Pour les articles homonymes, voir Élan (homonymie).
Cet article concerne le club de basket-ball. Pour le club de football, voir Élan béarnais Orthez (football).
Nom complet | Élan béarnais Pau-Lacq-Orthez |
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Surnoms | Pau-Orthez |
Noms précédents |
Élan béarnais Orthez (1931-1989) Élan béarnais Pau-Orthez (1989-2008) |
Fondation |
1908 (club omnisports) 1931 (section Basket) |
Couleurs | |
Salle |
Palais des sports de Pau (7 813 places) |
Siège |
Avenue Suzanne Bacarisse 64000 Pau |
Championnat actuel | 1re division |
Président | Didier Rey[1] |
Entraîneur | Éric Bartecheky |
Site web |
National[2] |
Championnat de France (9) Coupe de France (3) Tournoi des As (3) Semaine des As (1) Chpt de France Espoirs (5) |
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International[2] | Coupe Korać 1984 |
Maillots
Actualités
L’Élan béarnais Pau-Lacq-Orthez (ÉBPLO) est un club professionnel de basket-ball basé à Pau.
Le club accède à l'élite en 1973 et remporte un titre européen en 1984 avec la Coupe Korać. Le club, alors nommé Élan béarnais Orthez, se retrouve en concurrence avec le Limoges CSP qui devient son plus grand rival. Les deux clubs, souvent à la lutte pour les titres, changent radicalement le visage du basket français dans les années 1980-1990. Le classico, ainsi surnommé, attire les foules et déchaine les passions.
Pau-Orthez remporte son premier championnat de France en 1986 et domine les débats durant la fin des années 1990 et le début des années 2000. En 2008, le club fait face à une crise financière dans un premier temps, puis en 2009 c'est une crise sportive qui le fait retomber en Pro B. L'Élan béarnais retrouve rapidement la Pro A mais ne parvint pas à se stabiliser. Il est de nouveau relégué en 2012 puis remonte en Pro A en 2013.
Le palmarès de l'ÉBPLO figure parmi les plus prestigieux du basket français avec neuf titres de champion de France et trois coupes de France. Il a été champion de France deux fois consécutives à trois reprises de 1986 à 1987, de 1998 à 1999 puis de 2003 à 2004.
L'Élan évolue au palais des sports de Pau depuis 1991.
Sommaire
- Historique
- Origines et débuts professionnels (1931-1975)
- L'installation dans l'élite et un trophée européen (1975-1984)
- La rivalité avec le CSP (1984-1995)
- La domination nationale (1995-2004)
- La fin d'une époque et la relégation en Pro B (2004-2009)
- Le retour, en deux temps, en Pro A (2009-2014)
- La course aux résultats (depuis 2014)
- Palmarès
- Numéros retirés
- Bilan saison par saison
- Le club
- Effectifs 2020-2021
- Personnalités du club
- Les supporters
- Rivalités
- Centre de formation
- Affluences
- Statistiques et records
- Annexes
- Voir aussi
Historique
Origines et débuts professionnels (1931-1975)
Issu d'un club omnisports créé en 1908, l'Élan béarnais fondé en 1931 évolue alors dans la ville d’Orthez. Le club de basket-ball n'est alors qu'une section du patronage omnisports créé en 1908. Comme c'est le cas pour son grand rival, le CSP Limoges, il ne s'agit pas d'un club au sens moderne, mais d'un patronage, créé par des ecclésiastiques dont l'abbé Jules Seillant pour permettre aux jeunes de la ville d’Orthez de faire du sport. Les laïcs de leur côté rejoignent l’Union Sportive Orthez.
En 1967, Pierre Seillant, fils de Jules Seillant qui est l'un des premiers licenciés du club en 1908, prend la tête de l’Élan béarnais.
Après avoir atteint la nationale 2 en 1970, le club accède à la première division lors de la saison 1972-1973 avec une équipe qui possède dans ses rangs des joueurs qui figurent dans l'histoire du club, tels Alain Larrouquis et Mathieu Bisséni, qui est encore présent lors de la conquête du premier titre du club. Le club redescend aussitôt pour être champion de France de deuxième division et remonter la saison suivante.
L'installation dans l'élite et un trophée européen (1975-1984)
En 1976, le club parvient cette fois-ci à se maintenir dans l'élite en terminant à la 9e place. Les orthéziens se stabilisent en Nationale 1 avec déjà de bons résultats. L'équipe joue alors dans la mythique salle de la Moutète, marché couvert le jour, salle de basket le soir. L'équipe commence à écrire des belles pages du basket français.
L'Élan béarnais obtient une qualification européenne pour la coupe d'Europe Korać, en terminant 5e de la saison 1977-1978. Pendant trente années consécutives, le club est toujours européen, un record en France et en Europe. Entre 1979 et 1984, le club se classe régulièrement parmi les 6 premiers du championnat de France avec des joueurs comme Dennis Still et Paul Henderson.
C'est lors de la saison 1983-1984 que le club remporte son premier titre. Orthez dispute la Coupe Korać, compétition européenne dont le double tenant du titre est le CSP Limoges, club français qui évolue cette même saison dans la compétition majeure en Europe, la coupe des clubs champions. Lors de la compétition, le club est proche de l'élimination en quart de finale lorsque le club de KK Zadar mène de douze points à quatre secondes du terme avec deux lancers-francs à suivre, alors que les Béarnais l'avaient emportés de treize points à l'aller. Mais aucun des deux lancers n'est marqué et Orthez se qualifie pour affronter un autre club français en demi-finale, Antibes. La confrontation est remportée par Orthez, 75 à 68 et 69 à 71. La finale, disputée à Paris dans la salle Pierre-de-Coubertin voit les Français l'emporter face à l'Étoile rouge de Belgrade[3]. Orthez devient ainsi le second club français, après Limoges, à obtenir un titre européen.
