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Institut polytechnique UniLaSalle

école d'ingénieurs française

Pour les articles homonymes, voir La Salle.

L'Institut polytechnique UniLaSalle (nom de marque UniLaSalle) est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[3].

Institut polytechnique UniLaSalle
Logo Institut polytechnique UniLaSalle.svg
Image dans Infobox.
Histoire et statut
Fondation
Dates-clés
ISAB : 1855 ; IGAL : 1959 ; ESITPA : 1919; EME : 1992
Type
École d'ingénieurs (d)
Forme juridique
RĂ©gime linguistique
Fondateur
Édouard de Tocqueville, Louis Gossin
Président
SĂ©bastien Windsor
Directeur
Philippe Choquet
Devise
Indivisa manent, Terre & sciences
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
2900 (2019), dont:
1703 élèves-ingénieurs, dont:
1391 statut Ă©tudiant, et:
310 statut apprenti[1]
Enseignants
30 (temps plein)
Enseignants-chercheurs
125 (2018)[2]
Budget
26 308 268 euro ()
Localisation
Ville
Pays

Il s'agit d'un établissement d'enseignement supérieur privé d'intérêt général reconnu par l’État qui délivre un enseignement dans les domaines de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de l’alimentation-santé, de l’environnement et de la géologie. Elle dispose de trois campus: Beauvais (Oise), Rouen (Seine Maritime) et Rennes (Ille-et-Vilaine).

UniLaSalle fusionne le 1er octobre 2020 avec l'ESIEE-Amiens[4], école d'ingénieurs spécialisée dans les domaines de l'énergie et du numérique.

Elle est membre de la CGE, la CDEFI, l'Institut catholique de Paris et Ă  la FESIC.

Histoire

ISAB (1855 - 2006)

L’institut normal agricole (qui deviendra l'institut Agricole de Beauvais) puis l’institut supérieur d’agriculture de Beauvais (ISAB), est fondé en 1854 à l’initiative de Frère Menée (Frère des Ecoles Chrétiennes), Louis Gossin et Edouard de Tocqueville. Les premiers élèves arriveront l’année suivante.

En 1856, un professeur de l'institut agricole de Beauvais, Eugène Chanoine, met au point une variété de pomme de terre : l’Institut de Beauvais[5].

Il adhère à l’institut catholique de Paris (ICP) en 1921.

Pendant les deux guerres mondiales, l’établissement est réquisitionné pour abriter un hôpital militaire. Le bâtiment subit un grave incendie en 1939.

En 1964, le diplôme d’ingénieur en agriculture de l’ISAB est reconnu par la commission des titres d'ingénieur (CTI).

En 1968, l’école inaugure son nouveau campus, situé à proximité de sa ferme d’application.

En 1999, l’école reçoit l’habilitation à délivrer le diplôme d’ingénieur par la voie de l’apprentissage.

Une nouvelle formation d’ingénieur voit le jour en 2002, la formation d’ingénieur en Alimentation & Santé.

IGAL (1959-2006)

En 1875, Albert-Auguste de Lapparent inaugure la chaire de géologie et de minéralogie de l’Université catholique de Paris (futur Institut catholique de Paris), fondée la même année.

Plusieurs scientifiques de renom se succèdent à la tête des Laboratoires de géologie et de minéralogie de l’ICP : Albert-Auguste de Lapparent, Pierre Teilhard-de-Chardin ou encore Albert-Félix de Lapparent.

1959 voit la création de l’institut géologique Albert-de-Lapparent (IGAL) au sein de la Faculté libre des Sciences de l’ICP.

L’IGAL devient une entité indépendante en 1978, mais reste lié à l’ICP.

En 1985, l’IGAL est reconnu par l’État. Ses deux diplômes (diplôme d’études générales et diplôme de géologue) sont homologués en 1994.

En 2001, l’école est habilitée à délivrer le titre d’ingénieur.

