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Éclaireuses et Éclaireurs unionistes de France

Éclaireuses et Éclaireurs unionistes de france
Logo de l’association
Cadre
But Scoutisme
Fondation
Fondation 1911
Identité
Siège Clichy
Présidente Suzanne Chevrel
Affiliation internationale OMMS et AMGE
Méthode Scoutisme protestant co-éduqué
Site web www.eeudf.org

Les Éclaireuses et Éclaireurs unionistes de France est un mouvement protestant du scoutisme français, fondé en 1911.

Mouvement d’éducation populaire agréé par le ministère des Sports et reconnu d’utilité publique, l'association est membre de la Fédération du scoutisme français et est à ce titre membre de l'Organisation mondiale du mouvement scout et l’Association mondiale des guides et éclaireuses. Elle est également membre de la Fédération protestante de France et de la Coordination pour l'éducation à la non-violence et à la paix ainsi que du réseau Scoutisme protestant.

L’adjectif « unioniste » se rapporte aux Unions chrétiennes de jeunes gens (YMCA), mouvement de jeunesse protestant au sein duquel l'association apparaît et dont elle prend son indépendance en 1920. Les Éclaireuses et Éclaireurs unionistes de France se définissent comme un mouvement protestant de scoutisme ouvert à tous[1].

En 2016, le mouvement comptait 5 874 membres adhérents soit 3 714 enfants et 2 073 adultes, dont 1 266 animateurs, 807 cadres locaux, régionaux et nationaux[2].

Historique

  • 1909 : création de la première troupe protestante en France à la Mission populaire évangélique de Nantes par le pasteur Emmanuel Chastand[3],[4], suivie en 1910 de celle de la Mission populaire de Grenelle, à Paris, par le pasteur Georges Gallienne[5],[6]. Cette dernière s'affilie aux Éclaireurs de France lors de leur création en .
  • 1911 : Adoption de la méthode scoute, sous l'impulsion de Samuel Wiliamson, secrétaire général des Unions chrétiennes de jeunes gens, par trois sections cadettes des UCJG parisiennes (Boulogne par Adrien Alger[7], Trévise par Henri Bonnamaux et Saint-Maur[8],[9],.
  • 1912 : lors du Congrès des UCJG réuni à Nantes en novembre, le mouvement des Éclaireurs Unionistes est officiellement créé au sein des Unions chrétiennes. La méthode prend rapidement: en octobre, les EUF comptent 19 troupes, pour la plupart des sections cadettes des UCJG qui l'ont adoptée.
  • 1920 : lors du conseil national du , les EUF décident de prendre leur indépendance des UCJG en créant leur propre association
  • 1921 : fondation de la Fédération française des éclaireuses. L'organisation regroupe toutes les troupes d'éclaireuses, neutres et protestantes. Ainsi, la branche unioniste regroupe toutes les unités d'éclaireuses unionistes. Le , les Éclaireurs Unionistes obtiennent la médaille de vermeil de la Reconnaissance française pour services rendus à la nation pendant la Grande Guerre (1914-1918)[10].
  • 1940 : la Fédération du scoutisme français voit le jour. Les Éclaireurs unionistes (EU) et la Fédération française des éclaireuses (FFE) sont tous deux présents dans la fédération.
  • 1947 : le « Jamboree de la paix » a lieu à Moisson en France (6e jamboree mondial). Le mouvement des Éclaireurs unionistes est reconnu d'utilité publique.
  • 1970 : réunion des Éclaireurs unionistes et de la branche unioniste de la Fédération française des éclaireuses. L'association devient la Fédération des éclaireuses & éclaireurs unionistes de France (FEEUF).
  • 1995 : l’association devient les Éclaireuses et Éclaireurs unionistes de France (EEUdF). La plupart des unités sont mixtes et donc l’association ne fédère plus les unités féminines et masculines.
  • 1997 : lors de son congrès national, le mouvement se dote d’un projet éducatif. Le projet éducatif est validé en 1998 lors de l’assemblée générale.
  • 2007 : 100 ans du scoutisme
  • 2011 : 100 ans du mouvement des Éclaireurs unionistes. 150 éclaireuses et éclaireurs se rendent au 22e jamboree scout mondial en Suède
  • 2014 : Congrès national intitulé «100 ans d'avenir à construire » sur la thématique « Dans un monde en mutation, un engagement durable ? ».
  • 2015 : engagement des EEUdF dans la COP21 avec la participation à des événements forts tels qu'Alternatiba ou encore la campagne Coalition Climat.
  • 2016 : ouverture de la plateforme de réseau de la communauté EEUdF resoscout.net[11]
  • 2019 : Congrès national à Miramont de Guyenne intitulé « Nos engagements pour demain» .

Organisation

Le mouvement est organisé en trois tranches d'âges appelées « branches » :

  1. Les louveteaux et louvettes : de 8 à 12 ans (branche cadette)
  2. Les éclaireuses et éclaireurs : de 12 à 16 ans (branche moyenne)
  3. Les aînés : de 16 à 19 ans (branche aînée)

Échelon local

Un groupe local est l'ensemble constitué par une unité de chacune des trois branches, souvent au sein de mêmes locaux ou d'une même paroisse protestante. Un conseiller de groupe local (CGL) coordonne les activités des trois branches.

Les groupes sont encadrés par des responsables bénévoles (à partir de 17 ans pour les louveteaux, 18 ans pour les éclaireurs, 21 ans pour les aînés), qui mettent en œuvre le projet éducatif du mouvement.

Échelon régional

Les régions des EEUdF ne correspondent pas toujours aux régions administratives françaises. Chacune des 14 régions regroupe un nombre restreint de groupes locaux et est dirigé par une équipe régionale.

