Ăglise Saint-Polyeucte
LâĂ©glise Saint-Polyeucte (en grec : áŒÎłÎčÎżÏ Î ÎżÎ»ÏÎ”Ï ÎșÏÎżÏ, Hagios Polyeuktos) de Constantinople fut une Ă©glise byzantine construite au VIe siĂšcle grĂące Ă la noble dame Anicia Juliana et dĂ©diĂ©e Ă saint Polyeucte. Devant mettre en valeur les origines impĂ©riales de sa fondatrice, lâĂ©glise richement dĂ©corĂ©e demeura la plus imposante de la citĂ© jusquâĂ la construction de Hagia Sophia. Pour la premiĂšre fois y Ă©taient utilisĂ©s des Ă©lĂ©ments dĂ©coratifs perses sassanides sur une grande Ă©chelle; l'Ă©glise a probablement servi de prototype pour la basilique Ă dĂŽme, style architectural qui fut perfectionnĂ© par la suite lors de la construction de Hagia Sophia.
On sait peu de choses sur lâhistoire de lâĂ©glise aprĂšs sa construction. Elle exista jusquâau XIe siĂšcle alors que, l'Ă©glise ayant Ă©tĂ© laissĂ©e Ă lâabandon, diverses Ă©lĂ©ments en furent retirĂ©s pour ĂȘtre rĂ©utilisĂ©s dans dâautres Ă©difices Ă Constantinople et ailleurs Ă travers lâempire. Pendant la pĂ©riode ottomane dâautres Ă©difices, y compris une mosquĂ©e, furent Ă©rigĂ©s sur le site; lâĂ©glise elle-mĂȘme fut retrouvĂ©e lors dâexcavations dans les annĂ©es 1960. SituĂ© directement devant lâhĂŽtel de ville du Grand Istanbul, lâendroit est de nos jours prĂ©servĂ© comme site archĂ©ologique et ouvert aux visiteurs; les sculptures toutefois ont Ă©tĂ© retirĂ©es et sont maintenant conservĂ©es au MusĂ©e archĂ©ologique dâIstanbul.
Histoire
La construction de cette Ă©glise est due Ă dame Anicia Juliana, nĂ©e Ă Constantinople en 462 et morte en 527 ou 528, descendante de plusieurs empereurs de lâempire dâOccident. Les travaux se dĂ©roulĂšrent de 524 Ă 527 sous le rĂšgne de Justin Ier (r. 518 â 527). La nouvelle Ă©glise devait remplacer une Ă©glise plus ancienne construite par Eudocie, femme de ThĂ©odose II (r. 408 â 450) et arriĂšre-grand-mĂšre dâAnicia Juliana, afin quây soit dĂ©posĂ© le crĂąne de saint Polyeucte, officier de la douziĂšme lĂ©gion romaine, martyrisĂ© sous le rĂšgne de DĂšce en 259[1] - [2]. On croit que cette nouvelle Ă©glise Ă©tait la plus grande de Constantinople jusquâĂ la construction dâHagia Sophia par Justinien Ier (r. 527-565), neveu et successeur de Justin Ier[3].
