Yvan Keller
Yvan Keller, nĂ© le Ă Mulhouse et mort le dans la mĂȘme ville, est un tueur en sĂ©rie français, surnommĂ© « le tueur Ă l'oreiller ».
Yvan Keller | ||
Tueur en série | ||
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Yvan Keller | ||
Information | ||
Nom de naissance | Yvan Louis Keller | |
Naissance | Mulhouse |
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DĂ©cĂšs | Mulhouse |
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Cause du décÚs | Suicide par pendaison | |
Nationalité | Français | |
Surnom | Le tueur Ă l'oreiller | |
Sexe | Masculin | |
Actions criminelles | SĂ©rie de meurtres, cambriolages | |
Victimes | 5 Ă 157 | |
PĂ©riode | - | |
Pays | France Suisse Allemagne | |
RĂ©gions | Alsace | |
Arrestation | ||
Il a sévi de à en France, en Suisse et en Allemagne. Il a avoué avoir tué environ 150 personnes, ce qui ferait de lui le tueur en série français le plus prolifique du XXe siÚcle[1].
Biographie
Enfance
Yvan Keller est nĂ© le Ă Wittenheim, une citĂ© ouvriĂšre. Ses parents sont des « vanniers », des gens du voyage sĂ©dentarisĂ©s. Ils habitent rue du Bourg. Il a huit frĂšres et sĆurs. Son pĂšre Joseph, est employĂ© Ă la mine de potasse. Il grandit dans un contexte familial plutĂŽt instable. Son pĂšre est violent et oblige ses enfants Ă voler pour que la famille puisse survivre. Ils mĂšnent une vie de dĂ©brouille. Sa mĂšre meurt Ă 49 ans[2]. Un de ses frĂšres, Pierre[3], tentant de voler des cĂąbles Ă©lectriques en cuivre sous haute tension est sĂ©rieusement blessĂ© aux mains.
Parcours criminel
Yvan Keller se spécialise dans les cambriolages et acquiert une certaine réputation dans le milieu du banditisme.
En , à Battenheim, Keller braque et frappe violemment un couple d'antiquaires dans leur boutique. Il vole des pùtes de verre du style Gallé ou Daum et des tableaux de peintres alsaciens. Il est alors ùgé de 22 ans.
Keller est arrĂȘtĂ© le pour le braquage avec violence Ă l'encontre du couple d'antiquaires. Il est dĂ©fĂ©rĂ©, le , devant le juge d'instruction et est inculpĂ© pour « braquage aggravĂ© de sĂ©questation » puis placĂ© en dĂ©tention provisoire Ă la Maison d'arrĂȘt de Mulhouse[4].
En , Keller est condamné à 10 ans de réclusion criminelle pour le braquage avec violence par la cour d'assises du Haut-Rhin à Colmar.
Libération et réinsertion
Yvan Keller est libéré le , aprÚs avoir purgé six ans et demi de détention. Il s'installe à Mulhouse rue de Verdun, dans un appartement dans une maison bourgeoise, au sein d'un quartier tranquille et verdoyant, à l'écart du centre-ville. Il vit en couple avec Marina. Il devient jardinier-paysagiste et crée sa petite société : Alsa-Jardin. Ses clients sont trÚs satisfaits de son travail et le recommandent. Ils le décrivent comme gentil, serviable, compétent et disponible. Il mÚne une vie modeste. Pour ses voisins et collÚgues, il est « monsieur tout-le-monde ». Marina et Keller se séparent. Sa nouvelle compagne est Séverine.
Les faits et l'enquĂȘte
Ă Sausheim, deux sĆurs HĂ©lĂšne et Alice Muller habitent ensemble au 17 grande rue, et emploient Keller pour entretenir leur jardin. Alice, 88 ans, est presque invalide, elle prend un traitement pour des troubles cardiaques et dort au rez-de-chaussĂ©e. HĂ©lĂšne dort Ă l'Ă©tage.
Dans la nuit du 7 au , vers 4h du matin, HĂ©lĂšne est rĂ©veillĂ©e par un bruit. Elle se lĂšve et se retrouve face Ă un cambrioleur. Celui-ci s'enfuit immĂ©diatement. HĂ©lĂšne trouve Alice allongĂ©e sur le dos dans son lit, les bras le long du corps, le drap remontĂ© sous le menton. Elle est morte. Le mĂ©decin conclut qu'Alice est morte d'un arrĂȘt cardiaque. 600 francs sont toujours sous l'oreiller d'Alice. L'affaire est donc classĂ©e sans suite et aucune enquĂȘte n'est ouverte.
