Éditions Prise de parole

Les Éditions Prise de parole sont une maison d'édition franco-ontarienne de Sudbury.

Repères historiques

Création	5 mai 1973
Fondée par	Gaston Tremblay
Fiche d’identité
Statut	Éditeur indépendant
Siège social	Sudbury (Ontario) (Canada)
Dirigée par	denise truax
Spécialités	Théâtre, roman, nouvelle, poésie, essai, jeunesse, étude
Titres phares	Lignes Signes, Humains paysages en temps de paix relative, La Vengeance de l’orignal, Les Chroniques du Nouvel-Ontario, Le Chien
Langues de publication	Français
Site web	prisedeparole.ca
Préfixe ISBN	978-2-89423 978-2-89744

Activités et collections

La maison d’édition se veut ancrée dans le Nouvel-Ontario et se donne pour mandat d'appuyer « les auteurs et les créateurs d’expression et de culture française au Canada, en privilégiant des œuvres de facture contemporaine ». La maison publie romans, récits, contes et nouvelles, poésie et théâtre, ainsi que des études et des essais en sciences humaines et sociales portant sur la francophonie canadienne[1].

La maison compte 250 titres à son catalogue et elle publie environ seize ouvrages par année. Elle regroupe différentes collections dont les principales sont : Agora - études savantes en sciences humaines sur la francophonie, privilégiant une perspective canadienne; BCF - Bibliothèque canadienne-française, qui rassemble les œuvres marquantes de l'Acadie, de l'Ontario français et de la francophonie de l'Ouest canadien; Cognitio - manuels et ouvrages de synthèse en sciences humaines, destinés en priorité aux programmes postsecondaires du Canada français; Épistémè - études savantes en sciences humaines d'auteurs de la francophonie canadienne. Elle publie également la revue Nouvelles perspectives en sciences sociales[2]. L'organisme tient diverses activités dont les soirées « La Cuisine de la poésie »[3].

Prise de parole est membre du Regroupement des éditeurs franco-canadiens (REFC). Les distributeurs de Prise de parole sont Diffusion Dimédia au Canada et DNM -Librairie du Québec à Paris en France.

Historique

Fondée en 1973, Prise de parole est la doyenne des maisons d'édition de l'Ontario français. La maison d'édition est née dans la foulée du mouvement d’affirmation culturelle qui, au début des années 1970 à Sudbury, a donné naissance à plusieurs organismes artistiques, dont le Théâtre du Nouvel-Ontario et la Galerie du Nouvel-Ontario[1]. À l’issue d’un atelier de création littéraire à l'Université Laurentienne[4], de jeunes écrivains dont Gaston Tremblay[5], fondent la maison d'édition dont la première parution, le recueil Lignes-Signes, survient le 5 mai 1973. Durant les cinq premières années de son activité, la maison publie une quinzaine d’œuvres au total, notamment en théâtre[6] et en poésie, dont Les conséquences de la vie et L’espace qui reste de Patrice Desbiens.

À partir de 1980, la production annuelle augmente et se diversifient pour accueillir des romans, dont les best-sellers La Vengeance de l’orignal de Doric Germain et la trilogie Les Chroniques du Nouvel-Ontario d’Hélène Brodeur), puis des études sur la réalité franco-ontarienne. La maison remporte un premier prix du Gouverneur général en 1989 pour la pièce Le Chien, de Jean Marc Dalpé[1]. En 2013 et en 2015, Prise de parole est finaliste au prix du premier ministre pour l’excellence artistique[7]. En 2016, Prise de parole adopte un mode de gestion en codirection générale[8].

