Yvonne Franck
Germaine-Yvonne Franck (Paris 8e, - Paris 18e, [1]) est une danseuse rythmicienne, première danseuse de l’Opéra de Paris, puis maitresse de ballet et chorégraphe française.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 96 ans) 18e arrondissement de Paris |
Nom de naissance |
Germaine Yvonne Franck |
Activités |
A travaillé pour |
Opéra de Paris (- |
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Maître |
Biographie
Yvonne Franck est engagée par Jacques Rouché pour la nouvelle classe d'eurythmique du corps de ballet de l'Opéra de Paris en 1917. Yvonne Franck est une danseuse formée à la fois à la tradition du ballet classique et aux eurythmies. Elle reste à l’Opéra après la fermeture de la section d'eurythmique en 1925[2].
En 1927, Yvonne Franck et Alice Bourgat font équipe pour un projet qui incluent les étudiantes de l’école de l’Opéra : L'Éventail de Jeanne.
Infirmière de la Croix-Rouge au camp de Drancy, elle est le témoin de la mort de Max Jacob en mars 1944[3].
RĂ©pertoire
- 1917 : La LĂ©gende de l'or[4].
- 1919 : Samson et Dalila[5].
- 1921 : Pallas dans Ascanio, reprise à l’Opéra de Paris, chorégraphie de Léo Staats, 9 novembre[6].
- 1922 : Sylvia[7]
- 1923 : La gouvernante des nymphes dans Cydalise et le Chèvre-pied, création le 15 janvier à l'opéra de Paris[8].
- La danseuse Mariandyne dans Salamine de Maurice Emmanuel, chorégraphié par Nicolas Guerra[9].
- 1925 : Danses polovtsiennes du Prince Igor, chorégraphie de Bronislava Nijinska
- 1925 : Danses de la Renaissance italienne, chorégraphie de Bronislava Nijinska
- 1925 : Samson et Dalila[10].
- 1926 : Alceste de Gluck, mise en scène de Pierre Chéreau, chorégraphie de Bronislava Nijinska
- 1927 : NaĂŻla de Philippe Gaubert.
- 1927 : Padmâvatî, mise en scène de Pierre Chéreau[11] - [12].
- 1929 : Les Troyens[13].
- 1929 : La Tentation de Saint Antoine de Raoul Brunel, chorégraphié par Léo Staats
- 1930 : Castor et Pollux[14].
- 1935 : La Reine des Tziganes dans Les Deux Pigeons, à l'opéra de Paris, 20 mars[15].
Iconographie
Tableau de Jean-Gabriel Domergue[16].
Notes et références
- Acte de naissance à Paris 8e, n° 1817, vue 8/31, avec mentions marginales de la reconnaissance par sa mère en 1893 et du décès à Paris 18e le 30 avril 1989.
- Garafola 2015.
- « Junon et Pallas, 1921 | Vergue », sur vergue.com (consulté le )
- Emile Zola, Messidor, drame lyrique en quatre actes et cinq tableaux:, Paris, Librairie Charpentier et Fasquelle, (lire en ligne)
- « Le Rappel », sur Gallica, (consulté le )
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
- André Levinson, La danse au théâtre : esthétique et actualité mêlées, Paris, Bloud et Gay, , 88 p. (lire en ligne)
- Cydalise et le chèvre-pied; ballet en deux actes et trois tableaux de G.A. de Gaillavet et Robert de Flers. Chorégraphie de M. Léo Staats, Paris, Heugel, (lire en ligne)
- « Larousse mensuel illustré », sur Gallica, (consulté le )
- « Paris qui chante », sur Gallica, (consulté le )
- « Comoedia », sur Gallica, (consulté le )
- « Revue des deux mondes », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
- « Deux Pigeons », sur www.artlyriquefr.fr (consulté le )
- « Exposition consacrée à la représentation de la danse, Bibliothèque nationale de France, 19 juin 2008 au 11 janvier 2009 », sur www.medecine-des-arts.com (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :
- Le MĂ©nestrel, Paris, 1833-1940 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
- Lynn Garafola, « Interlude oublié : la danse rythmique à l’Opéra de Paris », Recherches en danse, no 3,‎ (ISSN 2275-2293, DOI 10.4000/danse.995, lire en ligne, consulté le ).