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École supérieure d'art d'Avignon

L'École supérieure d'art d'Avignon (ESAA) (anciennement École des beaux-arts d'Avignon) est un établissement public de coopération culturelle (EPCC) depuis le , qui fait partie du réseau des Écoles d'art en France[1] et délivre un enseignement supérieur sous tutelle du ministère de la Culture. Il a pour mission de délivrer une formation initiale à des étudiants recrutés chaque année sur concours[2].

École supérieure d’art d'Avignon - ESAA

Histoire et statut
Fondation 1801
Type publique
Administration
Directeur Morgan Labar
Études
Étudiants 125 en moyenne
Niveaux délivrés enseignement supérieur / DNA (valant grade Licence) et DNSEP (valant grade Master)
Localisation
Ville Avignon
Pays France
Site web esaavignon.eu
Coordonnées 43° 55′ 19″ nord, 4° 48′ 16″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
École supérieure d'art d'Avignon

Historique

Si, au cours des siècles précédents, plusieurs maîtres ont enseigné à Avignon leurs arts à des élèves choisis, ce n'est qu'en 1801 qu'est ouvert, dans l'ancien Hôtel de Sade, Rue Dorée, le premier établissement ayant pour vocation l’apprentissage de l’art et de la création à Avignon. Appelé, à l'origine, « École des beaux-arts d'Avignon », l'établissement va déménager à plusieurs reprises et changer d'intitulé.

L'école emménage rue des Lices, en 1889, dans l’aile orientale de la caserne des Passagers, bâtiment autrefois de l'Aumône générale. Une inscription sur le fronton d'une extension du bâtiment est toujours visible. Ce transfert s'effectue sous la responsabilité du directeur Pierre Grivolas, proche des Félibres et tout particulièrement de Théodore Aubanel, qu'il fréquente en particulier dans le mas du Grand-Rougier, sur la commune du Pontet. Pierre Grivolas fait de nombreux émules, étant considéré comme le créateur de la "nouvelle école d'Avignon".

En 1928, l’école change de nom pour devenir « École d’arts décoratifs » puis, en 1965, « École municipale des beaux-arts et d’architecture » d’Avignon. En 1979, le ministère de la Culture désirant séparer l'architecture des autres disciplines enseignées, rattache cette dernière à l’unité pédagogique d’architecture de Marseille.

Le bâtiment de la Rue des Lices ayant été vendu par la municipalité en 1997 et ensuite totalement transformé en unité d'habitations privées, l'établissement, devenu entre-temps « École supérieure d'art », est transféré au no 7 de la Rue Violette dans un hôtel particulier classé, datant du XVIIIe siècle par l'architecte Jean-Baptiste Franque, l'Hôtel de Montfaucon, dont les locaux ont été laissés vacants par le déménagement de la faculté de lettres de l'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse.

À la suite de l'extension de la collection Lambert [3], l'École supérieure d'Art d'Avignon a quitté l'Hôtel de Montfaucon en juillet 2013, pour investir un site principal implanté au Sud d'Avignon dans l'ancien Institut de soins infirmiers, un bâtiment récent (1992) d'environ 2 000 m2 situé 500 chemin de Baigne-Pieds, quasiment en face du centre hospitalier Henri-Duffaut. Il abrite les locaux spécifiques destinés à la conservation-restauration et aux enseignements théoriques. L'École dispose également d'un lieu annexe, déjà occupé par le passé mais agrandi pour l'occasion, situé dans le quartier de Champfleury et qui s'étend sur environ 1 000 m2 entièrement réservés à des ateliers techniques et de création, à disposition des L3, M1 et M2 de la mention Création-Instauration.

Mouvements de contestation

À partir du 21 avril 2016, comme en 2012, les étudiants de l’École Supérieure d'Art d'Avignon se sont regroupés en collectif public de protestation, soutenu par la majorité des personnels. Les griefs principaux sont d'abord une baisse de la dotation budgétaire municipale de 8 % pour la deuxième année consécutive [4]. Ce sont aussi les manquements doublés de parti-pris stratégiques totalement inadéquats d'une direction pratiquant en outre un « management bureaucratique » impropre à la mission comme à la situation, au bout de dix-huit mois d'exercice seulement, et ayant conduit à ses vacances définitives[5].

