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Zanabazar

Zanabazar (mongol : ᠵᠠᠨᠠᠪᠠᠵᠠᠷ ; mongol cyrillique : Занабазар), aussi appelé Öndör Gegeen Zanabazar (mongol : ᠥᠨᠳᠦᠷ ᠬᠡᠬᠡᠨ ᠵᠠᠨᠠᠪᠠᠵᠠᠷ, Өндөр гэгээн Занабазар, 1635-1723), fut le premier Jebtsundamba Khutuktu, le chef spirituel du bouddhisme tibétain des Khalkhas en Mongolie-Extérieure.

Zanabazar
Fonction
Bogdo Gegen
Lobzang Tenpai Dronme (en)
Biographie
Naissance

Yesönzüil sum (en)
Décès
Nom dans la langue maternelle
ᠵᠠᠨᠠᠪᠠᠽᠠᠷ ou ᠥᠨᠳᠦᠷ ᠬᠡᠬᠡᠨ ᠵᠠᠨᠠᠪᠠᠵᠠᠷ
Activités
Père
Fratrie
Chakhundorj
Shidishenli (d)
Autres informations
Maîtres
Lobsang Chökyi Gyalsten, Wen Sa Tulku Lozang Tendzin Gyatso (d), Kachen Namkha Sönam Drakpa (d)

Le fondement

Zanabazar (le nom donné est Eshidorji, mongol : Ишдорж Ishdorj) est né fils du Khan Tüsheet, Gombodorji, qui était à cette époque l’un des trois Khans de Khalkha, et de sa femme, Khandojamtso. Gombodorji était un des petits-fils d'Abadai Khan, un dirigeant Khalkha qui avait fortement soutenu la diffusion du bouddhisme et fondé le monastère d'Erdene Zuu. Pour Gombodorji, que son fils soit reconnu comme une haute réincarnation du bouddhisme tibétain se traduit aussi dans un plus grand prestige politique, alors que pour l'école lamaïste, la reconnaissance d’un fils d'une famille royale et descendant direct de Gengis Khan se traduit dans une plus grande influence et un pouvoir persuasif parmi les Mongols.

Il a pour frère Chakhundorj (ou Chakhundorj khan, mongol : Чахундорж хан.

Reconnaissance

En 1640, Zanabazar a été reconnu par le panchen-lama et Lobsang Gyatso, le Ve dalaï-lama comme étant un tulku, et il a pris son siège à Orgöö alors localisé à Övörkhangai, à 600 kilomètres du site actuel d'Oulan-Bator, à la tête de la tradition Gelug de Mongolie. Les événements miraculeux ont intervenu paraît-il pendant sa jeunesse ; et en 1647, à l’âge de 12 ans, il a fondé le Monastère de Shankh.

Contribution aux arts

Zanabazar a été appelé le « Michel-Ange de l'Asie » pour avoir apporté à la région une renaissance dans les questions apparentées à la spiritualité, y compris la théologie, la langue, l'art, la médecine et l'astronomie. Il a composé de la musique sacrée, maîtrisé les arts sacrés de moulage de bronze et la peinture, a créé une nouvelle conception de robes monastiques, et a inventé l'écriture soyombo en 1686, basée sur l’écriture lantsa de l'Inde — de même que l’écriture quadratique, basée sur l'alphabet tibétain et l'écriture 'phags-pa.

Le lettré Ragchaagiin Byambaa a suggéré que ces deux écritures inventées par Zanabazar ont été combinées pour écrire dans une langue de « Dharma » tripartite composée de tibétain, mongol et sanscrit, parce que les deux écritures ont été conçues pour mieux accommoder en particulier la phonétique des trois langues. De nos jours, elles sont principalement utilisées pour les inscriptions sacrées et décoratives bouddhistes, et enseignées aux lettrés bouddhistes de Mongolie.

Annexes

Notes et références

    Bibliographie

    • (en) Uranchimeg Tsultemin, « Buddhist Archeology in Mongolia: Zanabazar and the Géluk Diaspora beyond Tibet », Cross-Currents: East Asian History and Culture Review, University of Hawai'i Press, vol. 8, no 2, , p. 257-286 (DOI 10.1353/ach.2019.0011, lire en ligne)

    Liens externes


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