La rivalité avec le CSP (1984-1995)
Une rivalité sans précédent entre l'Élan béarnais et le Limoges CSP va devenir le classico et va animer la Pro A durant deux décennies, les deux clubs se disputant souvent le titre.
En 1986, le club entraîné par l'Américain George Fisher remporte son premier titre de champion de France mettant fin à une série de trois titres consécutifs du CSP Limoges. Pour sa première saison en coupe des clubs champions, le club béarnais réalise de nombreux exploits, dont une victoire 95 à 87 à Madrid, et termine à la troisième place de la poule de six, à seulement un point des deux finalistes, le Maccabi Tel-Aviv et Milan. Plus tard dans la saison, les Béarnais reviennent en finale et conservent leur titre de champion de France en battant en match d'appui le CSP Limoges 82 à 81 grâce à deux lancers-francs de Freddy Hufnagel à quatre secondes de la fin[4]. Cette finale est d'ailleurs l'objet de multiples tensions dont une bagarre qui éclate entre l'orthézien Paul Henderson et le limougeaud Clarence Kea. La saison 1987-1988 voit les béarnais obtenir une 5e place de saison régulière et éliminés en demi-finale par le CSP qui récupère sa couronne. Les deux équipes se retrouvent en finale lors de la seconde année de la ligue nationale de basket-ball en 1989. De nouveau, ce sont les Limougeauds qui remportent le titre grâce à deux victoires 108 à 97 à Limoges puis 102 à 96 en Béarn.
Avec le passage au professionnalisme, les joueurs de la salle de la Moutète ont dû s'adapter[5]. Le club devient en 1989 Élan béarnais Pau-Orthez et joue donc désormais dans la ville de Pau, après l'inauguration du Palais des sports de Pau en 1991. A noter que le dernier capitaine de l'Elan Béarnais à la Moutète et le premier au Palais des Sports de Pau fut Christian Ortega (tarbais d'origine). Ce rapprochement avec la préfecture du département est avant tout la volonté de deux hommes, Pierre Seillant et André Labarrère. Pierre Seillant, alors président de la section Basket, est un élu municipal à Orthez, André Labarrère est maire de Pau, les deux hommes sont dans le camp politique opposé mais veulent conserver le club en Béarn. Pierre Seillant décide du « déménagement » pour Pau, plutôt que pour Bordeaux (qui fut un temps envisagé). Quant à André Labarrère, il décide de la construction du palais des sports de Pau. Bientôt doté d'une salle entièrement moderne d'une capacité de 7 707 places assises, l'élan béarnais va entrer dans une nouvelle dimension.
Les saisons 1989-1990 et 1990-1991 sont deux années sans titre pour les béarnais qui ne parviennent pas à revenir en finale du championnat et ne passent pas le 1er tour de la coupe Korać. Le club remporte tout de même le Tournoi des As face à Limoges en 1991. Après avoir recruté Valéry Demory, Frédéric Domon et Mike Jones pour la saison 1991-1992, Limoges et Pau se retrouvent dans deux finales. D'abord pour le Tournoi des As que l'élan béarnais remporte à nouveau (83-75). Ensuite en championnat ou la première rencontre voit les Béarnais l'emporter 76 à 74 à Limoges grâce à un contre de Didier Gadou sur Richard Dacoury. Lors de la rencontre retour, le CSP est battu sur le score de 63 à 50. Pau redevient champion de France[6]. La saison suivante, Pau, qui accueille un roumain de 2,31 m Gheorghe Mureșan, remporte son troisième tournoi des As consécutif face au Cholet Basket. Les Béarnais reviennent en finale du championnat de France et sont opposés au nouveau club champion d'Europe, le CSP Limoges, vaincue seulement une fois (par l'élan béarnais) cette saison régulière et qui remporte cette finale en quatre manches, trois victoires à une[7]. En Europe, Les Palois, qui participent également à la Ligue des champions, échouent en quart de finale face au club grec du PAOK Salonique en deux manches, défaite 86 à 103 à Pau et 65 à 81 à Salonique. Pau est de nouveau battu par les limougeauds en demi-finale du championnat de France 1994 rebaptisé Pro A et ne remporte aucun titre. Les béarnais prennent leur revanche sur le CSP en demi-finale de Pro A lors de la saison 1995 mais perdent en finale face à Antibes.