Dans une Ă©pigramme laudative de 76 vers, inscrite sur les murs de lâĂ©glise et complĂštement prĂ©servĂ©e[4], Anicia Juliana estime sâĂȘtre Ă©levĂ©e par cette construction au rang des grands empereurs bĂątisseurs Constantin Ier et ThĂ©odose II, et avoir dĂ©passĂ© en splendeur le temple de Salomon, sur les proportions duquel la nouvelle Ă©glise Ă©tait censĂ©e avoir ĂȘtre Ă©difiĂ©e. LâĂ©difice constituait ainsi un geste de dĂ©fi visant Ă tourner en dĂ©rision lâautoritĂ© et le prestige de la dynastie rĂ©gnante dont le fondateur, Justin Ier, Ă©tait nĂ© dans un petit village dans les annĂ©es 450 et, parti pour Constantinople dans sa jeunesse avait dĂ» gravir tous les Ă©chelons de lâarmĂ©e. Il nâest pas impossible du reste que la volontĂ© dâocculter ces mĂȘmes origines ait poussĂ© Justinien Ier Ă reconstruire Hagia Sophia quelques annĂ©es plus tard dans des proportions qui en fassent la plus imposante Ă©glise de lâempire[5] - [6] - [7], comme le veut la cĂ©lĂšbre phrase quâon lui attribue une fois la construction terminĂ©e : « Salomon, je tâai surpassĂ©! »[8] - [9]. Quoi quâil en soit de la vĂ©racitĂ© historique de cette allusion Ă Salomon, lâĂ©glise reprĂ©sente surtout un symbole du prestige ancestral de la vieille aristocratie romaine dont descendait Anicia Juliana, ainsi que de lâorthodoxie chalcĂ©donienne quâelle avait dĂ©fendue tout au long du rĂšgne de lâempereur monophysite Anastase Ier (r. 491 â 517)[10]. Lâantagonisme existant entre Justinien et lâancienne impĂ©ratrice est du reste soulignĂ© par lâhistoire rapportĂ©e par GrĂ©goire de Tours Ă lâeffet que peu aprĂšs son avĂšnement le nouvel empereur fit appel Ă cette derniĂšre pour transfĂ©rer une grande partie de sa fortune au TrĂ©sor publique. AprĂšs avoir tergiversĂ© pendant quelque temps, celle-ci plutĂŽt que de se rendre au dĂ©sir de lâempereur, fit fondre une partie de son or qui fut transformĂ© en plaques dont elle se servit pour embellir lâintĂ©rieur du toit de la nouvelle Ă©glise de Saint-Polyeucte, prĂ©servant ainsi son patrimoine de lâaviditĂ© impĂ©riale [11].
LâĂ©glise fut utilisĂ©e jusquâau XIe siĂšcle, puis fut abandonnĂ©e. Par la suite, ses diffĂ©rentes piĂšces ornementales, sculptures ou autres Ă©lĂ©ments architecturaux (spolia), furent rĂ©utilisĂ©s comme matĂ©riaux de construction dans dâautres Ă©difices, que ce soit par les Byzantins eux-mĂȘmes, ou par les CroisĂ©s aprĂšs le sac de la ville en 1204. De nombreuses piĂšces furent ainsi rĂ©employĂ©es lors de la construction du monastĂšre du Christ Pantocrator (lâactuelle mosquĂ©e Zeyrek)[12]. Dâautres piĂšces, comme les chapiteaux, furent exportĂ©es vers diverses capitales comme Venise, Barcelonne et Vienne [13], y compris les prĂ©tendus Pilastri Acritani (Piliers dâAcre) qui ornent maintenant la basilique Saint-Marc de Venise[N 1] - [2].
Pendant la pĂ©riode ottomane, diverses maisons et une mosquĂ©e furent construites sur lâemplacement de lâĂ©glise dans le quartier Sarçhane (anciennement Constantinianae). En 1940, lâendroit fut nivelĂ© et dans les annĂ©es 1960, pendant la construction du carrefour ÈehzadebaÈi Caddesi et AtatĂŒrk, on commença les excavations [13]. On a ainsi pu dĂ©couvrir des voutes de briques ainsi que des sculptures de marbre en provenance de lâile de Marmara dont certains fragments de lâĂ©pigramme monumentale qui ornait lâĂ©glise. Ces fragments, de mĂȘme que des allusions littĂ©raires aux processions impĂ©riales sur lâavenue dite Mese, permirent de dĂ©terminer avec certitude lâemplacement de lâĂ©glise[2] - [11]. Le site fut fouillĂ© mĂ©ticuleusement des annĂ©es 1964 Ă 1969 par des archĂ©ologues sous la direction du professeur Nezih Firatli du MusĂ©e archĂ©ologique dâIstanbul et de M. Richard Martin Harrison de lâInstitut de Dumbarton Oak[13]. Le site, faisant directement face Ă lâHĂŽtel de Ville du Grand Istanbul, est maintenant ouvert aux visiteurs en tant que site archĂ©ologique; toutefois les sculptures ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©es au MusĂ©e archĂ©ologique dâIstanbul [11].
