régional organisé le à Halle-sur-Saale, les Grünen approuvent à 85 % l'investiture de Cornelia Lüddemann comme cheffe de file, confiant la deuxième place de la liste de candidats à leur président Sebastian Striegel[10].

À l'occasion d'un vote des militants du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) dont les résultats sont publiés le , la présidente du groupe parlementaire Katja Pähle (de) est investie cheffe de file avec 55 % des suffrages exprimés. Le score de son concurrent Roger Stöcker, professeur de sciences politiques qui recueille plus de 42 % des voix, est remarqué en raison de son absence de notoriété, de mandat et d'expérience électorale[11].

Deux jours seulement après que le SPD a organisé le vote de ses adhérents, Die Linke organise une conférence régionale qui rassemble le président régional, le comité directeur et les présidents des fédérations locales. À cette occasion, le dirigeant du parti dans le Land Stefan Gebhardt (de) propose que la vice-présidente du groupe parlementaire au Landtag Eva von Angern (de) conduise la campagne de la gauche radicale en . Cette candidature est approuvée à l'unanimité[12] puis ratifiée le lors d'une convention régionale organisée à Schönebeck[13].

Le Parti libéral-démocrate (FDP) réunit le une convention d'investiture à Wittemberg, qui consacre l'ancienne députée régionale Lydia Hüskens (de) comme cheffe de file électoral[14].

Le , l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) choisit son président de groupe parlementaire Oliver Kirchner (de) pour emmener sa campagne aux élections de 2021. Il reçoit l'approbation de 87 % des délégués au congrès régional organisé à Magdebourg, marqué par une fausse alerte à la bombe[15].

Principaux partis

Parti Positionnement Chef de file Résultat de 2016
Union chrétienne-démocrate d'Allemagne
Christlich Demokratische Union Deutschlands
Centre droit
Démocratie chrétienne, libéral-conservatisme
Reiner Haseloff
(Ministre-président)
29,8 % des voix
30 députés
Alternative pour l'Allemagne
Alternative für Deutschland
Droite à extrême droite
Euroscepticisme, national-conservatisme, populisme
Oliver Kirchner (de) 24,3 % des voix
25 députés
Die Linke
La Gauche
Extrême gauche à gauche
Socialisme démocratique, anticapitalisme, populisme
Eva von Angern (de) 16,3 % des voix
16 députés
Parti social-démocrate d'Allemagne
Sozialdemokratische Partei Deutschlands
Centre gauche
Social-démocratie, troisième voie, progressisme
Katja Pähle (de) 10,6 % des voix
11 députés
Alliance 90 / Les Verts
Bündnis 90/Die Grünen
Centre gauche
Écologie politique, progressisme
Cornelia Lüddemann (de) 5,2 % des voix
5 députés
Parti libéral-démocrate
Freie Demokratische Partei
Centre droit à droite
Libéralisme, libéralisme économique
Lydia Hüskens (de) 4,9 % des voix
0 député
Électeurs libres
Freie Wähler
Centre
Localisme, démocratie directe, libéral-conservatisme
2,2 % des voix
0 député
Parti national-démocrate d'Allemagne
Nationaldemokratische Partei Deutschlands
Extrême droite
Néonazisme, ultranationalisme, populisme
1,9 % des voix
0 député

Sondages

Sondages en vue des élections régionales de 2021 en Saxe-Anhalt[16]
Institut Date CDU SPD Grünen FDP Linke AfD
INSA 04/06/2021 27 % 10 % 8 % 7 % 12 % 26 %
Civey[17] 03/06/2021 29 % 10 % 8 % 6 % 10 % 28 %
Forschungsgruppe Wahlen 03/06/2021 30 % 10 % 9 % 6,5 % 11,5 % 23 %
Forschungsgruppe Wahlen 28/05/2021 29 % 10 % 9 % 8 % 11 % 23 %
Infratest dimap 27/05/2021 28 % 11 % 9 % 8 % 10 % 24 %
INSA 26/05/2021 25 % 10 % 11 % 8 % 13 % 26 %
INSA 29/04/2021 26 % 10 % 12 % 6 % 13 % 24 %
Infratest dimap 23/04/2021 27 % 12 % 11 % 8 % 12 % 20 %
INSA 27/01/2021 30 % 10 % 9 % 5 % 16 % 23 %
INSA 02/12/2020 29 % 10 % 10 % 4 % 17 % 23 %
GMS 29/07/2020 33 % 12 % 10 % 4 % 16 % 19 %
Infratest dimap 05/06/2020 34 % 13 % 8 % 4 % 16 % 19 %
INSA 20/03/2020 25 % 11 % 11 % 4 % 18 % 25 %
Infratest dimap 28/08/2018 28 % 14 % 6 % 8 % 19 % 21 %
CONOSCOPE 22/05/2018 35 % 16 % 5 % 6 % 20 % 15 %
Infratest dimap 22/06/2017 40 % 13 % 6 % 5 % 20 % 13 %
Infratest dimap 22/11/2016 33 % 15 % 5 % - 18 % 22 %
Dernières élections 13/03/2016 29,7 % 10,6 % 5,2 % 4,9 % 16,3 % 24,3 %