Le , Marie-Louise, une autre octogĂ©naire est retrouvĂ©e morte chez elle en Alsace. Le mĂ©decin lĂ©giste conclut Ă une mort naturelle et aucune enquĂȘte n'est ouverte.
à Mulhouse, en , rue de Bantzenheim, Yvette, 76 ans, est découverte par les pompiers et son petit-neveu Jean-Marie Baechler, morte dans son lit, allongée sur le dos. Le médecin conclut à une mort naturelle. Jean-Marie remarque une tache de sang, au niveau du bassin d'Yvette, sous les draps. Sachant Yvette trÚs soucieuse de son hygiÚne, il ne peut pas croire qu'elle se soit couchée dans son lit s'il y avait une tache de sang. D'aprÚs Jean-Marie, la mort d'Yvette n'a pas été paisible. Il remarque qu'un volet n'est pas complÚtement fermé. Yvette était méfiante et fermait toujours avec précaution les trois verrous et la serrure de sa porte d'entrée. Il s'étonne que certaines des serrures de la porte ne sont pas verrouillées.
En , François de Nicollo, ami d'enfance de Keller et complice au cours de certains cambriolages, le dĂ©nonce aux policiers de la brigade anticriminalitĂ© de Mulhouse. Il dĂ©clare que Keller lui a demandĂ© de le conduire de nuit, Ă bord de sa voiture pour commettre des cambriolages. Il dĂ©pose Keller Ă un peu plus d'un kilomĂštre du lieu oĂč il veut aller. Il n'accompagnait jamais Keller sur les lieux. Il attend Keller dans la voiture pendant plusieurs heures. Keller lui donne ensuite 500 ou 1 000 francs pour le dĂ©dommager, sans lui faire aucun commentaire. François de Nicollo a remarquĂ© une voisine de sa mĂšre comme une proie potentielle pour Keller et la lui a indiquĂ©. Peu de temps aprĂšs, François de Nicollo apprend que cette femme a Ă©tĂ© retrouvĂ©e morte chez elle et que son argent a disparu. Peu aprĂšs, de Nicollo transporte Keller pour un cambriolage. Le lendemain, il apprend que la personne est morte. Il comprend que Keller est un meurtrier en plus d'ĂȘtre un cambrioleur. François de Nicollo est Ă©galement un indic de la police. Pour les policiers, il a la rĂ©putation d'ĂȘtre mythomane et affabulateur. Ils ne le prennent pas au sĂ©rieux et ne donnent pas suite Ă ses dĂ©clarations.
Le , à Burnhaupt-le-Haut, Marie Winterholer, 79 ans, habitant au 10 rue Basse, est retrouvée morte allongée sur le dos dans son lit. Le médecin conclut à une mort naturelle et délivre le certificat de décÚs.
Le , au 11 rue Basse, Germain Mang entre chez sa mĂšre Ernestine, 86 ans. Il est Ă©tonnĂ© de trouver, juste derriĂšre la porte d'entrĂ©e, une vieille baratte Ă beurre qui Ă©tait rangĂ©e dans la cave de la maison depuis des annĂ©es. Il trouve Ernestine morte dans son lit, allongĂ©e sur le dos. Il s'Ă©tonne que la literie soit tirĂ©e de maniĂšre impeccable. Ernestine avait du mal Ă se dĂ©placer en raison de ses hanches. Germain est persuadĂ© que ça ne peut pas ĂȘtre elle qui a dĂ©placĂ© la baratte. La boite en bois dans laquelle Ernestine conservait son argent liquide est vide. Germain constate qu'une bague d'Ernestine a disparu. Le mĂ©decin conclut Ă une mort naturelle par arrĂȘt cardiaque.