Chaque région envoie un administrateur au sein du conseil d'administration de l'association.

Échelon national

Conseil d'administration

Chaque année, une assemblée générale est réunie avec les délégués des responsables et des parents de chaque région. Elle décide des grandes orientations du mouvement.

Les décisions soumises au vote au conseil d'administration ou à l'assemblée générale sont faites principalement à l'initiative du bureau et des commissions. Les commissions regroupent plusieurs membres bénévoles chargés de travailler sur un aspect particulier de la vie du mouvement, comme la pédagogie des différentes branches ou encore ses finances ou la formation des responsables.

Secrétariat national

Le secrétariat national du mouvement, situé rue Klock à Clichy, dans les Hauts-de-Seine, est chargé des questions administratives, juridiques et financières. La présidence du mouvement est assurée depuis 2019 par Suzanne Chevrel.

Commissions

L'échelon national du mouvement dispose de commissions, mandatées par le conseil d'administration pour trois ans. Le règlement intérieur stipule que “Les Commissions Nationales sont chargées de la gestion, de l’animation et de la recherche pédagogique dans un secteur défini des activités de l’association. Les membres et présidents ou présidentes des Commissions Nationales sont nommé·e·s par le Conseil d’Administration. […] Les Commissions nationales rendent compte de leur travail au Conseil d’administration” [12].

Au 1er janvier 2021, l'association compte douze commissions :

- la Commission branche cadette – COBC ;

- la Commission branche moyenne – COBM ;

- la Commission branche aînée – COBRA ;

- la Commission branche marine – COMA ;

- la Commission internationale – COMINTERN ;

- la Commission formation – COFO ;

- la Commission Finances – COFI ;

- la Commission recrutement et valorisation – COREV ;

- la Commission Climat et Convivialité – CoCliCo ;

- la Commission Mixité – COMIX ;

- la Commission Vie Spirituelle – COVIESPI ;

- la Commission Communication – COCOM.

Personnalités liées au mouvement

Notes et références

  1. « Éclaireuses et Éclaireurs Unionistes de France | Mouvement protestant de scoutisme, ouvert à tous et à toutes. Association reconnue d'utilité publique et membre du Scoutisme Français. », sur Éclaireuses et Éclaireurs Unionistes de France (consulté le )
  2. « Rapport d'activité 2015-2016 », sur EEUDF (consulté le ).
  3. Morley (Jean-Paul), La Mission Populaire Évangélique, Paris, Bergers et Mages, (ISBN 2-85304-107-7), 1993
  4. Carichon (Christophe), Scouts et Guides en Bretagne, Fouesnant, Yorann Embanner, (ISBN 978-2-916579-10-8), 2007
  5. Baubérot (Arnaud), L’invention d’un scoutisme chrétien, Paris, Bergers et Mages, (ISBN 978-2-853041-30-0), 1997
  6. « Histoire du groupe local de l’Oratoire », sur Oratoire du Louvre | EEUdF Paris, (consulté le )
  7. « Comment nous avons fondé la première Troupe d'E.U. à Boulogne-sur-Seine »
  8. « 1911-1918 : Les premières années », sur eeudf.org (consulté le )
  9. « Histoire | Éclaireuses et Éclaireurs Unionistes de France », sur eeudf.org (consulté le )
  10. « Les dates clés de la période », sur eeudf.org
  11. « resoscout.net »
  12. « Les commissions aux EEUdF », sur Les billets du Conseil d'administration, (consulté le )
  13. « Sophie Divry est l'invitée d'Affaires Culturelles », sur France Culture (consulté le )
  14. Comité français pour Yad Vashem, « Dossier d'Adélaïde Hautval », sur Comité français pour Yad Vashem,
  15. « Les archives de la Fédération française des Éclaireuses », in Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme, Tome 143, 3 juillet-septembre 1997, p. 545 à 551
  16. Biographie scoute de Michel Leplay, Éclaireurs et Éclaireuses unionistes de France, consulté le 27 février 2020.
  17. Cécile Leblanc, Marie Médard, une jeune résistante, Paris, éditions Ampelos, , 144 p. (ISBN 978-2-35618-178-7), p. 21-22
  18. Laure Salamon, « Léonore Moncond'huy: Ensemble, c’est mieux! », sur Reforme.net, (consulté le )
  19. « Pigasse, le banquier qui murmure à l'oreille de Tsipras », sur BFM BUSINESS (consulté le )
  20. « Laurent Seux (Secours catholique) rencontre Edwy Plenel » (consulté le )
  21. Jean-Paul Willaime, « Hommage à Geneviève Robida, première femme inspecteur d’académie », Réforme,‎ (lire en ligne)
  22. Geneviève Poujol, Un féminisme sous tutelle - Les protestantes françaises 1810-1960, Paris, Les éditions de Paris Max Chaleil, , 286 p. (ISBN 2-84621-031-4), p. 253
  23. Denise Oligati, Le dictionnaire universel des créatrices, Paris, Des Femmes, , 4 982 p. (ISBN 978-2-7210-0631-8, lire en ligne)
  24. Bertin, Hélène (1989-....)., Valentine Schlegel : [exposition, Brétigny-sur-Orge, CAC Brétigny du 30 septembre au 9 décembre 2017] (ISBN 978-2-9560078-0-7 et 2-9560078-0-7, OCLC , lire en ligne)
  25. Agnès Varda, Les plages d'Agnès : texte illustré du film d'Agnès Varda, Montreuil, Œil, , 108 p. (ISBN 978-2-35137-087-2, OCLC )

Liens externes