Résultats

Participation

Évolution de la participation[18]
Taux de participation En 2016 En 2021 Différence
à 12 heures 25,0 % 22,4 % en diminution 2,6
à 14 heures 35,4 % 27,1 % en diminution 8,3
à 16 heures 47,1 % 41,0 % en diminution 6,1
final 61,1 % 60,3 % en diminution 0,8

Voix et sièges

Résultats des élections régionales de 2021 en Saxe-Anhalt[19]
Partis Circonscriptions Listes Total
sièges
+/-
Votes % Sièges +/- Votes % +/- Sièges
Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) 362 333 34,13 40 en augmentation 13 394 808 37,12 en augmentation 7,36 0 40 en augmentation 10
Alternative pour l'Allemagne (AfD) 231 875 21,84 1 en diminution 14 221 498 20,82 en diminution 3,45 22 23 en diminution 2
Die Linke (Linke) 135 419 12,76 0 en diminution 1 116 902 10,99 en diminution 5,33 12 12 en diminution 4
Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) 116 453 10,97 0 en stagnation 89 475 8,41 en diminution 2,22 9 9 en diminution 2
Parti libéral-démocrate (FDP) 70 725 6,66 0 en stagnation 68 305 6,42 en augmentation 1,56 7 7 en augmentation 7
Alliance 90 / Les Verts (Grünen) 60 521 5,70 0 en stagnation 63 148 5,94 en augmentation 0,76 6 6 en augmentation 1
Électeurs libres (FW) 57 536 5,42 0 en stagnation 33 288 3,13 en augmentation 0,97 0 0 en stagnation
Parti des bases démocratiques d'Allemagne (dieBasis) 7 564 0,71 0 en stagnation 15 621 1,47 Nv. 0 0 en stagnation
Parti de protection des animaux (Tierschutzpartei) 1 056 0,10 0 en stagnation 15 274 1,44 en diminution 0,04 0 0 en stagnation
Parti du jardin (Gartenpartei) 3 216 0,30 0 en stagnation 8 577 0,81 Nv. 0 0 en stagnation
Die PARTEI (PARTEI) 3 909 0,37 0 en stagnation 7 770 0,73 en augmentation 0,2 0 0 en stagnation
Parti d'action pour la protection des animaux (de) (TIERSCHUTZ hier!) 6 239 0,59 Nv. 0 0 en stagnation
Autres 10 907 1,03 0 en stagnation 22 789 2,14 0 0 en stagnation
Votes valides 1 061 514 98,35 1 063 694 98,56
Votes blancs et nuls 17 773 1,65 15 593 1,44
Total 1 079 287 100 41 en diminution 2 1 079 287 100 - 56 97 en augmentation 10
Abstentions 709 668 39,67 709 668 39,67
Inscrits / participation 1 788 955 60,33 1 788 955 60,33

Analyse

Contrairement à ce que les sondages semblaient indiquer, l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) sort grande vainqueure du scrutin et devance nettement l'Alternative pour l'Allemagne (AfD). La CDU doit ce résultat autant à la crainte d'une possible victoire de l'AfD et de l'image que cela donnerait de la Saxe-Anhalt qu'à la popularité du ministre-président Reiner Haseloff, et ce alors que les scandales, la gestion fédérale de la pandémie et des déclarations polémiques auraient pu la mettre en difficulté. L'AfD perd ainsi la quasi-totalité de ses mandats de circonscription, passant de quinze à un seul et comptera désormais moins d'un quart des députés au Landtag, perdant par la même sa capacité à saisir la Cour constitutionnelle. À gauche de l'échiquier politique, tous les partis subissent une défaite électorale ou politique, puisque Die Linke et le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) enregistrent leurs pires résultats régionaux et que l'Alliance 90 / Les Verts (Grünen) échoue à progresser fortement[20] - [21].

