Église Saint-Antoine-de-Padoue de Charleroi
L'église Saint-Antoine-de-Padoue de Charleroi est un édifice religieux situé à Charleroi en Belgique.
Église Saint-Antoine-de-Padoue de Charleroi | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique romain | |||
Type | Église | |||
Rattachement | Diocèse de Tournai | |||
DĂ©but de la construction | 1829 | |||
Fin des travaux | 1830 | |||
Architecte | Jean Kuypers | |||
Style dominant | NĂ©oclassique | |||
GĂ©ographie | ||||
Pays | Belgique | |||
RĂ©gion | RĂ©gion wallonne | |||
DĂ©partement | Province de Hainaut | |||
Ville | Charleroi | |||
Coordonnées | 50° 24′ 27″ nord, 4° 26′ 27″ est | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
GĂ©olocalisation sur la carte : Charleroi
GĂ©olocalisation sur la carte : Charleroi (ville)
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Histoire
La Ville Basse de Charleroi où est située l'église, est créée en 1673 sur ordre de Louis XIV qui occupait alors les lieux. La carte de Ferraris de la fin du XVIIIe siècle indique un bâti relativement dense, sauf le vaste îlot à l'ouest, occupé en grande partie par le couvent des Capucins, construit en 1681, dont les jardins s'étendent jusqu'aux remparts.
À la Révolution française, en 1796, le couvent est vendu comme bien national et l'église conventuelle, qui devient église paroissiale en 1804, est remplacée en 1830 par un nouvel édifice érigé par Jean Kuypers[1].
Architecture
Enserré dans l'habitat, l'édifice de style néoclassique est composé d'une nef avec deux bas-côtés et d'un chœur avec abside. Il est précédé d'un parvis de dalles en pierre bleue.
La façade enduite montée sur soubassement est devancée par un portique tétrastyle ionique couronné d'un entablement portant un fronton triangulaire percé d'un oculus. L'entablement est prolongé en retour sur façade, chaque retour surmonté d'un attique.
La toiture de zinc et d'ardoises est accentuée en façade par un imposant clocheton carré.
Le portail possède un encadrement de calcaire mouluré, avec les montants sur bases et le linteau droit surmonté d'une corniche portant une baie d'imposte en demi-lune.
À l'intérieur, également enduit, la nef principale comporte cinq travées d'arcades en plein cintre sur colonnes toscanes. Elle est éclairée par des oculi au niveau de la voûte en berceau.
Les collatéraux sont sous plafonds, avec baies en demi-lune sur pilastres. Le chœur est de même facture mais aveugle dans l'axe[2].
Notes et références
- Bioul, Dauchot et Pouleur 1992, p. 26-27
- Patrimoine monumental de Belgique, tome 20, p. 92-93
Annexes
Bibliographie
- Charleroi Ville-basse : un quartier, une paroisse, un carrefour, Charleroi, A.s.b.l. Saint-Antoine, , 94 p. — Ouvrage publié à l'occasion du 150e anniversaire de la consécration de l'église Saint-Antoine, le 16 avril 1837. En collaboration avec la Société royale d'archéologie et de paléontologie de Charleroi.
- n.c. (Ministère de la Communauté Française, Administration du Patrimoine Culturel), Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20 : Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 602 p. (ISBN 2-87009-588-0 et 978-2-8700-9588-1, OCLC 312155565, lire en ligne)
- Anne-Catherine Bioul, Alain Dauchot et Jean Alexandre Pouleur, Charleroi, ville d'architectures : Du Temps des Forteresses aux Années Folles 1666-1940, Bruxelles, Atelier Ledoux, Espace Environnement, , 104 p.