ESITPA (1919-2015)

Façade principale d'UniLaSalle, campus de Rouen (Mont-Saint-Aignan)
Façade principale d'UniLaSalle, campus de Rouen (Mont-Saint-Aignan)

En 1919, l’institut technique de pratique agricole (ITPA) est créé à Paris (38 rue des Écoles – Paris Ve arrondissement) par Jules-Edouard Lucas[6]. Il a 34 ans quand la guerre éclate, il déploie une intense activité dans le domaine agricole au cours des années de conflit. En 1915, il fonde la Société auxiliaire, dirigée par Tony Ballu, ingénieur agronome (promotion INA 1903). En 1916, il est administrateur de la Société d’exploitation agricole de la Brenne, tandis qu’Henri Bocher (promotion INA 1883), en est le secrétaire général . Devant l’Académie d’agriculture, il présente un rapport sur l’approvisionnement en lait de Paris en 1917 : se fondant sur les données fournies par le service sanitaire de la préfecture de la Seine, les compagnies de chemins de fer, les sociétés laitières et les syndicats des crémiers et des nourrisseurs. En 1919, il est nommé administrateur de la Société d’exploitation et de reconstruction agricole : il aurait alors eu l’idée de « fonder un établissement d’enseignement en voyant les besoins de l’agriculture, la pénurie de techniciens et le retour des hommes qui n’ont pu poursuivre leurs études par suite de la guerre ».

Ce serait en 1919, au domaine de Beauregard à Mézières-en-Brenne, « au cours d’une réunion groupant Jules-Edouard Lucas, M. Bocher et M. Leroy (promotion INA 1911) que l’idée de la création de l’ITPA [serait] née et qu’il fut demandé aux agros amis de compléter l’équipe ». Fondateur de l’Institut technique de pratiques agricoles (ITPA), Jules-Édouard Lucas en confie la direction à Henri Bocher, s’adjoint Tony Ballu, exploitant à Epernay et très innovant en matière de machines agricoles, et met à la disposition de l’école l’exploitation de Gournay-sur-Marne. En 1923, il est secrétaire de l’office agricole départemental de Seine-et-Oise, il est élu en 1927 membre de la chambre d’agriculture de Seine-et-Oise. Il en est aussitôt élu président et siège avec ses pairs lors de la première réunion des présidents des chambres d’agriculture en initiée par Joseph Faure, lors de laquelle il reste silencieux. Lors de la session suivante, en revanche, le , il intervient longuement en faveur d’un « secrétariat organisé », « qui sera[it] un organe de documentation et également un organe d’exécution » et qui disposerait de ressources suffisantes pour fonctionner. C'est la création de l'APCA dont le Conseil d'administration naissant l’élit comme secrétaire ce même .

  • 1948 : Reconnu par l’État, l’Institut dĂ©livre le diplĂ´me d’ingĂ©nieur technique d’agriculture
  • 1964 : HabilitĂ©e par la Commission des titres d'ingĂ©nieur, l’École dĂ©livre le diplĂ´me d’ingĂ©nieur en agriculture
  • 1970 : L’ITPA devient l’École supĂ©rieure d’ingĂ©nieurs et de techniciens pour l’agriculture (ESITPA)
  • 1976 : L’école est transfĂ©rĂ©e Ă  Val-de-Reuil (27)
  • 1981 : L’Esitpa devient service de l’APCA (AssemblĂ©e permanente des chambres d’agriculture)
  • 1984 : AgrĂ©ment du Ministère de l’Agriculture comme Ă©tablissement participant Ă  la mission de service public de l’enseignement supĂ©rieur agricole
  • 1995 : Transfert Ă  Rouen des Ă©tudiants de 4e et 5e annĂ©es
  • 1998 : DĂ©veloppement des activitĂ©s de recherche et crĂ©ation de quatre laboratoires
  • 2008 : Regroupement et installation de l’Esitpa sur le campus de Mont-Saint-Aignan
  • 2013 : Ouverture du cycle ingĂ©nieur par apprentissage et changement du statut de l’Esitpa qui devient un Ă©tablissement public administratif du rĂ©seau des Chambres d’agriculture.