Les étudiants ont ainsi demandé publiquement aux élus municipaux et aux représentants de l'État de prendre position pour la sauvegarde de l'école[6].

À la fin du mois de mai, l'établissement principal a été occupé pacifiquement pendant une semaine par une soixantaine d'étudiants venus de toute la France en soutien de leurs homologues avignonnais, pour signifier leurs mécontentement et préoccupation concernant le sort alarmant réservé à plusieurs écoles supérieures d'art françaises, contraintes elles aussi à une forme d'austérité de ressources par la puissance publique[7].

L'option art déclinée en deux mentions

L'originalité de l’École supérieure d’Art d’Avignon dans le réseau français des écoles d'art est l'option « art » en deux mentions : « conservation-restauration » et « création-instauration ».

En plaçant l'objet d'art en point de mire des conservateurs-restaurateurs, artistes ou théoriciens, les enseignants sont en mesure d'élaborer des enseignements[8] susceptibles d'interrogations communes. L'intérêt de la contiguïté des deux mentions comme de leurs acteurs résident aussi dans la comparaison des conduites de démarches respectives dont les objectifs et enjeux convergent vers le contemporain.

Une partie des enseignements à caractère fondamental est ainsi dispensée conjointement à tous les étudiants. Les cours concernent autant les uns que les autres à propos des enjeux sociétaux et culturels de la création, de la sauvegarde et de la diffusion des œuvres. En plus de l'histoire de l’art, la socio-anthropologie, le droit de la création et du patrimoine, la scénographie et la muséologie, des enseignements plus spécifiques à chaque mention sont également dispensés. C'est lors de projets pendant les semaines entières que les rencontres entre les deux mentions se manifestent le plus concrètement.

La mention « conservation-restauration » veut considérer plus spécialement parmi les biens culturels, les productions de l'art contemporain et les objets dits « ethnographiques. » , tandis que la mention « création-instauration » réunit des artistes-enseignants tournés vers les arts médiatiques, les arts performatifs ainsi que les arts plastiques et leurs dispositifs d'exposition.

La mention « conservation-restauration »

La mention « conservation-restauration » a été introduite à l'ESAA avec un agrément réglementaire public en 1981, sous l'impulsion de son directeur de l'époque, Gian Carlo Casazza. Elle doit son intitulé à la définition de son exercice, promulguée pour la première fois à l'échelon internationale lors du congrès triannuel de l'ICOM-CC à Copenhague en 1984, puis en 2010 à Shanghai, encore par le Conseil international des musées (ICOM)[9].

Ce cursus constitue l'une des quatre formations publiques françaises à la conservation-restauration. Il est habilité par le droit du patrimoine[10], et sa reconnaissance est internationale. Il propose un parcours jalonné par deux diplômes nationaux, le premier au niveau et grade de la licence, le Diplôme national d'art (DNA), le second au niveau et grade du master II, le Diplôme national supérieur d'expression plastique (DNSEP).

Le DNA / mention « conservation-restauration » au grade de Licence, vient consacrer l'aboutissement d'un premier cycle fortement orienté vers la conservation de biens culturels, qu'elle soit préventive, prédictive ou curative. La conservation proprement dite, étudie et traite les problèmes dus aux altérations et a essentiellement pour mission d'assurer la pérennisation matérielle des objets et collections. Le DNSEP/ mention « conservation-restauration » au grade de master II, qui procure au titulaire une habilitation à exercer dans les musées dotés du label Musée de France, ouvre la possibilité d'une insertion professionnelle directe au niveau bac+5 principalement dans le domaine de la sauvegarde du patrimoine culturel. Outre l'objectif de la professionnalisation, le programme de formation assure un accompagnement des travaux et recherches menés en cycle. Un cadre méthodologique permet aujourd'hui une réflexion en, dans et sur la discipline de la conservation-restauration, outrepassant des préoccupations concernant la seule consistance matérielle des biens culturels.