Sociologique

Sondage Forschungsgruppe Wahlen[22]
Catégorie CDU AfD Linke SPD FDP Grünen FW
Sexe
Hommes 33 % 26 % 11 % 8 % 7 % 6 % 3 %
Femmes 41 % 16 % 11 % 8 % 6 % 6 % 3 %
Âge
Moins de 30 ans 18 % 18 % 10 % 7 % 12 % 13 % 4 %
30-44 ans 29 % 27 % 9 % 7 % 6 % 8 % 4 %
45-59 ans 37 % 24 % 10 % 7 % 7 % 6 % 3 %
Plus de 60 ans 47 % 15 % 13 % 11 % 5 % 3 % 2 %
Statut
Ouvrier 37 % 25 % 10 % 9 % 6 % 4 % 3 %
Employé 38 % 18 % 11 % 9 % 7 % 8 % 3 %
Fonctionnaire 41 % 14 % 13 % 8 % 8 % 7 % 3 %
Indépendant 39 % 22 % 12 % 4 % 9 % 6 % 2 %
Études
Hauptschulabschluss 39 % 29 % 9 % 9 % 4 % 2 % 2 %
Mittlere Reife 36 % 26 % 10 % 7 % 6 % 3 % 4 %
Abitur (baccalauréat) 32 % 18 % 12 % 8 % 8 % 7 % 4 %
Hochschulabschluss (supérieur) 38 % 11 % 13 % 11 % 7 % 12 % 2 %

Conséquences

Au lendemain du scrutin, le comité directeur régional de la CDU décide à l'unanimité de proposer des entretiens exploratoires au SPD, au FDP et aux Grünen. Ces derniers indiquent à cette occasion ne pas vouloir rééditer la « coalition kényane » qu'ils forment depuis cinq ans avec les chrétiens-démocrates et les sociaux-démocrates, tout en se disant ouverts à une « coalition jamaïcaine » avec les libéraux-démocrates. Tant le SPD que le FDP signalent leur disponibilité pour entamer des discussions avec la CDU, le Parti libéral soulignant qu'ils n'ont pas l'intention d'être « une roue de secours » dans un attelage où leurs voix ne compteraient pas, en référence à une alliance tripartite avec l'Union chrétienne-démocrate et le Parti social-démocrate où ces deux formations détiendront l'exacte majorité absolue au Landtag[23].

Le , la CDU entreprend des entretiens exploratoires avec le SPD, le FDP et les Grünen afin de déterminer dans quelle mesure il serait possible d'ouvrir des négociations en vue de former un gouvernement de coalition[24]. Après deux semaines de rencontres, un rapprochement s'opère entre l'Union chrétienne-démocrate et le Parti libéral-démocrate, qui nécessite cependant un troisième allié pour disposer de la majorité absolue des députés[25]. Y associer les sociaux-démocrates constitue la solution favorite des chrétiens-démocrates, mais suscite des réticences chez les libéraux-démocrates dans la mesure où les deux autres partis sont majoritaires sans eux ; la CDU aurait cependant proposé au FDP d'inscrire dans l'éventuel accord de coalition un engagement formel de ne pas utiliser cette majorité bipartite en cas de désaccord au sein de l'entente à trois[26].

Une réunion à trois entre l'Union chrétienne-démocrate, le Parti social-démocrate et le Parti libéral-démocrate se tient le [27]. Leurs dirigeants révèlent le lendemain vouloir poursuivre leurs échanges, relevant de nombreux points d'accord entre eux sur la question budgétaire, la santé ou les infrastructures[28]. Après un accord unanime des comités directeurs de la CDU et du FDP le pour ouvrir formellement des négociations de coalition[29], un congrès du SPD réuni à Leuna donne un feu vert identique à la majorité des délégués le lendemain[30].

Un accord de coalition est conclu et présenté publiquement le suivant, prévoyant notamment un fonds de relance de l'économie de 1,5 milliard d'euros, l'augmentation des effectifs de la police régionale, la réalisation d'importantes infrastructures de transport et la confirmation de la sortie définitive du charbon à horizon . Dans le cadre de la répartition des ministères, le Parti social-démocrate abandonne le ministère de l'Économie au profit du ministère du Climat et de l'Énergie. La ratification de cette entente est soumise au vote des adhérents sociaux-démocrates pendant une durée de quatre semaines, ce qui renvoie l'investiture de Reiner Haseloff par le Landtag au [31]. La direction régionale du SPD annonce le que, sur les 60 % des adhérents ayant pris part au vote interne, 63,4 % se sont exprimés en faveur de l'accord de coalition avec la CDU et le FDP[32].