La domination nationale (1995-2004)
Pau-Orthez enregistre les arrivées d'Antoine Rigaudeau puis le retour de Gheorghe Mureșan et de Freddy Hufnagel qui vient terminer sa carrière. L'équipe fortement renouvelée va prendre les commandes du championnat dès la saison 1995-1996 avec la « French Team » pour remporter son quatrième titre de champion de France. La « French Team » appelée ainsi car composée le plus souvent de joueurs uniquement français dont Laurent Foirest, Frédéric Fauthoux, Fabien Dubos et les frères Thierry et Didier Gadou, dirigée sur le banc par Michel Gomez et sur le parquet par « le roi » Rigaudeau échoue en quart de finale de l'euroligue face au CSKA Moscou. Puis, malgré les blessures qui s'accumule sur ses renforts américains, Pau remporte la finale, la première à atteindre la cinquième et dernière rencontre, l'opposant à la « Green Team », l'ASVEL de Gregor Beugnot et Delaney Rudd. Après deux victoires de Pau, l'ASVEL égalise pour retourner à Pau. La dernière manche est remportée par les locaux sur le score de 78 à 72[8]. La saison suivante, les Palois terminent 1er de la saison régulière mais sont éliminés sur leur parquet en match d'appuie de la demi-finale par le Paris Basket Racing qui vient de recruter l'ancienne gloire du CSP, Richard Dacoury et qui réalise l'exploit en finale. En 1998, c'est un entraîneur débutant, Claude Bergeaud, accompagné de quelques recrues (comme Moustapha Sonko, Ronnie Smith et surtout l'arrière exceptionnel Marcus Brown) qui conduit Pau-Orthez à son cinquième titre. L'adversaire en finale est le CSP Limoges, dirigé par Jacques Monclar, limogé de Pau six mois auparavant. La rencontre aller, à Pau, est remportée 84 à 62 par les Béarnais qui remporte également la rencontre retour sur le score de 73 à 67. Bergeaud égale Alain Gilles, seul autre entraîneur à remporter le titre lors de sa première saison[8]. En 1999, Pau domine la saison régulière avec un bilan de 27 victoires pour seulement 3 défaites et atteint les quarts de finale de l'Euroligue face au Virtus Bologne (défaite en trois manches). Les Palois empêchent l'ASVEL et Delaney Rudd de devenir champion de France lors de leur troisième et ultime finale en quatre ans. Les deux clubs ont terminé leur saison européenne en quart de finale, Pau battu lors de la manche décisive par le Kinder Bologne. Pau remporte la première manche de la finale du championnat sur le score de 73 à 67 avant d'aller confirmer sa victoire en l'emportant à l'Astroballe sur le score de 74 à 64[9].
En 2000, l'Élan procède à un recrutement de joueurs d'expérience comme Dante Calabria, l'ancien NBA Khalid Reeves et l'international Stéphane Risacher. Le club se classe 3e de Pro A mais est éliminé dès le 1er tour de l'Euroligue. En demi-finale de Pro A, après avoir battu difficilement le Paris Racing Basket, Pau-Orthez est éliminé par le CSP qui, avec un recrutement haut de gamme dont l'ancien palois Marcus Brown, réalise un triplé historique (Champion de France, Coupe Korać et Coupe de France) mais qui fait face aussi à des affaires judiciaires qui l'amène à être rétrogradé en Pro B. Ainsi une nouvelle rivalité va apparaitre durant 3 saisons entre l'Élan béarnais Pau-Orthez et l'ASVEL où les deux clubs vont se disputer les titres nationaux durant trois années. Pierre Seillant, le président de l'Élan béarnais, clame, à l'été 2000, qu'il n'a plus les moyens financiers d'entretenir son club. Il propose une solution de transition, basée sur le recrutement de jeunes joueurs mais pas n'importe lesquels cependant car ce seront des internationaux espoirs, auxquels se grefferont des joueurs d'expérience.
Lors de la saison 2000-2001, le « Projet Jeunes » est mis en place avec les deux futurs joueurs NBA Boris Diaw, première saison dans l'élite, et Mickaël Piétrus, accompagné de Florent Piétrus. Gheorghe Mureșan revient au club terminer sa carrière et la star espagnole, Roger Esteller, vient pour apporter son expérience. Pau se classe 2e de Pro A derrière l'ASVEL, les deux équipes se retrouvent en finale de la coupe de France et du championnat. L'ASVEL l'emporte facilement en coupe mais Pau-Orthez se remobilise et remporte le titre de Pro A, le septième du club[10]. L'ASVEL prend sa revanche en finale du championnat 2001-2002, l'emportant en deux manches. Les béarnais, qui ont renforcé leur effectif avec Rod Sellers, sauvent l'honneur et battent à leur tour les villeurbannais en finale de la coupe de France, la première de leur histoire. Lors de la saison 2002-2003, le président historique Pierre Seillant, qui occupe le poste depuis 1967, laisse sa place de président en pour devenir directeur exécutif. Avec le recrutement de Cyril Julian, les débuts de Dragan Lukovski et l'arrivée sur le banc de Frédéric Sarre (assistant de Michel Gomez entre 1991 et 1996), le club remporte sa seconde coupe de France successive, puis remporte la Semaine des As. L'Élan béarnais se qualifie pour la finale du championnat 2002-2003 qui l'oppose pour la troisième saison consécutive à l'ASVEL. Après une victoire de Pau 95 à 73 au palais des sports, l'ASVEL inflige une sévère défaite aux Béarnais en gagnant 102 à 78. La rencontre décisive se déroule de nouveau à Pau où l'Élan l'emporte 74 à 66 réalisant le grand chelem national. C'est également le dernier match de Mickaël Piétrus et Boris Diaw, draftés deux jours plus tôt[11]. Malgré une qualification pour le Top 16 de l'Euroligue, l'entraîneur Frédéric Sarre est remercié laissant place à une des grandes figures du club Didier Gadou. Pau revient en finale de la coupe de France mais cède au Mans. Le club parvient une nouvelle fois en finale du championnat 2004, opposé aux nordistes de Gravelines. Ceux-ci perdent à domicile 81 à 77 avant d'échouer à nouveau à Pau 89 à 58. Pau-Orthez s'offre une neuvième couronne nationale. Gadou, comme Claude Bergeaud et Alain Gilles vient de remporter son premier titre lors de sa première saison en tant qu'entraîneur[12].