Auteurs publiés

Prix littéraires remportés par les auteurs de la maison

1985 - Hélène Brodeur, roman Entre l'aube et le jour, Prix littéraire du journal Le Droit[7]
1987 - Hélène Brodeur, roman La quête d'Alexandre, prix Champlain
1989 - Jean Marc Dalpé, théâtre Le chien, prix littéraire du Gouverneur général
1993 - Maurice Henrie, nouvelles Le pont sur le temps, prix littéraire d'Ottawa-Carleton
1994 - Gabrielle Poulin, roman Le livre de déraison, Grand prix du Salon du livre de Toronto
1994 - Gabrielle Poulin, poésie Nocturnes de l'œil, Prix de l’Alliance française d'Ottawa-Carleton
1995 - Maurice Henrie, roman Le balcon dans le ciel, Grand prix du Salon du livre de Toronto
1996 - Maurice Henrie, roman Le balcon dans le ciel, Prix Trillium et Prix Ottawa-Carleton
1997 - Le Prix Champlain est décerné à Patrice Desbiens pour Un pépin de pomme sur un poêle à bois.
1997 - Marguerite Andersen, roman La Soupe, Grand Prix du Salon du livre de Toronto
1997 - Robbert Fortin, recueil Peut-il rêver celui qui s'endort dans la gueule des chiens, Grand Prix du Salon du livre de Toronto
1997 - Robert Marinier, L'Insomnie, Prix Le Droit
1998 - Roger Levac, roman Petite Crapaude!, Prix Trillium et Prix du quotidien Le Droit
1998 - L'histoire de la littérature franco-ontarienne, des origines à nos jours (tome 1), Prix de la municipalité d'Ottawa-Carleton et Prix du Salon du livre de Toronto
1998 - Patrice Desbiens, La fissure de la fiction, Prix de poésie des Terrasses Saint-Sulpice
1999 - Jean Marc Dalpé, théâtre Il n’y a que l’amour, Prix littéraire du Gouverneur général
2000 - Jean Marc Dalpé, roman Un vent se lève qui éparpille, Prix du Gouverneur général
2001 - Gaétan Gervais, Les jumelles Dionne et l’Ontario français.Prix Christine-Dumitriu-Van-Saanen
2001 - Michel Dallaire, Le pays intime, Prix Trille Or
2002 - Robert Dickson, Humains paysages en temps de paix relative, Prix littéraire du Gouverneur général, poésie
2002 - Esther Beauchemin, Maïta, Prix Christine-Dumitriu–Van-Saanen
2002 - Melchior Mbonimpa, Le totem des Baranda, Prix Jacqueline-Déry-Mochon
2005 - Estelle Beauchamp, Les enfants de l’été, Prix Émile-Ollivier du Conseil supérieur de la langue française
2005 - Maurice Henrie, Les roses et le verglas, Prix du livre d'Ottawa
2005 - Marc LeMyre, poésie «…gaga pour ton zoom», Prix Trille Or

Franco Catanzariti, Sahel, Prix Christine-Dumitriu-Van-Saanen

2006 - Melchior Mbonimpa, roman Les morts ne sont pas morts.prix Christine-Dumitriu-Van-Saanen
2006 - Marcel Bénéteau et Donald Deschênes, recueil Contes du Détroit, prix Mnémo
2006 - Melchior Mbonimpa, Le dernier roi faiseur de pluie, Prix «Littérature éclairée du Nord»
2008 - David Lonergan, ouvrage Tintamarre. Chroniques de la littérature dans l’Acadie d’aujourd’hui, lauréat du Prix Annuel Antonine-Maillet-Acadie Vie
2008 - Patrice Desbiens, prix du Salon du livre du Grand Sudbury
2008 - Denise Truax, Prix Robert Dickson du Salon du livre du Grand Sudbury
2008 - Guylaine Tousignant, Prix Pépin de pomme du Salon du livre du Grand Sudbury
2008 - Sylvie Maria Filion, poésie Mon temps d’éternité, Prix Le Droit
2008 - Myriam Legault, roman À grandes gorgées de poussière, Prix «Littérature éclairée du Nord» * 2009 - Marcel-Romain Thériault, Prix du lieutenant-gouverneur pour l’excellence au théâtre
2009 - Maurice Henrie, Esprit de sel, Prix du livre d’Ottawa, non-fiction
2009 - Herménégilde Chiasson, recueil Béatitudes, lauréat du Prix Champlain
2010 - Rose Després, recueil Si longtemps déjà, prix Éloizes artiste de l’année en littérature
2010 - Françoise Enguehard, roman L’archipel du docteur Thomas, Prix des lecteurs Radio-Canada
2011 - Estelle Beauchamp, roman Un souffle venu de loin, Prix Trillium de langue française
2011 - Herménégilde Chiasson, littérature acadienne, prix Molson du Conseil des Arts du Canada