Le , au 22 rue Basse, Augusta Wassmer, 77 ans, est retrouvĂ©e morte dans son lit, elle aussi allongĂ©e sur le dos. Aucune effraction n'est relevĂ©e. Sa fille Marie-Françoise Roecklin, trouve que le lit est trop bien fait. L'autopsie conclut Ă une mort par arrĂȘt cardiaque, sans doute « due Ă une grande peur ». Nicolas Roecklin, petit-fils d'Augusta, n'arrive pas Ă croire Ă sa mort naturelle car elle Ă©tait en pleine forme. La fille d'Ernestine Mang parvient Ă s'introduire dans la chambre d'Augusta et fait observer qu'Ernestine a Ă©tĂ© trouvĂ©e exactement dans la mĂȘme position dans son lit. Le mĂ©decin refuse de signer le certificat de dĂ©cĂšs. Plus tard, Marie-Françoise remarque que la carte bancaire d'Augusta et une clĂ© de la maison ont disparu. En consultant les relevĂ©s de compte, Marie-Françoise constate que la carte bancaire a Ă©tĂ© utilisĂ©e Ă Mulhouse pour effectuer trois retraits Ă des distributeurs automatiques. Ces distributeurs ne sont pas Ă©quipĂ©s de camĂ©ra, mais un passant a vu la personne qui a effectuĂ© un des retraits : c'est un homme mince, d'environ 1,70 m, aux cheveux chĂątain clair. Le corps d'Augusta est autopsiĂ©. L'autopsie conclut Ă une mort naturelle par asphyxie.
Le , Ă Eschau, Madeleine Lesecq, 79 ans est retrouvĂ©e morte dans son lit, allongĂ©e sur le dos. Le mĂ©decin conclut Ă une mort par arrĂȘt cardiaque et dĂ©livre le permis d'inhumer. Ses enfants AndrĂ©e et Christian constatent que 1 000 francs ont disparu.
En , au tribunal de Saverne, une instruction dirigĂ©e par Jean-Baptiste Poli, est ouverte contre Keller pour une sĂ©rie de cambriolages. Le , l'enquĂȘte est close. Le , elle aboutit Ă un non-lieu.
Le , Pierre Keller se rend Ă la brigade criminelle de Mulhouse et dĂ©clare que son frĂšre Yvan est un cambrioleur et un meurtrier. Les enquĂȘteurs font le rapprochement avec la dĂ©nonciation de François de Nicollo en 1993. Ils placent les tĂ©lĂ©phones de Keller sur Ă©coute et rĂ©alisent des filatures. Les voisins de Keller dĂ©clarent qu'il est aidant, sympathique et affectueux avec les animaux[5]. Les enquĂȘteurs Ă©tablissent que Keller et sa compagne SĂ©verine mĂšnent une double-vie. Ils vont rĂ©guliĂšrement passer des week-ends dans des hĂŽtels et des restaurants de luxe, ailleurs qu'en Alsace et jouent d'importantes sommes dans les casinos et aux courses de chevaux.
Marina, premiÚre compagne de Keller, déclare que Keller est un homme impitoyable et colérique qui l'a obligée à se prostituer, car il a un besoin permanent d'argent. Un des amis de Keller raconte que lorsque Keller a rencontré Séverine, celle-ci était déjà en couple avec Fabien. Keller est allé voir Fabien et l'a menacé en lui mettant une arme dans la bouche pour le contraindre à lui céder Séverine.
Arrestation et mort
Le , Keller et plusieurs membres de sa famille sont interpellĂ©s et placĂ©s en garde Ă vue. Pierre Peter est l'avocat commis d'office de Keller. Dans un premier temps, les interrogatoires ne donnent rien et Keller nie tous les faits qui lui sont reprochĂ©s. Les enquĂȘteurs observent que Keller est impatient d'en finir et ils comprennent qu'il faut qu'ils fassent durer la garde Ă vue. Les enquĂȘteurs bluffent et lui dĂ©clarent que des membres de sa famille en garde Ă vue, ont confirmĂ© les accusations contre lui. Keller finit par cĂ©der et avoue qu'il est bien l'auteur de ces cambriolages. Les enquĂȘteurs lui demandent de donner des dĂ©tails pour confirmer ses aveux. Ă cet instant, Keller refuse d'en dire plus et pose deux conditions. Il exige pour sa compagne SĂ©verine une sorte de statut de protection de tĂ©moin. Et pour lui, il exige d'ĂȘtre mis Ă l'isolement quand il sera en prison. Les enquĂȘteurs prennent note et lui disent qu'il vont faire le nĂ©cessaire.
Keller poursuit alors ses aveux. Il affirme que sa compagne est innocente et qu'il s'est toujours introduit seul dans les logements qu'il cambriolait. Ses complices ne lui servaient que de chauffeurs pour le déposer à distance du lieu de cambriolage, faire le guet et attendre son retour dans le véhicule. Ce qui confirme la dénonciation de François de Nicollo de 1993.