La fin d'une époque et la relégation en Pro B (2004-2009)
Si son rival historique, le Limoges CSP, connait une période de grande désillusion, l'élan béarnais rencontre également ses premiers soucis. N'ayant pu conserver des joueurs clés comme Dragan Lukovski et Florent Piétrus, le club double champion en titre réalise une saison 2004-2005 compliquée et termine à la 6e place de Pro A. La suite est d'autant plus décevante avec une élimination surprise dès les 1/4 de finale face Strasbourg. Un an après, Pau-Orthez relève la tête avec une 1re place en saison régulière mais échoue en demi-finale face au futur champion Le Mans Sarthe Basket en 2006. Lors de la saison 2006-2007, l’Élan béarnais, avec Gordon Herbert comme entraîneur, réussit une très belle saison sur la scène européenne sanctionnée par une qualification pour le Top 16 de l'Euroligue. L’Élan béarnais reste par ailleurs la dernière équipe française à avoir atteint ce stade de la compétition. Cependant, malgré un effectif de qualité (Ricardo Greer, Michael Wright, Aaron Miles…), les résultats ne suivent pas en Pro A : le club finit 9e de la saison régulière et ne se qualifie pas pour les play-offs pour la première depuis l'instauration du système en 1986-1987. Les joueurs atténueront un peu cette déception en remportant la Coupe de France. Après 18 ans passés au club, Frédéric Fauthoux met un terme à sa carrière, l'Élan béarnais tourne une page de son histoire.
La saison 2007-2008 est aussi compliquée. Le club se classe à nouveau à la 9e place de Pro A malgré les bonnes performances d'Antonio Graves (20pts en moyenne par match). Le , Pierre Seillant voit son club triompher 89 à 69 face à Gravelines au Palais des sports pour sa dernière rencontre à la tête de l'Élan[13]. Quelques semaines plus tard, le club traverse une crise financière sérieuse, un déficit de 400 000 euros étant révélé[14]. Très critique à l'égard de la gestion de Pierre Seillant, Martine Lignières-Cassou, maire de Pau, affirme en juin 2008 qu'il est « question de vie ou de mort du club »[14]. La crise est finalement résolue grâce à l'entrée de nouveaux actionnaires au capital du club, en premier lieu la Communauté de communes de Lacq. Boris Diaw et Mickaël Piétrus font également partie du tour de table[15]. Le club devient alors l’Élan béarnais Pau-Lacq-Orthez. Claude Bergeaud, ancien entraîneur de l'équipe, en est le nouveau directeur exécutif et Didier Gadou prend le poste de président. Mais cette nouvelle direction ne peut empêcher la triste saison 2008-2009 qui conduit à la relégation en Pro B en , après 33 ans en première division. Le club, qui compte dans ses rangs le meilleur espoir de la Pro A Thomas Heurtel, termine à la dernière place du championnat avec un bilan de 7 victoires et 23 défaites.
Le retour, en deux temps, en Pro A (2009-2014)
Le club ne passe qu'une saison en Pro B, terminant en tête de la phase régulière en 2010 devant le Limoges CSP et validant ainsi son retour en Pro A. C'est le retour du Classico, Limoges et Pau se retrouvent pour la première fois depuis cinq ans. Alors que les deux équipes se disputent la première place, la rivalité renait de ses cendres et le match de la phase retour à Beaublanc se déroule dans une ambiance surréaliste[16]. Pau fini par distancer largement les limougeauds au classement avec 5 points d'avance. Lors des play-offs de Pro B, le club confirme en atteignant la finale. Il y retrouve, le Limoges CSP, ce qui permet également à ce dernier de retrouver l'élite. Près de 500 supporters béarnais rejoignent Paris en train à l'occasion de la rencontre[17]. Pau remporte la partie 78 à 62, et remporte ainsi son second titre de Champion de France de Pro B, après celui de 1975.
Pour son retour en Pro A, le club conserve l'ossature de l'équipe championne de Pro B et engage le vétéran et ex-international Laurent Sciarra pour viser le maintien[18]. L'équipe remplit le contrat en terminant la saison régulière à la neuvième place. Au cours de la saison 2011-2012, Pau-Lacq-Orthez fait face à des problèmes budgétaires et ne parvient pas à se maintenir en Pro A. Le club se classe quinzième devant Hyères Toulon[19].
Pour reconstruire, l’Élan béarnais fait appel à un entraîneur qui avait déjà dirigé l'équipe entre 1997 et 2002 : Claude Bergeaud. Le club réussit à conserver des joueurs comme Antoine Mendy, Rémi Lesca et fait signer Brian Boddicker, Sami Driss, David Denave et Charles Jackson. C'est donc une équipe expérimentée qui se présente en Pro B pour la saison 2012-2013. Sans grande difficulté, Pau-Lacq-Orthez termine à la première place de la saison régulière et est assuré d'accéder de nouveau à la Pro A[20]. L’Élan béarnais s'incline à Antibes en demi-finales de playoffs, il n'y a donc pas de nouveau trophée. Le club engage des joueurs comme Ahmad Nivins et Michael Thompson. La saison de Pro A 2013-2014 commence par une cinglante défaite au Havre (79-106). Pau-Lacq-Orthez se rassure avec une belle victoire à domicile contre l'ASVEL (89-77) et réussit sa saison avec, en prime, une victoire au Palais des sports de Beaublanc face au CSP (74-83). Les béarnais se classent onzième de Pro A et manquent de peu une place en playoffs.