Architecture
En dĂ©pit de sa notoriĂ©tĂ© dans lâancienne Constantinople, on sait trĂšs peu de choses sur lâhistoire et lâarchitecture de cette Ă©glise. La plupart de nos informations sur lâapparence intĂ©rieure de lâĂ©difice est dĂ©rivĂ©e de lâĂ©pigramme en lâhonneur dâAnicia Juliana et de sa famille inscrite sur les frises qui courent Ă divers endroits de lâĂ©glise[11]. Selon cette Ă©pigramme, le plan de lâĂ©glise reproduirait celui de lâancien Temple de JĂ©rusalem et ses proportions seraient celles donnĂ©es dans la Bible pour le Temple de Salomon, utilisant lâancienne coudĂ©e royale comme unitĂ© de mesure comme dans le modĂšle[14] - [15]. Ainsi, Richard Martin Harrison, archĂ©ologue chargĂ© des fouilles, a pu dĂ©terminer que celle-ci Ă©tait construite sur un *plan basilical[N 2], longue dâenviron 52 m avec une nef centrale et deux *collatĂ©raux ou bas-cĂŽtĂ©s partant dâun *narthex et prĂ©cĂ©dĂ© par un grand *atrium de 26 m de long. Au nord de cet atrium, on a identifiĂ© les ruines de ce que lâon croit ĂȘtre ou bien le *baptistĂšre de lâĂ©glise ou le palais dâAncia Juliana[13]. Une structure souterraine ovale au centre de lâĂ©difice indiquait selon Harrison lâendroit oĂč se trouvait lâ*ambon, alors que les imposantes fondations permettent de croire Ă la prĂ©sence dâun *dĂŽme, ce qui porterait la hauteur de lâĂ©difice Ă 30 m. On ignore la forme quâavait lâautel, cette partie de lâĂ©difice nâayant pas Ă©tĂ© suffisamment excavĂ©e[16]. Si cette thĂ©orie Ă©tait exacte, cela signifierait que Saint-Polyeucte serait le premier Ă©difice Ă combiner plan basilical et dĂŽme, prĂ©cĂ©dant ainsi tant lâĂ©glise des Saints-Serge-et-Bacchus que Hagia Sophia[13], construites par Justinien. De lâĂ©pigramme on peut dĂ©duire que lâĂ©difice comprenait deux Ă©tages avec colonnades et *galeries. Sur la base de la mĂȘme Ă©pigramme et de la structure souterraine, Harrison conclut Ă lâexistence de deux *exĂšdres Ă deux Ă©tages composĂ© de trois niches, sĂ©parĂ©s par une *estacade sur les cĂŽtĂ©s nord et sud de lâambon. Les espaces entourant la travĂ©e ouest du dĂŽme auraient Ă©tĂ© recouvertes de *voutes en berceau ou de *voutes dâarrĂȘtes[17] - [18].
La dĂ©coration intĂ©rieure Ă©tait dâune grande richesse[13]. Les murs Ă©taient recouverts de plaques de marbre, le toit Ă©tait couvert dâune plaque dâor et on trouvait dans le narthex une reproduction du baptĂȘme de Constantin le Grand[11]. On a aussi retrouvĂ© sur le site des fragments dâivoire, dâamĂ©thyste, de tessons de verre dorĂ©s ou colorĂ©s originellement sertis dans des sculptures de marbre, de mĂȘme que des fragments de mosaĂŻques[13]. LâĂ©vocation hypothĂ©tique du Temple de Salomon Ă©tait renforcĂ©e par la prĂ©sence de motifs comme palmiers, grenadiers et lys dans la dĂ©coration de lâĂ©glise[15]. Un autre trait ignorĂ© jusque-lĂ dans lâart et lâarchitecture constantinopolitains est lâutilisation rĂ©pĂ©tĂ©e de motifs dĂ©coratifs perses sassanides comme des frises recouvertes de palmettes et de feuilles de grenadiers ou dâautres motifs vĂ©gĂ©taux ou gĂ©omĂ©triques qui devinrent fort populaires au VIe siĂšcle et furent utilisĂ©s pour la dĂ©coration de Hagia Sophia [19]. Une autre dĂ©couverte exceptionnelle fut celle de dix plaques en relief portant les images du Christ, de la Vierge et des ApĂŽtres; de telles images sont extrĂȘmement rares de nos jours, la plupart des reprĂ©sentations de figures humaines ayant Ă©tĂ© dĂ©truites pendant la pĂ©riode iconoclaste des VIIIe siĂšcle et IXe siĂšcle[20].