En 2013, l’école « ESITPA, École d’ingénieur en agriculture » est instituée en organisme inter-établissement du réseau des chambres d'agriculture[7]. Elle compte alors entre 110 et 130 étudiants par promotion.

EME (1992-2018)

Entrée de l'EME.

Créée en 1992, elle est située sur le campus de Ker Lann. Elle est spécialisée en développement durable forme des ingénieurs en génie industriel de l’environnement. Elle compte 350 étudiants.

Fusion des Ă©coles

L’Institut polytechnique LaSalle Beauvais est créé le . Il regroupe l’Institut supérieur d’agriculture de Beauvais, situé à Beauvais (Oise) et l’Institut géologique Albert-de-Lapparent, basé à Cergy-Pontoise (Val d’Oise).

Pendant l'été 2007, l'école quitte les locaux de Cergy-Pontoise pour regrouper l'ensemble de ses activités sur son site de Beauvais.

Entre 2016 et 2018, l’Institut polytechnique LaSalle Beauvais prend le nom « UniLaSalle » à la suite de la fusion avec l’ESITPA[8]. L'établissement fusionne en 2018 avec l’EME[9].

Le 1er octobre 2020, l'ESIEE-Amiens, école d'ingénieurs spécialisée dans les domaines de l'énergie et du numérique, rejoint UniLaSalle.

Enseignement et recherche

Bâtiment principal du campus d'UniLaSalle, à Beauvais (Oise)
Bâtiment principal du campus d'UniLaSalle, à Beauvais (Oise)

L’école dispense une dizaine de formations allant du Bac+3 au Bac+5, dans les domaines de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de l’alimentation santé, de l’environnement ou encore de la géologie. Par ailleurs, l’école propose également une offre de formation continue.

Bachelor

  • Licence professionnelle Technico-commercial en nutrition animale
  • Technicien supĂ©rieur professionnel en GĂ©ologie[10]
  • Coordinateur en 'environnement

Ingénieur

Les formations d’ingénieur d'UniLaSalle sont toutes habilitées par le ministère de l’enseignement supérieur après avis de la commission des titres d'ingénieur, conférant le grade de Master aux diplômés.

  • IngĂ©nieur en Agronomie et agro-industries
  • IngĂ©nieur en Alimentation et santĂ©
  • IngĂ©nieur en Sciences de la terre et environnement[10]
  • IngĂ©nieur en GĂ©osciences et environnement
  • IngĂ©nieur en GĂ©nie de l'Environnement (nouvelle spĂ©cialitĂ© offerte aux Ă©tudiants Ă  compter de la rentrĂ©e 2019)

Le tableau suivant donne les localisations des formations, les statuts des élèves, et le nombre de diplômés de chaque spécialité :

Spécialisation Site Statuts des élèves[2] Nombre de diplômés
(2019)[1]
Agronomie et Agro-industries Beauvais Ă©tudiant, apprenti, formation continue 182 (dont 37 apprentis)
Agronomie et Agro-industries
(anciennement: Agriculture)
Rouen Ă©tudiant, apprenti 134 (dont 20 apprentis)
Agroalimentation et Santé Beauvais étudiant, apprenti, formation continue 110 (dont 26 apprentis)
GĂ©osciences et Environnement 82 Ă©tudiants
GĂ©nie de l'environnement
(ex-ingénieur diplômé des métiers de l'environnement)
Bruz Ă©tudiant 47 Ă©tudiants

Le tableau suivant donne les frais annuels de scolarité à la charge de l'élève (ou de l'entreprise si apprentissage en alternance) :

Années Spécialisation Frais de scolarité annuels (2020)[11]
Cycle préparatoire intégré (années 1 et 2) Année 1 6300 €
Année 2 6120 €
Cycle ingénieur (années 3 à 5) Agronomie et Agro-industries (Beauvais) 5900 €
Agronomie et Agro-industries (Rouen)
Alimentation et santé (Beauvais)) 6700 €
Géosciences et environnement (Beauvais) 7490 €
Génie de l’environnement (Bruz) 7230 €