Dans un monde globalisé et sous contraintes, les questions et difficultés posées par des patrimoines de plus en plus récents, des artefacts issus de cultures éloignées et par les productions de l'art contemporain, obligent une réflexion critique sur la conservation-restauration et ses applications concrètes. Celle-ci a déjà permis d'observer que ses problématiques s'inscrivent à la croisée de celles de sciences humaines et sociales, telles la philosophie, la socio-anthropologie, l'histoire et l'histoire de l'art.

  • les artefacts ethnographiques :

Ces objets qui constituent un champ d'application privilégié ne réfèrent plus seulement aux cultures dites « primitives » par le passé. Ils comprennent aussi les objets « scientifiques » et « techniques » qui relèvent des sociétés modernes. Initiée par les sociologues de l'université de Chicago, l'ethnographie sociologique s'est développée tout au long du XXe siècle en privilégiant à la fois un champ d'investigation ethnologique et un travail sociologique au moyen des techniques du journalisme.

Beaucoup d'artefacts ethnographiques séjournent dans des institutions spécialement consacrées aux cultures et sociétés. Géographiquement et temporellement plus ou moins lointains, ils concentrent la réflexion à propos des enjeux actuels qui les impliquent. Ils ont pu être « récoltés » auprès de du monde entier, sont des objets matériels qui participaient de complexes de rapports sociaux qui ne nous est pas familier. Les relations aux objets mettent en évidence celles qui tissent un groupe religieux, des plus discrètes aux plus apparentes. L'analyse des usages d'un objet dans des situations socio-historiques données, peut révéler des processus divers : des échanges intra et inter familiaux, des représentations de soi, une dynamique patriote et identitaire, etc. Les objets participent à la construction de la socialisation et constituent en outre une véritable ressource dans l'interaction doublement, par son utilisation et ses potentialités créatives mythologiques et non patrimoniales. Les objets ethnographiques demeurent également et dans une certaine mesure au musée de l'homme ou au Quai Branly, de véritables protagonistes de leur espace. Ils permettent ainsi de construire un temps, en revêtant une nature collector ou kitsch, ou encore en étant considéré comme un marqueur de génération ou de civilisation. Si l'on y décèle des traces, on est alors capable de mesurer le temps de l’expérience et découvrir des modes de vie. Une enquête ethno-sociologique (ou anthropologique) à propos de n'importe quel artefact même d'apparence banale, triviale, fait apparaître un objet doté de propriétés sociales complexes. Dans une même dynamique de partage d'expérience et d'interrogations propres à des enjeux différents, les objets ethnographiques issus de collections publiques, dont l'école devient le dépositaire le temps de leur examen et étude par les étudiants de la mention conservation-restauration, constituent autant de points de rencontres avec leurs homologues de la mention création-instauration.

  • les productions de l'art contemporain :

« Une œuvre d’art au sens classificatoire est un artefact tel qu’un ensemble de ses aspects fait que le statut de l’appréciation lui a été conféré par une personne ou un ensemble de personnes agissant au nom d’une certaine institution sociale (le monde de l’art) » [11]. Cette définition constitue l'autre champ d'étude téléologique d'application à la conservation-restauration. On s’accorde généralement à considérer que les débuts de l'art contemporain remontent à la fin de la Deuxième Guerre mondiale ou au début des années soixante. L'art contemporain est particulièrement exploré par la mention création-instauration de l'ESA.

Intervention de Gaël de Guichen auprès des étudiants de l'ESAA, en janvier 2013.