Lâune des plus exceptionnelles trouvailles sur le site est constituĂ©e par les piĂšces principales des niches. Ces plaques de marbre massives consistent en un segment concave contenant au centre un paon vu de face, la queue dĂ©ployĂ©e. LâĂ©pigramme se dĂ©ploie le long du demi-cercle des motifs sculptĂ©s. Sur les tympans entourant les paons on retrouve des feuilles de vigne et leurs grappes[21]. Les lettres de lâinscription ont un relief de 11 cm et sont entourĂ©es de grappes de vigne au rĂ©alisme frappant. Les dĂ©tails de chaque feuille sont reproduits avec une exactitude minutieuse. On voit les veines de chacune, les bords de quelques feuilles sont fanĂ©s et dĂ©chiquetĂ©s; lâartiste sâest mĂȘme donnĂ© la peine dâaugmenter lâimpression de relief en penchant certaines vers lâavant alors que dâautres se replient vers lâarriĂšre[22]. Martin Harrison fait remarquer que ce travail dâartisanat est dĂ» Ă lâĆil de lâartiste et nâutilise pas de modĂšle constant comme on peut le constater par diffĂ©rentes marques faites par le ciseau, dâinfimes irrĂ©gularitĂ©s et de toutes petites courbes dans le treillis. Cette dĂ©coration Ă©tait originellement peinte de couleurs vives, les couleurs les plus utilisĂ©es Ă©tant le bleu, le vert et Ă moindre degrĂ©, le pourpre. Ces couleurs Ă©taient rares ou difficiles Ă produire et montrent le pouvoir que pouvait exercer Anicia Juliana. LâarriĂšre-plan des vignes et des lettres Ă©tait en bleu vif. Les paons, associĂ©s Ă la dĂ©esse HĂ©ra et Ă la royautĂ© dans lâAntiquitĂ© puis symboles de renouveau et de renaissance dans le christianisme primitif [23], dĂ©corĂ©s de colliers gravĂ©s, Ă©taient peints en bleu, vert et or. Dans les cavitĂ©s sculptĂ©es pour les yeux, on utilisait des piĂšces de verre de couleur verte[24]. Ces derniers tenaient dans leur bec des chaines auxquelles diverses choses devaient ĂȘtre suspendues. Selon Connor, leur location indiquerait la prĂ©sence de lampes[23].
Glossaire
- Ambon : Pupitre, placĂ© Ă l'entrĂ©e du chĆur, dans une Ă©glise, oĂč est posĂ© le lectionnaire ou la Bible. Il dĂ©signe aussi une tribune fixe dâoĂč sont lus les textes sacrĂ©s.
- Atrium : Dans la basilique chrĂ©tienne, lâatrium Ă©tait lâenceinte extĂ©rieure, le parvis, seule partie de la basilique oĂč les personnes non encore baptisĂ©es pouvaient accĂ©der.
- BaptistĂšre : Dans lâarchitecture chrĂ©tienne primitive, bĂątiment â le plus souvent isolĂ© et de plan centrĂ© â spĂ©cifiquement destinĂ© Ă pratiquer le baptĂȘme chez les chrĂ©tiens.
- CollatĂ©ral : Dans lâarchitecture chrĂ©tienne, le collatĂ©ral (du latin mĂ©diĂ©val collateralis) ou bas-cĂŽtĂ© est un vaisseau latĂ©ral de la nef d'une basilique, ou d'un Ă©difice Ă plan basilical, de part et d'autre du vaisseau central.