Estelle Beauchamp pour Un souffle venu de loin, prix du Livre d’Ottawa

2012 - Michèle Vinet, Jeudi Novembre, prix Émile-Ollivier et prix littéraire Trillium
2012 - Sonia Lamontagne, poésie À tire d’ailes, prix Trillium
2014 - Marguerite Andersen, La mauvaise mère, prix Émile-Ollivier et prix littéraire Trillium
2015 - Herménégilde Chiasson, Autoportrait, prix Annuel Antonine-Maillet-Acadie Vie
2015 - Thierry Dimanche, Le milieu de partout, prix Champlain
2015 - Melchior Mbonimpa, Diangombé l’Immortel, Prix de littérature éclairée du Nord
2016 - Andrée Lacelle pour l’ensemble de son œuvre, Temple de la renommée de VERSeFest
2016 - Alain Doom pour Un neurinome sur une balançoire, prix littéraire Émergence AAOF
2016 - Denise Truax, Prix du Nouvel-Ontario pour sa contribution au développement culturel de l’Ontario français
2016 - Véronique-Marie Kaye, Marjorie Chalifoux, prix littéraire Trillium
2016 - Daniel H. Dugas, L’esprit du temps, prix Antonine-Maillet-Acadie Vie
2017 - Jean Boisjoli, La mesure du temps, prix littéraire Trillium
2017 - Lisa L’Heureux, Pour l’hiver, prix Jacques-Poirier Outaouais
2017 - Michèle Vinet, L’enfant-feu, prix Le Droit (fiction)
2017 - Gabriel Robichaud, Le lac aux deux falaises, Prix Le Droit (jeunesse)
2018 - Aurélie Resch, Sous le soleil de midi, prix littéraire Trillium
2018 - Sylvie Bérard, Oubliez, prix de poésie Trillium
2018 - Aurélie Lacassagne, Perspectives créoles sur la culture et l’identité franco-ontariennes, prix Communications et Société
2018 - Daniel H. Dugas, L’esprit du temps, prix Éloizes, Artiste de l’année en littérature

Notes et références

Éditions Prise de parole, « À propos », sur Éditions Prise de parole (consulté le 7 août 2018).
Éditions Prise de parole, « Titres », sur Éditions Prise de parole (consulté le 7 août 2018).
Centre de recherche en civilisation canadienne-française (CRCCF), « Les Éditions Prise de parole », CRCCF, Université d'Ottawa,‎ 2018 (lire en ligne, consulté le 7 août 2018).
Sébastien Lavoie, « Quarante ans de Prise de parole », Lettres québécoises, n^o 154,‎ juillet 2014, p. 62-63 (ISSN 0382-084X, lire en ligne, consulté le 7 août 2018).
« Gaston Tremblay remporte le Prix du Nouvel-Ontario », Tribune de West Nipissing,‎ 2013 (lire en ligne, consulté le 20 mai 2013)
« Cinq pièces de théâtre aux Éditions Prise de parole », Jeu,‎ 1^er octobre 2013 (lire en ligne, consulté le 7 août 2013).
Éditions Prise de parole, « Prix littéraires remportés », sur Éditions Prise de parole (consulté le 7 août 2018).
Conseil des arts de Sudbury, « Les Éditions Prise de parole adoptent un modèle de codirection », Nouvelles,‎ 16 mars 2016 (lire en ligne, consulté le 7 août 2018).
Éditions Prise de parole, « Auteurs », sur Éditions Prise de parole (consulté le 7 août 2018).

Voir aussi

Liens externes

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