Reiner Haseloff est investi ministre-président pour un troisième mandat le par le Landtag, l'emportant au second tour par 53 voix sur 97 après avoir échoué au premier avec 48 suffrages favorables, soit un de moins que la majorité requise[33].

Références

  1. « Allemagne: percée de l'extrême droite aux élections régionales », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
  2. (de) « Schwarz-rot-grüne Regierung in Sachsen-Anhalt », Deutsche Welle, (lire en ligne, consulté le ).
  3. (de) « Haseloff im zweiten Wahlgang zum Ministerpräsidenten gewählt », Die Zeit, (lire en ligne, consulté le ).
  4. (de) « Sachsen-Anhalt wählt am 6. Juni 2021 neuen Landtag », Süddeutsche Zeitung, (lire en ligne, consulté le ).
  5. (de) « Wahlsystem Sachsen-Anhalt », sur wahlrecht.de (consulté le ).
  6. (de) « Stahlknecht will CDU-Spitzenkandidat werden – aber nicht gegen Haseloff antreten », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  7. (de) « Reiner Haseloff tritt erneut als CDU-Spitzenkandidat in Sachsen-Anhalt an », Der Spiegel, (lire en ligne, consulté le ).
  8. (de) « Mit fast 95 Prozent: CDU schickt Haseloff als Spitzenkandidaten für Landtagswahl ins Rennen », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  9. (de) « Lüddemann will Grünen-Spitzenkandidatin für Landtagswahl in Sachsen-Anhalt werden », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  10. (de) « Lüddemann führt Grüne bei Landtagswahl 2021an », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  11. (de) « Landtagswahl 2021: Pähle wird Spitzenkandidatin der SPD », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  12. (de) « Eva von Angern soll Linken-Spitzenkandidatin für Landtagswahl 2021 werden », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  13. (de) « Linke geht mit Fraktionsspitze in Landtagswahlkampf », Sueddeutsche.de, (lire en ligne, consulté le ).
  14. (de) « Landtagswahl: FDP wählt Lydia Hüskens als Spitzenkandidatin », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  15. (de) « Kirchner zum AfD-Spitzenkandidaten gekürt », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  16. (de) « Umfragen Sachsen-Anhalt (#ltwlsa) », sur wahlrecht.de (consulté le ).
  17. (de) « Sachsen-Anhalt vor Landtagswahl: CDU und AfD mit Kopf-an-Kopf-Rennen », Der Spiegel, (lire en ligne, consulté le )
  18. (de) « Landtagswahl am 6. Juni 2021 in Sachsen-Anhalt », sur wahlrecht.de (consulté le ).
  19. (de) « Sachsen-Anhalt », sur wahlergebnisse.sachsen-anhalt.de (consulté le ).
  20. (de) « Das sind die Gewinner und Verlierer der Landtagswahl in Sachsen-Anhalt », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  21. (de) « Wählerwanderung, Wahlbeteiligung, Hochburgen: 6 Erkenntnisse aus den Daten zur Wahl », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  22. (de) « Soziale Gruppen », sur www.forschungsgruppe.de (consulté le ).
  23. (de) « Nach dem Wahlsieg: CDU sucht Koalitionspartner », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  24. (de) « Parteien in Sachsen-Anhalt beginnen Gespräche für nächste Koalition », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  25. (de) « CDU und FDP verabreden weitere Sondierung – Partner gesucht », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  26. (de) « Wo die Sondierungen gerade stehen », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  27. (de) « Erstes Treffen von CDU, SPD und FDP – Sind die Grünen raus? », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  28. (de) « Warum die Spitzen von CDU, SPD und FDP über eine neue Koalition verhandeln wollen », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  29. (de) « CDU und FDP jetzt auch offiziell für Verhandlungen mit SPD », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  30. (de) « SPD stimmt für Verhandlungen mit CDU und FDP », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  31. (de) « CDU, SPD und FDP einigen sich auf Entwurf für Koalitionsvertrag », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  32. (de) « SPD-Mitglieder stimmen Koalitionsvertrag mit CDU und FDP zu », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
  33. (de) « Haseloff im zweiten Wahlgang gewählt », N-TV, (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

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