- DÎme : Toit élevé de forme arrondie surmontant certains grands édifices. Il existe plusieurs sortes de dÎmes : dÎme à pans, dÎme à tambour, etc.
- Ăglise Ă plan basilical : Type de plan d'Ă©glise qui se dĂ©veloppe en longueur. Il s'oppose au plan centrĂ©.
- Entablement : Saillie au sommet des murs dâun bĂątiment qui supporte la charpente de la toiture; ici, partie de lâĂ©difice qui surmonte une colonnade et comprend lâarchitrave, la frise et la corniche (Le Petit Robert, 1993).
- Estacade : Jetée à claire-voie faite par un assemblage de pieux, pilotis et chaines.
- ExĂšdre : Banc de pierre semi-circulaire au fond de l'abside.
- Galerie : Dans un thĂ©Ăątre ou une Ă©glise, balcon Ă encorbellement permettant dây loger plusieurs rangs de spectateurs (Le Petit Robert, 1993).
- Narthex : Portique interne aménagé à l'entrée de certaines églises paléochrétiennes ou médiévales.
- Voute dâarĂȘtes : VoĂ»te obtenue par l'intersection de deux berceaux qui se croisent Ă angle droit en conservant les parties extĂ©rieures aux arĂȘtes d'intersection.
- Voute en berceau : Voûte dont la surface est un cylindre continu.
Galerie
Bibliographie
- (fr) Anthologie grecque. PremiÚre partie : Anthologie palatine, éd. et trad. Pierre Waltz, Paris, Les Belles Lettres. T. I : Livres I-IV, 1929, XC-209 p. ; t. II : Livre V, 1929, 265 p. ; t. III : Livre VI, 1931, 338 p. ; t. IV : Livre VII, Epigrammes 1-363, 1938, 362 p. ; t. V : Livre VII, Epigrammes 364-748, 1941, 357 p. ; t. VI : livre VIII, Epigrammes de Saint Grégoire le Théologien, 1945, 194 p. ; t. VII : Livre IX. Epigrammes 1-358, 1957, LXIII-289 p. ; t. VIII : Livre IX. Epigrammes 359-827, 1974, X-477 p. ; t. X : Livre XI, 1972, X-302 p. ; t. XI : Livre XII, 1994, LXV-232 p. ; t. XII : Livres XIII-XV, 1970, VII-318 p. DeuxiÚme partie : Anthologie de Planude, éd. et trad. Robert Aubreton, Paris, Les Belles Lettres. T. XIII : Anthologie de Planude, 1980, VII-480 p.
- (en) Bardill, Jonathan. "A new temple for Byzantium. Anicia Iuliana, King Solomon, and the gilded ceiling of the church of St. Polyeuktos in Constantinople!.(In) Late Antique Archaeology. 2006, pp. 339â370.
- (en) Cameron, Averil; Ward-Perkins, Bryan; Whitby, Michael. Late Antiquity: Empire and Successors, AD 425-600. Cambridge University Press, 2000. (ISBN 978-0-521-32591-2).
- (en) Canepa, Matthew P. "The Late Antique Kosmos of Power: International Ornament and Royal Identity in the Sixth and Seventh Centuries" (PDF). 21st International Congress of Byzantine Studies. London, 2006. Archived from the original (PDF) on 2011-07-15. Retrieved 2009-06-15.
- (en) Fiolitaki, Penelope. "St. Polyeuktos". (in) Encyclopedia of the Hellenic World: Constantinople, 2008-04-01. Retrieved 2009-06-07.
- (en) Harrison, Richard Martin, ed. Excavations at Saraçhane in Istanbul. I. Princeton University Press, 1985. (ISBN 978-0-691-03583-3).
- (en) Harrison, Richard Martin. A Temple for Byzantium: The Discovery and Excavation of Anicia Juliana's Palace Church in Istanbul. London, Harvey Miller, 1989. (ISBN 978-0-292-78109-2).