La mention « création-instauration »

La mention « création-instauration[12] », formulée aussi en guise de « pendant » de la section « conservation-restauration », doit son intitulé à l'association de deux concepts à même de traduire la plupart des processus actuels de production artistique. Depuis que l'art moderne et les avant-garde ont largement outrepassé les frontières normatives des arts académiques, et dès lors qu'un urinoir – un ready made issu de la production industrielle en série fut instauré en tant qu'œuvre d'art, le concept d'instauration suggère tant une différenciation par rapport au processus de création qu'une réflexion sur l'ontologie de ses productions.

Les étudiants sont formés à la maîtrise des étapes et de la conduite de projets (conception, expérimentation, réalisation, évaluation, réception) ainsi qu’à la capacité de réponse à des appels d'offres ou à la commande. La mention a aussi pour objectif de les préparer à exercer une profession artistique ou une activité connexe au champ de la création nécessitant des compétences de gardienne à la Collection Lambert, enseignante dans les associations d'art amateur, salariée chez les enseignants de conservation-restauration, etc.

  • les arts médiatiques : art biotechnologique, art cinétique, cyberart, art électronique, art informatique, art interactif, art multimédia, art numérique, art photographique, art du réseau (ou net art), art robotique, art sonore, art spatial, art technologique, art vidéo... La création, lorsqu’elle utilise des media numériques, aujourd'hui omniprésents dans notre société, peut difficilement faire l’économie d’une réflexion sur leur inconstance, leur évolution, voire leur obsolescence programmée. Des artistes-enseignants abordent l’usage et la pratique de ces media, et plus largement la question de l'« armoire » (son activation, sa pérennité, son évolution...). Concernant la mention Conservation-Restauration, il s’agit de recenser les potentialités des bases de données et d’interroger le champ et les modalités d’action de la conservation-restauration concernant les œuvres d'art.
  • les arts performatifs : art-action, art-performance, pratiques scéniques.

Les artistes-enseignants souhaitent mettre en relation les étudiants avec les pratiques du happening, de l'art- performance, de l'art-action, des arts du spectacle avec une réflexion sur leurs contextes historiques, sociologiques, artistiques... Il s’agit de développer conjointement des recherches théoriques et des situations d’expérimentations artistiques donnant lieu à des réalisations et à des publications. Les recherches questionnent les arrière-plans pratiques du live, de la scène et de l’art comme art, en mettant en évidence la contemporanéité de ces pratiques à travers les nouveaux axes qui se profilent au niveau international.

  • les arts plastiques : objets et dispositifs (installations).

L'objectif multiple et unique est de :

– stimuler et promouvoir l’étude, la connaissance et la rencontre ;
– travailler sur le processus ;
– mettre en contact des étudiants avec des artistes et différents acteurs culturels.

Cette visée implique d’aborder les œuvres en vis-à-vis dans leur contexte socio-culturel, de s’intéresser à leurs phases de reproduction, (méthodologie / processus), d’interroger le croisement du travail personnel et de la technique, de réfléchir aux lieux et conditions de démonstration d’une œuvre d'art.


Une pédagogie transversale

Le parti-pris pédagogique combine la formation à deux activités différentes mais interactives. L'année scolaire est scindée en deux semestres de cours à la fois théoriques et pratiques. Des périodes plus expérimentales s'y ajoutent, avec pour objectif de familiariser les étudiants avec le croisement de disciplines, de niveaux et de pratiques. Les projets collaboratifs sont conçus pour rassembler des étudiants, des enseignants, des professionnels et d'autres partenaires venus d'horizons divers (artistes, chercheurs, institutionnels, entrepreneurs...) autour d’une thématique ou un enjeu commun. Tous sont aussi citoyens engagés dans des formes alternatives de contribution à l’espace public. Ces expériences ont lieu notamment autour de l’anthropologie. Elles concernent aussi, plus évidemment, les productions contemporaines que la mention conservation-restauration aborde dans leur ensemble, quand la mention création-instauration en privilégie plus particulièrement trois sortes. Pour autant, elle se garde bien de les cloisonner afin que les étudiants puissent les envisager également dans une perspective de création.