La course aux résultats (depuis 2014)
Le grand rival limougeaud, sacré champion de France 2014, inspire le club béarnais et son directeur exécutif Didier Gadou[21]. L'objectif pour la saison 2014-2015 est donc clairement affiché : atteindre les play-offs de Pro A. Pour cela, le club mise sur l'expérience et met les moyens financiers en recrutant Yannick Bokolo, Charles-Henri Bronchard, Morris Finley et Antywane Robinson[22]. L'élan béarnais réussi également un gros coup sur le marché des transferts en faisant signer l'ailier Marko Simonović, vice-champion du monde 2014 avec la Serbie[23]. Artur Drozdov qui a remporté les championnats de Pro A 2001, 2003 et 2004 sous les couleurs du club revient pour une saison. C'est donc un retour en force qui s'annonce mais les résultats sont trop irréguliers et l'élan béarnais termine à la 13e place de saison régulière[24]. L'équipe, déjà minée par les blessures de joueurs importants (Bokolo, Drozdov, Finley et Simonovic), n'a jamais réussi à trouver une constance. Claude Bergeaud, agacé du comportement de certains joueurs qu'il accuse de s'être moqué des enjeux du club[25], quitte son poste en fin de saison.
Éric Bartecheky, qui a conduit Le Havre (plus petit budget de la Pro A) en quart de finale des playoffs, est nommé entraineur[26]. L'Élan béarnais fait face à de nouveaux problèmes financiers, son déficit cumulé étant évalué à 711 000 euros. La communauté d'agglomération décide d'acquérir 50 000 nouvelles actions, la ville de Pau apporte une aide de 200 000 euros et des partenaires privés devrons débourser 250 000 euros[27]. Avec des moyens limités, Pau-Lacq-Orthez parvient à recruter des joueurs expérimentés comme JK Edwards et Michael Thompson qui revient au club. Lors de la 2015-2016, l'équipe affiche un bien meilleur visage de combativité, à l'image de la victoire à domicile (66-61) face au rival limougeaud double champion en titre[28]. Autour de la paire d'américains Lance Harris et Steven Smith et d'un Michael Thompson omniprésent, l'élan béarnais se classe 8e de Pro A et est éliminé en 1/4 de finale face à Strasbourg, obtenant une place en Coupe d'Europe FIBA. La saison 2016-2017 est celle de la confirmation. L’Élan béarnais fait la course dans le haut du tableau, emmené par l'explosif meneur D.J. Cooper et le pivot français Alain Koffi de retour à son meilleur niveau. La campagne est européenne et marquée par une qualification en 1/4 de finale de la Coupe FIBA où le club est éliminé par le BC Telenet Oostende. Lors du 100e clasico entre l’Élan béarnais et le CSP Limoges, les Béarnais s'imposent sur le score de 89 à 57 dans un Palais des Sports de Pau à guichets fermés, sous les yeux de Freddy Hufnagel et Gheorghe Mureșan qui ont été élus respectivement MVP Français et MVP étranger du siècle par les internautes du site de l’Élan béarnais. L'élan béarnais chute une nouvelle fois face à Strasbourg en 1/4 de finale de Pro A après avoir été classé 5e de saison régulière. En 2018, l'Élan béarnais se qualifie à nouveau pour les playoffs du championnat de France, après avoir terminé à la 8e place, mais ne parvient toujours pas à passer le stade des 1/4 de finale (élimination face à Monaco)[29].
Palmarès
Le club possède 28 titres nationaux et 1 titre international. Le club compte 30 participations consécutives en Coupe d'Europe (1978-2008), record européen.
Titres internationaux
- Coupe Korać : 1984 (EB Orthez bat ER Belgrade 97-74)
Titres nationaux
- Champion de France : 1986, 1987, 1992, 1996, 1998, 1999, 2001, 2003, 2004
- Vice-Champion : 1989, 1993, 1995, 2002
- Coupe de France : 2002, 2003, 2007
- Finaliste : 2001, 2004
- Tournoi des As : 1991, 1992, 1993
- Semaine des As : 2003
- Match des Champions : 2007
- Champion de France Pro B : 1975, 2010
- Vice-Champion : 2013
Titres espoirs
- Trophée du futur : 1991, 2002, 2004, 2008
- Champion de France Espoir : 1992, 1993, 2001, 2002, 2003, 2016
Numéros retirés
numéro porté par Didier Gadou | |
10 | |
Didier Gadou met sa combativité et sa loyauté au service de Pau-Orthez où il passe 20 ans comme joueur. Avec l'Élan béarnais, il glane 12 titres dont 7 de Pro A et la coupe Korac en 1984. En 2004, il devient le nouveau coach et fait gagner à l'équipe un 9e titre de Pro A. En 2008, il accède à la présidence du club. Le club a retiré son maillot numéro 10, assez logiquement, au regard de son dévouement pour le club et son palmarès impressionnant[30].