- (en) Kazhdan, Alexander, ed. Oxford Dictionary of Byzantium. Oxford, Oxford University Press, 1991. (ISBN 978-0-19-504652-6).
- (en) Maas, Michael, ed. The Cambridge Companion to the Age of Justinian. Cambridge University Press, 2005. (ISBN 978-0-521-52071-3).
- (en) Mango, Cyril; Ć evÄenko, Ihor. "Remains of the Church of St. Polyeuktos at Constantinople". (in) Dumbarton Oaks Papers. Dumbarton Oaks, Trustees for Harvard University. 15, 1961. pp. 243â247.
- (en) Mitchell, Stephen. A history of the later Roman Empire, AD 284-641: the transformation of the ancient world. Wiley-Blackwell, 2007. (ISBN 978-1-405-10857-7).
- (en) Ousterhout, Robert; Ahunbay, Zeynep; Ahunbay, Metin; ĂzĂŒgĂŒl (2000). "Study and restoration of the Zeyrek Camii in Istanbul: first report, 1997-98" (PDF). Dumbarton Oaks Papers. Dumbarton Oaks, Trustees for Harvard University. 54, 2000. pp. 265â70.
- (en) Toivanen, Hanna-Riitta. "The Church of St. Polyeuktos, Archaeology and Texts". (In) Acta Byzantina Fennica. NS 2, 2003â2004 (2005), (ISSN 1458-7017), pp. 127â149.
- (en) Walter, Christopher . The warrior saints in Byzantine art and tradition. Ashgate Publishing, Ltd, 2003. (ISBN 978-1-84014-694-3).
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Church of St. Polyeuctus » (voir la liste des auteurs).
Notes
- Les prĂ©tendus Pilastri Acritani (Piliers d'Acre) sont deux piliers sculptĂ©s emportĂ©s par les VĂ©nitiens lors de la QuatriĂšme Croisade et remployĂ©s pour dĂ©corer le portail Sud de la basilique Saint-Marc. On les a longtemps attribuĂ©s par erreur Ă une Ă©glise d'Acre en Syrie, d'oĂč le nom sous lequel ils sont connus.
- Les mots prĂ©cĂ©dĂ©s dâune astĂ©risque sont expliquĂ©s dans le glossaire plus bas.
Références
- Walter (2003) p. 236
- Kazdhan (1991) « Polyeuktos », vol.3, p. 1696
- Cameron, Ward-Perkins, Whitby (2000), p. 961
- Anthologie grecque, I.10
- Mitchell (2007) p. 317
- Maas (2005) pp. 364-365
- Canepa (2006) pp. 14-15
- Maas (2005) p. 365
- Harrisson (1989), pp. 36-41
- Canapa (2006), pp. 12-14
- Mango & Ć evÄenko (1961) pp. 243 â 247
- Ousterhout, Ahunbay & Ahunbay (2000), p. 268
- Fiolitaki (2008) « St. Polyeuctos »
- Hamblin & Seely (2007), p. 109
- Harrison (1989) pp. 137-144
- Harrison (1985), pp. 406â411
- Harrison (1985) pp. 407-408
- Cameron, Ward-Perkins, Withby (2000) p. 963
- Canepa (2006) p. 6-19
- Harrison (1985) pp. 414-418
- Mango & Ć evÄenko (1961) pp. 243-245
- Harrison (1989) p. 81
- Connor (2004) p. 109
- Harrison (1989) p. 84
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- Images et descriptions de lâĂ©glise Saint-Polyeucte de Constantinople dans Wikimedia Commons.
- Hag. Polyeuktos, layout plan of the building by Prof. Thomas Mathews, The Byzantine Churches of Istanbul, Institute of Fine Arts, New York University. [en ligne] http://www.nyu.edu/gsas/dept/fineart/html/Byzantine/index.htm?http&&&www.nyu.edu/gsas/dept/fineart/html/Byzantine/26.htm.
- The Treasures of Constantinople. Part 9. The Church of St. Polyeuctus. You Tube. Description des ruines telles quâon peut les voir aujourdâhui. [en ligne] https://www.youtube.com/watch?v=0965g9UKZDA.