Keller donne des informations sur des cambriolages qu'il a effectuĂ©s. Certaines correspondent aux dossiers que les enquĂȘteurs ont en main pour l'incriminer. Les dĂ©tails qu'il donne permettent d'Ă©tablir qu'il est bien l'auteur des faits. Mais Keller raconte aussi des faits sur lesquels ils n'ont aucun dossier. Ils comprennent que Keller a commis beaucoup plus de meurtres que ceux pour lesquels ils le soupçonnent.
Les enquĂȘteurs demandent Ă Keller de dĂ©crire son mode opĂ©ratoire. Il rĂ©pond que pour cambrioler une maison correctement, il faut disposer de temps pour fouiller avec prĂ©caution, en essayant de faire un minimum de bruit et ne pas ĂȘtre dĂ©rangĂ©. Ă ses dĂ©buts, il y a des cambriolages qui ont mal tournĂ©. Des occupants de la maison se sont rĂ©veillĂ©s spontanĂ©ment, ou parce qu'il a fait du bruit, ils l'ont surpris et il a Ă©tĂ© obligĂ© de quitter les lieux prĂ©cipitamment. Il a donc dĂ©cidĂ© de ne cambrioler des maisons qu'aprĂšs des repĂ©rages attentifs et avoir rĂ©coltĂ© discrĂštement le plus d'informations possible sur les occupants. Il se sert de ses dĂ©placements dans le cadre de sa profession pour effectuer des repĂ©rages, pour cibler des maisons Ă cambrioler. Il cible des maisons oĂč vivent des personnes ĂągĂ©es, isolĂ©es, presque exclusivement des femmes. Il choisit des maisons Ă l'aspect un peu nĂ©gligĂ© et dĂ©labrĂ©es, car les occupants ont des Ă©conomies qu'ils ne dĂ©pensent pas dans l'entretien de la maison. Il s'arrange pour se procurer une clĂ© d'une porte extĂ©rieure. S'il doit pĂ©nĂ©trer par effraction, il s'arrange pour le faire de maniĂšre aussi indĂ©tectable que possible. Il bĂ©nĂ©fice d'une souplesse naturelle, qui fait de lui un parfait monte-en-l'air, et sa profession de jardinier paysagiste lui permet d'entretenir son agilitĂ©. Il s'introduit dans les maisons en escaladant les façades, les gouttiĂšres ou en se faufilant par un soupirail. Il ne vole pas les objets de valeurs qui sont en Ă©vidence, car les proches et les enquĂȘteurs remarqueront facilement que ces objets ont disparu. Par contre, il prend les objets oubliĂ©s dans la cave et le grenier et s'empare des bijoux et des Ă©conomies dissimulĂ©s dans les caches habituelles (sous les matelas, dans les piles de linge...) en remettant tout en place, pour que le vol passe inaperçu. Il revend les objets Ă des brocanteurs. Il ne cambriole que pendant la nuit. Pour ne pas courir le risque que l'occupante se rĂ©veille pendant qu'il fouille, il l'« endort ».
Les enquĂȘteurs demandent Ă Keller d'expliquer ce qu'il veut dire par « endormir » la personne. Il dit qu'il s'approche de la personne endormie dans son lit, il plaque un chiffon ou une serviette sur la bouche et lui pince le nez, ou il prend un oreiller et le maintient sur le visage de la personne. Ils comprennent que c'est l'euphĂ©misme qu'il emploie pour dire qu'il Ă©touffe l'occupante. Il dit que quand il sent que la personne rĂ©siste moins, il la laisse reprendre une inspiration et il recommence, autant de fois qu'il faut pour que la personne « s'endorme » tranquillement, sans trace sur son visage. Keller dĂ©crit la scĂšne comme si cela se dĂ©roulait paisiblement. Quand il sait que la personne « est endormie », il Ă©tend ses bras le long de son corps, remonte le drap sous le menton et refait le lit Ă la perfection, pour faire croire que la personne est morte pendant son sommeil de mort naturelle.