Bilan saison par saison
Le club
La société
L'Élan béarnais Pau-Lacq-Orthez est une société anonyme d'économie mixte à conseil d'administration. La société, domiciliée à Pau, a commencé son activité en .
Didier Rey est le président du conseil d'administration de la société Élan béarnais Pau-Lacq-Orthez[31].
La salle
Orthez a longtemps évolué au sein de la Moutète, marché couvert d'Orthez, dont le sol était recouvert de moquette pour accueillir les basketteurs[32]. Avec l'émergence du professionnalisme, l'Élan béarnais s'associe avec la ville voisine de Pau qui construit un nouveau palais des sports[33]. Celui-ci est inauguré le avec une victoire sur le grand rival français, le CSP Limoges.
Sa conception a été confiée à des architectes qui ont créé un bâtiment moderne adapté aux nouveaux besoins du basket-ball professionnel.
La salle est forme octogonale autour de 4 tours carrées. Elle possède une capacité de 7 707 places assises réparties entre les gradins, les loges latérales, les loges frontales, les loges d’angle, la tribune présidentielle et la tribune de presse. La disposition octogonale rapproche le spectateur de l’aire de jeu. Cette salle de basket est toujours la plus grande de France. Elle est également doté d’équipements d’affichage et audiovisuels performants, à la hauteur des besoins modernes des compétitions sportives. C’est ainsi qu’au centre de la voûte, on trouve un cube vidéo composé de quatre écrans permettant d'afficher scoring, publicités, images du match et vidéos du public.
L'édifice regroupe aussi des équipements adaptés aux sportifs professionnels tels que salle de musculation, salle de récupérations avec saunas et bains bouillonnants.
Le blason, les couleurs
Mascotte
La mascotte du club se nomme « Paula », une ourse. Paula est vêtue d'un maillot blanc et vert et porte le numéro 64[34].
Effectifs 2020-2021
Professionnels
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Joueurs | Entraîneurs | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Eric Bartecheky
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Espoirs
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Joueurs | Entraîneurs | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Personnalités du club
Entraîneurs successifs
Nom | Période |
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Jean Luent | 1972 - 1979 |
Claude Lamarque | 1979 |
George Fisher | 1979 - 1989 |
Robert Bialé | 1989 - 1990 |
Michel Gomez | 1990 - 1996 |
Jacques Monclar | 1996 -1997 |
Claude Bergeaud | 1997 - 2002 |
Frédéric Sarre | 2002 - 2004 |
Didier Gadou | 2004 - 2006 |
Gordon Herbert | 2006 - 2007 |
Olivier Cousin | 2007 |
Laurent Mopsus | 2007 - 2008 |
Jean-Aimé Toupane | 2008 |
Laurent Mopsus | 2008 - 2009 |
Didier Dobbels | 2009 - |
Laurent Vila | - 2012 |
Claude Bergeaud | 2012-2015 |
Éric Bartecheky | 2015-2017 |
Serge Crevecoeur | 2017- |
Laurent Vila | - |
Éric Bartecheky | depuis |
Trois entraîneurs obtiennent le titre d'entraîneur de l'année lorsqu'ils officient à la tête du club de Pau-Orthez : Michel Gomez, lors de sa première saison au club, en 1990-1991, puis Claude Bergeaud, lors de la saison 1998-1999, et Frédéric Sarre en 2002-2003[35]. Didier Dobbels obtient le titre de meilleur entraîneur de Pro B en 2009-2010.
Joueurs emblématiques
Le club s'est souvent tourné vers la formation et un recrutement régional pour alimenter ses équipes. Les frères Didier et Thierry Gadou sont la parfaite démonstration de cette politique. Venu du Vieux-Boucau, ils rejoignent Orthez pour jouer dans les équipes de jeunes avant de rejoindre l'équipe A, à laquelle ils sont restés fidèles de nombreuses années. L'aîné, Didier, a participé sur le terrain ou sur le banc à tous les titres obtenus par son club, le titre de nationale 2 mis à part[N 1]. Thierry Gadou a pour sa part évolué en équipe première depuis la saison 1988-1989 jusqu'en 2002, puis est revenu au club en 2004, jouant deux saisons de plus, jusqu'en 2006, avant de mettre un terme à sa carrière. Alain Larrouquis a longtemps été le favori des habitués de la Moutète. Le natif d'Orthez fait partie de l'équipe qui fait accéder le club à l'élite. Le pivot Mathieu Bisséni, arrivé au club en 1971, reste quinze saisons au club. Christian Ortega qui arriva en 1980 et resta 11 saisons fidèle à ce club, qui fut capitaine de l'Elan Béarnais durant 3 saisons (dernier capitaine à la Moutète et 1er au Palais des Sports de Pau) est natif de Tarbes. Il figure aussi parmi l'équipe de la montée dans l'élite puis des victoires en Korac et du premier titre de champion de France. Frédéric Fauthoux marque également l'histoire du club par son attachement au club (il y fait toute sa carrière professionnelle), sa hargne et son abnégation envers le maillot vert.
Dans le début des années 2000, le club assure la formation au haut niveau des frères Florent et Mickaël Piétrus et de Boris Diaw, ces deux derniers franchissant ensuite l'Atlantique pour rejoindre la National Basketball Association (NBA). Johan Petro et Ian Mahinmi passent également par le club béarnais avant de rejoindre la NBA.