Master

  • Master Biosciences, sciences du vĂ©gĂ©tal, Ă©coproduction et biovalorisation
  • Erasmus Mundus Master Program in Plant Breeding (dispensĂ© en anglais)[10]

Mastère spécialisé

  • Marketing, communication et ingĂ©nierie des produits alimentaires[10]
  • Économie circulaire

Masters of Science

  • Agricultural Data Management and Decision Models (dispensĂ© en anglais)
  • Agriculture urbaine et villes vertes[10]
  • DĂ©veloppement durable et Ă©co-innovation

Programmes courts

  • Fall / Spring semester in Environmental Engineering
  • Spring semester in Nutritional Sciences (dispensĂ© en anglais)
  • Spring semester in Water and Environmental Management (dispensĂ© en anglais)
  • Culinary sciences and Health benefits : from field to plate (dispensĂ© en anglais)
  • Geological field school in France (dispensĂ© en anglais)[10]

Recherche

En parallèle de ses activités d’enseignement, UniLaSalle mène des travaux de recherche autour de trois grands axes : les agroressources, les interactions entre aliments et santé, et les géosciences.

L’Institut est membre du pôle de compétitivité « Industries et agroressources » et membre fondateur du pôle « Céréales vallée ».

« Les partenariats avec les entreprises, dans le cadre de projets innovants, sont très nombreux et se sont concrétisés par des investissements très importants dans des plateformes d’innovation et de recherche (par exemple, « Agrilab » et « Ozone », deux des douze plateformes d’UniLaSalle). Les partenariats de recherche sont nombreux, à l’échelle nationale et internationale, et concernent des dizaines de nations »[2].

Campus et vie Ă©tudiante

UniLaSalle est implanté sur trois campus, à Beauvais, Mont-Saint-Aignan, et Rennes (campus de Ker Lann).

La répartition géographique des moyens de l'école en 2018 est donnée dans le tableau suivant[2] :

Site Personnel permanent
de l'Ă©cole
Surface des locaux
(enseignement+recherche)
Centre de documentation multimédia
avec ressources en ligne
Parc logement Ă©tudiant
Beauvais 269 22.000 m2 173 places 1109 chambres
Rouen 74 n.d. 90 places Construction de résidences dédiées envisagée
Bruz (Rennes) 37 n.d. non
Exploitations agricoles 10 2 fermes
expérimentales
Total 390 43104 m2 263 places 1109 chambres

Les étudiants ont accès à la restauration du CROUS et aux infrastructures sportives.

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Commission des titres d'ingĂ©nieur, DĂ©cision no 2009/10-02 relative Ă  l’habilitation de l’Institut polytechnique LaSalle Beauvais (LaSalle Beauvais) Ă  dĂ©livrer des titres d’ingĂ©nieur diplĂ´mĂ©s, (lire en ligne)
  • Commission des titres d'ingĂ©nieur, DĂ©cision no 2014/04-02 relative Ă  l’habilitation de l’École supĂ©rieure d’ingĂ©nieurs pour l’agriculture (Esitpa) Ă  dĂ©livrer un titre d’ingĂ©nieur diplĂ´mĂ©, (lire en ligne)
  • Commission des titres d'ingĂ©nieur, DĂ©cision no 2015/10-02 relatif Ă  l’habilitation de l’Institut polytechnique LaSalle Beauvais (IPLB) Ă  dĂ©livrer des titres d’ingĂ©nieur diplĂ´mĂ© (lire en ligne)
  • Commission des titres d'ingĂ©nieur, DĂ©cision no 2017/02-05 relative Ă  la demande de l’Institut polytechnique LaSalle Beauvais - ESITPA Ă  dĂ©livrer le titre d’ingĂ©nieur diplĂ´mĂ© (lire en ligne)
  • Commission des titres d'ingĂ©nieur, DĂ©cision no 2013/12-04 relative Ă  l’habilitation de l’Ecole des mĂ©tiers de l'environnement (EME) Ă  dĂ©livrer un titre d’ingĂ©nieur diplĂ´mĂ© (lire en ligne)

Articles connexes