Les enseignements, workshops et projets sont assurés par une équipe pédagogique pluridisciplinaire, ainsi que par de nombreux artistes et experts invités ; pour exemples, Gaël de Guichen, le père de la conservation préventive en France et très actif pour sa propagation à l'international, le collectif pluridisciplinaire MxM, l’artiste Martine Neddam, le romancier Frédéric Valabrègue, l’architecte Hans-Walter Müller

Directeurs

Professeurs et élèves

  • Jean-Baptiste Saint-Martin
  • Barbara Blanc
  • Lionel Broye
  • Pierre Grivolas
  • Antoine Grivolas
  • Emmanuel Guez
  • Marius Roux-Renard
  • René Seyssaud
  • Victor Leydet
  • Eugène Martel
  • Cyril Jarton
  • Nicolas Gruppo
  • Auguste Roure
  • Jean-Pierre Gras
  • Thierry Martel
  • Gilbert Blanc
  • Christophe Bruno
  • Clément Brun (peintre)
  • Pierre Lagrange
  • Carlos Kusnir
  • Alfred Bergier
  • Claude Firmin
  • Jules Flour
  • Alfred Lesbros
  • Hamid Maghroui
  • Lola Dubus
  • Gaspard Salatko
  • Marc Maire
  • Louis Agricol Montagné
  • Joseph Meissonnier
  • Paul Gaston Déprez
  • Jean Laube
  • Xiaoxin Gui
  • Alain Leonesi
  • Amélie Petiot
  • Jean-Baptiste Palay
  • Delphine Poupard
  • Jiwen Li
  • Camille Malavaux
  • Aurélien Krafft
  • Tina Campana
  • Yaonan Liu
  • Julie Larouer
  • Sylvie Nayral
  • Léon Colombier
  • Stéphanie Elarbi
  • Emylou Mahon
  • Lucas Coskun
  • Joseph Hurard
  • Victor Crumière
  • Jean-Pierre Cometti
  • Émile Bouneau
  • Sarah Venturi
  • Michel Bonnaud
  • Pierre Tilman
  • Michel Trinquier
  • Willy Ronis
  • Alexandra Sà
  • Laurent Santi
  • Robert Bougrain-Dubourg
  • Louis Ball
  • Lucille Calmel
  • Bernard Muller
  • Marie Boyer
  • Jill Myhill
  • Salma El Ghezal
  • Hervé Giocanti
  • Mylène Malberti
  • Véronique Mori

Notes et références

  1. « ANDEA | Écoles | Liste des écoles », sur www.andea.fr (consulté le ).
  2. « École supérieure d'art d'Avignon », sur Centre national des arts plastiques (consulté le ).
  3. « Collection Lambert »
  4. « Étudiants et enseignants demandent la démission de la directrice de l'école d'art d'Avignon », francebleu.fr, (lire en ligne).
  5. « Les étudiants occupent l'École supérieure d'art d'Avignon », (consulté le ).
  6. « Les étudiants de l'école d'Art évacués manu militari du conseil municipal » (consulté le )
  7. « Ecoles d’art et noirs desseins », next.liberation.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  8. Emmanuel Tibloux, « Les enseignements supérieurs artistiques aujourd'hui : un enjeu majeur », ANdEA, , pp.3 (lire en ligne).
  9. « Résolution 7 », sur ICOM,
  10. « Décret n° 2011-217 du 25 février 2011 relatif aux qualifications professionnelles pour l'exercice des activités de restauration des biens faisant partie des collections des musées de France », sur legifrance.
  11. Georges Dickie, Art and the Aesthetics. An Institutional Analysis, Cornell University Press, , p. 34
  12. « DNSEP CREATION-INSTAURATION EDITION 2018 », sur Ecole Supérieur d'Art d'Avignon (consulté le )
  13. « Bienvenue au nouveau directeur de l’Ecole Supérieure d’Art d’Avignon », sur Ecole Supérieure d'Art Avignon, (consulté le )

Annexes

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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