Ce passage par Pau-Orthez a auparavant été utilisé par d'autres joueurs français pour franchir un cap dans leur carrière: Antoine Rigaudeau joue deux saisons sous le maillot vert avant de rejoindre la Virtus Bologne. Laurent Foirest fait une première carrière de trois ans à Pau avant de rejoindre le Tau Vitoria puis revient au club pour trois nouvelles saisons après sa carrière espagnole.
Chez les étrangers, Paul Henderson a porté douze saisons le maillot vert et conserve encore le record de point, avec 7 269 points pour un joueur du club. Un autre américain a marqué le club, Howard Carter. Sélectionné en quinzième position de la Draft 1983 de la NBA, il rejoint Orthez en 1985, contribuant beaucoup à l'obtention du premier titre de champion de France. Un roumain de 2,31 m a également marqué les esprits. Gheorghe Mureșan, sous la direction de Michel Gomez, apprend rapidement les fondamentaux du basket-ball ce qui le conduit à une saison ponctuée de 18,7 points et 10,3 rebonds. Il est sélectionné dès la fin de saison en trentième position lors de la Draft de la NBA. Lors de la saison 1995-1996, il revient faire une pige de huit matchs lors du lock-out de la NBA.
Quelques joueurs sont récompensés à titre individuels lors de leur passage dans le club : Freddy Hufnagel en 1987, Antoine Rigaudeau en 1996, Laurent Foirest en 1999 et Boris Diaw en 2003 sont nommés MVP français. Chez les étrangers, l'Espagnol Roger Esteller est désigné MVP en 2002 et l'international yougoslave né à Skopje (ARYM) Dragan Lukovski en 2003[36]. Didier Gadou en 1987, Fabien Dubos en 1996, Boris Diaw en 2002 et Thomas Heurtel en 2009 reçoivent le titre de Meilleur espoir.
Dirigeants célèbres
Le club est dirigé pendant quarante et un ans par Pierre Seillant qui prend la direction en 1967 d'un club que son grand-père Jules a créé en 1908. Il est déjà présent lorsque le club accède à l'élite.
En , Claude Bergeaud reprend le poste de directeur. L'ancien entraîneur du club plaide la cause de son ancien joueur et ancien entraîneur du club Didier Gadou[37]. Celui-ci est officiellement élu président directeur général du club de basket béarnais[38].
Les supporters
Deux clubs de supporters encouragent l'Élan béarnais en compagnie des fidèles du palais des sports :
- Les Peones :
Le club de supporters de l'Élan béarnais Los Peones fut créé à Orthez le et suit l'Élan lorsque celui-ci déménage à Pau. Le nombre de ses adhérents est estimé autour de 160. L'activité principale est, bien sûr, d'encourager les joueurs aussi bien à domicile que lors des déplacements et de saluer d'un signe de la main la sortie des joueurs adverses sur 5 fautes.
- Les Green Fire :
Créé en 2014, ce groupe de supporters redonne vie au Palais des Sports. Lors de la saison 2015-2016, ils font leur premier déplacement à Limoges pour le clasico. Il est dissout quelques mois plus tard à la suite de conflits avec d'autres spectateurs du Palais des Sports.
Rivalités
À la fin des années 1980, une énorme rivalité est née. Le CSP Limoges et l'Élan béarnais se disputent, durant deux décennies, presque tous les titres nationaux. Ces duels deviennent très vite des événements de la saison et les match se déroulent dans une ambiance inédite en France. Les joueurs de l'équipe de France sont alors issus de ces deux clubs. Cette grande rivalité a dynamisé, pendant longtemps, le basket-ball français.
Lors de la saison 2009-2010, les deux clubs se retrouvent en Pro B et sont à la lutte pour la première place. Le a lieu le match retour des deux équipes. Le match, qui se déroule à Limoges, a des allures de Pro A et l'ambiance est toujours bien là pour ce grand rendez-vous. Le CSP Limoges et l'Élan béarnais se retrouvent en finale du championnat et même si l’Élan l'emporte (78-62), les deux clubs accèdent à la Pro A.
Centre de formation
Le Centre de Formation du club a été créé en 1986.
Il a connu un essor significatif en 1991 avec l'inauguration du Palais des Sports et l'arrivée du club à Pau. La même année, l'Élan béarnais a réalisé d'importants investissements pour la formation en augmentant la capacité d'accueil, la qualité des infrastructures et de l'enseignement.
La réussite scolaire est une priorité pour l'équipe d'encadrement du Centre. En relation avec les parents, un suivi régulier est effectué auprès des établissements. Le club peut également proposer un soutien scolaire aux jeunes qui en ont besoin.
Considéré comme l'un des meilleurs de France, le centre de formation de l'Élan béarnais est à l'origine d'exemples de réussites telles que les frères Thierry Gadou et Didier Gadou, Frédéric Fauthoux, Boris Diaw, les frères Florent Piétrus et Mickaël Piétrus, Artur Drozdov, Johan Petro ou encore Thomas Heurtel.
Plus récemment, le centre de formation du club a accompagné le développement et l'éclosion du désormais joueur des Suns de Phoenix (drafté en 31e position en 2018) Élie Okobo. Celui-ci s'est notamment illustré lors des play-offs LNB 2018 en inscrivant 44 points durant le match 1 du quart de finale face à Monaco.
Le centre de formation a remporté plusieurs trophées dans les compétitions de la Ligue nationale de basket-ball Espoirs.
