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Écologistes en action

Écologistes en action (Ecologistas en AcciĂłn) est une confĂ©dĂ©ration organisĂ©e en assemblĂ©e. Elle est le fruit de l'unification en 1998 de plus de 300 groupes Ă©cologistes rĂ©partis dans toute l'Espagne.

Écologistes en action
Histoire
Fondation
Cadre
Forme juridique
Pays
Coordonnées
40° 25′ 20″ N, 3° 42′ 26″ O
Organisation
Directrice
Site web
Identifiants
TVA européenne
ESG78423795
Carte

Écologistes en action se réclame de l'écologisme social, courant de pensée selon lequel les problèmes environnementaux ont pour origine un modèle de production et de consommation toujours plus globalisé et non durable, qui engendre des problèmes sociaux. Ce modèle doit être transformé pour éviter une crise écologique. Pour cela, l'ONG organise des campagnes de sensibilisation ainsi que des dénonciations publiques contre les actes nuisibles à l'environnement.

Écologistes en action édite la revue El Ecologista. Sur Internet, l'association développe le projet EcoSpip.

Histoire

Écologistes en action fut créé en 1998 à partir de nombreux groupes écologistes locaux, régionaux et de gauche, dont une grande partie s'était déjà regroupée à travers les associations Aedenat et CODA. Le but était alors de créer une confédération écologiste organisée en réseau et possédant un nom commun afin de renforcer sa présence dans la société. Grâce à cette démarche, les actions des groupes locaux peuvent aujourd'hui avoir un impact comparable à celui de Greepeace, WWF, les Amis de la Terre ou Birdlife. Certains grands groupes, comme GOB aux Baléares et Acció Ecologista – Agró au pays valencien, n'ont pas désiré faire partie de ce regroupement. Il en a été de même pour la majorité des groupes catalans, déjà membres de l'association Écologistes de Catalogne (Ecologistes de Catalunya).

Idéologie

L'ONG est composée de membres de diverses origines politiques et n'est affiliée à aucun parti. Son fonctionnement sur le mode démocratique interne direct pourrait permettre de la segmenter en plusieurs courants. Le seul point commun existant entre tous ses membres et activistes est la défense de l'environnement selon les principes de l'écologie sociale. Le but de l'organisme est de dénoncer les conduites nuisibles à l'environnement, que ce soit à travers des actions en justice ou des campagnes d'information. L'association propose également des alternatives viables dans tous les domaines sur lesquels elle travaille.

Structure

La confédération se structure territorialement en différentes fédérations, organisées sur la base de la division de l'État espagnol en communautés autonomes, même si toutes les communautés ne sont pas représentées. L'implantation de l'ONG varie selon l'endroit. Dans certaines communautés, lorsque Écologistes en action y est représentée, une subdivision en provinces existe, toujours selon le modèle de la division administrative espagnole.

De la même façon, chaque fédération est composée de différents groupes locaux, composés eux-mêmes de leurs membres et/ou activistes. Ces derniers votent individuellement aux élections annuelles de l'Assemblée confédérale de l'ONG.

En , l'organisation était représentée par les communautés autonomes d'Andalousie (qui possède le plus de groupes locaux, avec plus de 100), Aragon, Asturies, Canaries, Cantabrie, Castille-et-León, Catalogne, Madrid, Pays basque, Extremadure, La Rioja, Navarre, Valence et Murcie, ainsi que des villes autonomes de Ceuta et Melilla. Les îles Baléares et la Galice ne sont elles pas représentées.

Écologistes en action est également structurée en différents domaines de travaux, basés sur les différentes nuisances environnementales dont l'ONG s'occupe. Les domaines sont répartis entre différentes commissions en fonction de la taille des groupes. Chaque commission correspond à un thème. Évidemment, les groupes les plus petits n'ont pas besoin de se structurer en commissions. Les domaines de travail sont également importants pour l'organisation des Assemblées confédérales.

Domaines de travail

Les domaines d'intervention, pas toujours visibles, sont les suivants :

  • AgroĂ©cologie : lutte contre les OGM et promotion de l'agriculture biologique.
  • Animaux : dĂ©nonciation des activitĂ©s considĂ©rĂ©es comme cruelles pour les animaux, lutte pour l'abolition des corridas.
  • Anti-globalisation : campagnes contre la mondialisation financière et contre toute forme de gouvernance internationale.
  • Changement climatique : campagnes d'alerte contre le rĂ©chauffement de la planète.
  • Consommation : dĂ©nonciation du gaspillage provoquĂ© par l'Ă©conomie productiviste. Dans ce domaine, le collectif ConsumeHastaMorir (Consomme jusqu'Ă  ton dernier souffle) est principalement actif, souvent Ă  travers des campagnes satiriques.
  • DĂ©chets : promotion de la rĂ©duction des dĂ©chets dans le système de production moderne et dĂ©nonciation des mauvaises pratiques dans la gestion des dĂ©chets, ce qui inclut le dĂ©sintĂ©rĂŞt pour le recyclage ou le contrĂ´le des dĂ©chets Ă  risques.
  • Juridiction : aide aux diffĂ©rents groupes portant plainte contre les dommages commis sur l'environnement, proposant de nouvelles normes et formant les membres de l'ONG au droit de l'environnement.
  • Eau : utilisation durable des ressources en eau, en particulier des eaux continentales, comme le soulignent les campagnes contre le projet espagnol PHN (Plan Hydraulique National).
  • Éducation : dĂ©nonciation des valeurs anti-environnementales de nombreux textes scolaires, organisation de campagnes de sensibilisation sur le thème de l'environnement.
  • Énergie : dĂ©nonciation du coĂ»t environnemental de diffĂ©rentes formes d'approvisionnement en Ă©nergie, ce qui inclut les problĂ©matiques de changement climatique et des dĂ©chets Ă  risques comme le nuclĂ©aire.
  • Milieu marin : promotion d'une exploitation durable du milieu marin et dĂ©nonciation des risques de pollution marine, comme dans le cas des pĂ©troliers ou des agressions du littoral.
  • Nature : promotion de la protection des espèces naturelles, y compris des mĂ©thodes d'Ă©levage, et dĂ©nonciation du non-respect des espèces protĂ©gĂ©es.
  • Patrimoine : dĂ©nonciation de la dĂ©gradation des monuments historiques.
  • Pollution : dĂ©nonciation des diffĂ©rentes formes de pollution, que ce soit de l'air ou de la lumière, entre beaucoup d'autres exemples.
  • Transports : dĂ©nonciation de l'aspect non-durable du système de transports actuel, basĂ© sur le transport privĂ© (voiture) et la construction d'infrastructures Ă  haute vitesse ou d'aĂ©roports ; promotion de l'usage de moyens plus durables, comme les transports publics utilisant de l'Ă©lectricitĂ© renouvelable, le vĂ©lo et la marche.
  • Urbanisme : dĂ©nonciation des abus urbanistiques et de l'aspect non-durable du modèle urbain moderne.

Voir aussi

Sources

Lien externe

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