Les enquĂȘteurs demandent Ă Keller le nombre total de personnes qu'il a « endormies », il rĂ©pond qu'il ne sait pas. Les enquĂȘteurs insistent pour avoir un nombre mĂȘme approximatif, il finit par s'exclamer 150[5] - [6]. StupĂ©faits, les enquĂȘteurs rĂ©alisent qu'ils auraient face Ă eux le tueur en sĂ©rie français le plus prolifique du XXe siĂšcle. Ils lui demandent des prĂ©cisions. Il rĂ©pond qu'il ne peut pas, Ă©tant donnĂ© le nombre, mais que s'ils lui fournissent des cartes il pourra leur dĂ©signer les communes oĂč les faits ont eu lieu, et s'ils l'emmĂšnent sur ces lieux, il pourra reconnaĂźtre et dĂ©signer les maisons qu'il a cambriolĂ©es. Il dĂ©clare avoir agi en Alsace, en Suisse et en Allemagne.
Yvan Keller est mis en cause dans 23 meurtres de vieilles dames, il est soupçonné d'en avoir tué 40.
Il est mis en examen pour cinq dĂ©cĂšs : trois dans le Haut-Rhin en 1994 et deux dans le Bas-Rhin. Huit crimes, aujourd'hui prescrits, auraient pu complĂ©ter cette liste. Les enquĂȘteurs retrouvent des similitudes dans d'autres enquĂȘtes.
Le , dans sa cellule au sous-sol du tribunal de grande instance de Mulhouse, Yvan Keller se suicide en se pendant à l'aide de ses lacets de chaussures, en les entrelaçant jusqu'à former une corde qu'il insÚre dans le néon.
Notes et références
- « La fin de l'affaire du tueur en sĂ©rie alsacien Yvan Keller ? », L'Alsace,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Claire Corgnou, « Yvan Keller, le "tueur Ă l'oreiller" », Blog de Claire Corgnou,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « "Le tueur en série du siÚcle" - 23 meurtres confirmés - L'affaire Yvan Keller » (consulté le )
- « Au bout de l'enquĂȘte, la fin du crime parfait ? L'affaire Yvan Keller », (consultĂ© le )
- « Yvan Keller, "criminel du siĂšcle" bien sous tous rapports », LibĂ©ration,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Tueur en sĂ©rie : l'affaire Yvan Keller est dĂ©finitivement close », Le Parisien,â (lire en ligne, consultĂ© le )
Voir aussi
Articles de presse
- « DerriÚre un suicide, l'ombre de vieilles dames tuées », , Libération.
- « Mulhouse. Il s'accusait d'une trentaine de crimes », , La DĂ©pĂȘche du Midi.
- « Sur les traces du tueur de vieilles dames », Jean-Marc Ducos et Jean-François Frey, , Le Parisien.
- « Les gendarmes ne nous ont pas pris au sérieux », , Le Parisien.
- « Mulhouse : Keller, tueur du siÚcle ? », , Le Nouvel observateur.
- « Je l'ai dénoncé trois fois », Jean-Marc Ducos, , Le Parisien.
- « Le tueur de vieilles dames a échappé six fois à la justice », Jean-Marc Ducos, , Le Parisien.
- « Yvan Keller aurait fait 23 », Jean-Marc Ducos et François Vignolle, , Le Parisien.
- « Mise en examen de deux complices du "tueur aux vieilles dames" », , Le Parisien.
- « La compagne d'un tueur en série indemnisée », , L'Express.
- « Keller se pend aprĂšs s'ĂȘtre accusĂ© de trente meurtres », Yolande Baldeweck, , Le Figaro.
- « L'homme qui s'accusait de 150 meurtres... », , L'Alsace.
- « Serial killer ? », , DerniÚres Nouvelles d'Alsace.
- « Tueur de vieilles dames : pas dâerreur du tribunal », , Le RĂ©publicain lorrain.
- (it)« Il killer che dava la morte migliore », , Corriere della Sera.
Documentaires télévisés
- « Yvan Keller : le tueur à l'oreiller » le dans Affaires criminelles sur NT1, puis sur Toute l'Histoire.
- « L'affaire Keller, le tueur Ă l'oreiller » le dans EnquĂȘtes criminelles : le magazine des faits divers sur W9 rediffusĂ© dans Dossiers criminels sur NumĂ©ro 23.
- « Le tueur se suicide » (premier reportage) dans «... à Strasbourg » le dans Crimes sur NRJ 12.
- « Affaire Yvan Keller, le plus grand tueur en sĂ©rie français ? » le 2 octobre 2021 dans Au bout de l'enquĂȘte, la fin du crime parfait ? sur France 2.
Ămissions radiophoniques
- « L'affaire Yvan Keller » le et « Yvan Keller, le tueur à l'oreiller » le dans L'Heure du crime de Jacques Pradel sur RTL.