Affluences
Pendant longtemps, les supporters de l’Élan béarnais se retrouvait dans le marché couvert de la Moutète. Il n'était pas rare de voir une assistance atteignant les 4 000 spectateurs. Avec la construction du Palais des sports de Pau, l’Élan béarnais enregistre alors les plus grosses affluences de la Pro A. Régulièrement, le Palais des sports de Pau reçoit plus de 7000 à 8 000 spectateurs.
Ci-dessous, ce tableau présente l'affluence au Palais des sports de Pau pour chaque saison :
saison | Affluence moyenne (Total saison) |
---|---|
1991-1992 (Nationale 1A) | 5 038[39] |
1992-1993 (Nationale A1) | 6 071[39] |
1993-1994 (Pro A) | 5 440[39] |
1994-1995 (Pro A) | 6 347[39] |
1995-1996 (Pro A) | |
1996-1997 (Pro A) | |
1997-1998 (Pro A) | |
1998-1999 (Pro A) | |
1999-2000 (Pro A) | |
2000-2001 (Pro A) | |
2001-2002 (Pro A) | 5 516[40] |
2002-2003 (Pro A) | 5 251[40] |
2003-2004 (Pro A) | 5 198[41] |
2004-2005 (Pro A) | 4 922[42] |
2005-2006 (Pro A) | 5 451[42] |
2006-2007 (Pro A) | 4 909[43] |
2007-2008 (Pro A) | 4 825[44] |
2008-2009 (Pro B) | 5 115[45] |
2009-2010 (Pro A) | 4 592 (78 064)[46] |
2010-2011 (Pro A) | 5 235 (77 715)[47] |
2011-2012 (Pro A) | 5 244 (78 660)[48] |
2012-2013 (Pro B) | 4 314 (73 338)[49] |
2013-2014 (Pro A) | 5 255[50] |
2014-2015 (Pro A) | 4 868[51] |
2015-2016 (Pro A) | 5 414[52] |
Statistiques et records
- Meilleur marqueur de l'histoire du club : Paul Henderson avec 7 269 points.
- Record européen du plus grand nombre de participations successives aux compétitions européennes : 30 saisons.
- Record national de l'affluence moyenne sur une saison : Saison 1994-1995 avec 6 347 spectateurs.
Annexes
Notes
- Didier Gadou remporte la coupe Korać et sept titres de champion de France en tant que joueur. Lors du titre du championnat 2002-2003, il est assistant Frédéric Sarre. Lors de la saison suivante, il prend en cours de saison la succession de celui-ci pour remporter le titre.
Références
- « Basket : Didier Rey est le nouveau président de l'Elan Béarnais », sudouest.fr, (consulté le ).
- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- (Thomas, p. 124-125).
- (Thomas, p. 126).
- Le parquet de la Moutète vendu au profit du Téléthon
- (LNB, p. 81-83).
- (LNB, p. 87-89).
- (LNB, p. 105-107).
- (LNB, p. 123-125).
- (LNB, p. 135-137).
- (LNB, p. 147-149).
- (LNB, p. 153-155).
- 6 mai 2008: La der du Prési par le Prési, Basket News numéro 395 du 15 mai 2008
- Seillant contre-attaque Article de Sud-Ouest
- Pau-Orthez : Gadou président ? Article de sport.fr
- « Duel de géants pour le classico », sur basketsession.com, .
- « Elan Béarnais: la finale à Paris avec les supporters », La République des Pyrénées, .
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- Mickael Lanique, « Pro A – Elan Béarnais : Didier Gadou veut « relever le défi et rattraper Limoges » », sur parlons-basket.com, .
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- (LNB, p. 76).
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- « Soirée des Trophées : Meilleur Entraîneur de Pro A », sur lnb.fr.
- Roger Esteller est désigné MVP par le magazine Maxi-Basket tandis que Dragan Lukovski l'est par l'Équipe. Toutefois, ces deux classements sont officiellement reconnu par la Ligue nationale de basket
- « Bergeaud plaide pour Gadou », sur www.lequipe.fr, (consulté le ).
- « Pau-Orthez : Gadou président », sur www.sport.fr, (consulté le ).
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- http://s.lnb.fr/lnb/file/201009/ResultatsFinanciers200203.pdf
- http://s.lnb.fr/lnb/file/201009/RapportActivite200304.pdf
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- Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en Championnats de Pro A Saison 2010-2011
- Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en Championnats de Pro A Saison 2011-2012
- Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en Championnats de Pro A Saison 2012-2013
- Présentation des résultats financiers cumulés des clubs engagés en Championnats de Pro A Saison 2013-2014
- LNB-Rapport_Activite_2015-16.pdf Page 9
- LNB-Rapport_Activite_2016.pdf Page 9
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
: source utilisée pour la rédaction de l'article
- collectif Basket News, LNB, 20 ans de basket pro, Paris, Calmann-Lévy, , 240 p., relié (ISBN 978-2-7021-3871-7)
- Jean-Luc Thomas, Planète basket, Sèvres, La Sirène, , 151 p., relié (ISBN 2-84045-076-3)
- Piere-Yves escamps et Étienne Labrunie, La grande histoire du Basket Français, Issy-les-Moulineaux, l'Équipe, , 224 p., relié (ISBN 978-2-915535-56-3)
- David Giband et Jean-Marc Holz, Les territoires du sport entre politiques et pratiques, Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, , 190 p. (ISBN 978-2-35412-016-0, lire en ligne)
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