Younoussi Touré
Younoussi Touré est un homme d'État malien né le à Niodougou (cercle de Niafunké, Soudan français) et mort le à Neuilly-sur-Seine (France)[1] - [2].
Younoussi Touré | |
Fonctions | |
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Président de l'Union pour la république et la démocratie | |
– (11 ans et 5 mois) |
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Prédécesseur | Fondation du parti |
Successeur | Soumaïla Cissé |
Président de l'Assemblée nationale du Mali | |
– (1 an, 9 mois et 10 jours) |
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Prédécesseur | Dioncounda Traoré |
Successeur | Issaka Sidibé |
Vice-président de l'Assemblée nationale du Mali | |
– (4 ans, 7 mois et 9 jours) |
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Député | |
– (6 ans, 4 mois et 19 jours) |
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Élection | juillet 2007 |
Premier ministre du Mali | |
– (10 mois et 3 jours) |
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Président | Alpha Oumar Konaré |
Prédécesseur | Soumana Sako (intérim) Mamadou Dembélé (indirectement) |
Successeur | Abdoulaye SĂ©kou Sow |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Niodougou (Soudan français) |
Date de décès | (à 81 ans) |
Lieu de décès | Neuilly-sur-Seine (France) |
Nationalité | Malienne |
Parti politique | Adéma-PASJ (jusqu'en 2003) URD (2003-2022) |
Conjoint | Alimata Traoré |
Diplômé de | Université Cheikh-Anta-Diop |
Biographie
Younoussi Touré a suivi ses études primaires et secondaires à Niafunké, à l’École des artisans soudanais, à l’École normale de Sévaré, à l’École normale de Katibougou et au lycée Askia Mohamed. Il commence ses études universitaires en 1963 à l’université d'Abidjan, dont il sort en avec le diplôme d’études économiques générales (DEEG). Il continue ses études à l’université de Dakar à l’École de formation technique de la Banque de France. Il est titulaire d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en sciences économiques.
À l’université de Dakar, il est secrétaire général de l’Association des étudiants et stagiaires maliens à Dakar (AESMD). À ce titre, il participe à la grève qui dénonce le coup d’État militaire contre le président ghanéen Kwame Nkrumah en 1966.
Younoussi Touré a travaillé à la Banque centrale du Mali où il a été directeur général avant de devenir conseiller spécial du gouverneur de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO).
Nommé Premier ministre le par le président Alpha Oumar Konaré, il démissionne le et est remplacé par Abdoulaye Sékou Sow. Membre fondateur de l’Union pour la république et la démocratie (URD), il en est le président. En septembre 2007, il est élu premier vice-président de l’Assemblée nationale[3].
À la suite du coup d'État de , Dioncounda Traoré, président de l'Assemblée nationale, a pris ses fonctions de président par intérim du Mali en . Par conséquent, le poste de président de l'Assemblée nationale a été considéré comme vacant, et Touré, premier vice-président de l'Assemblée nationale, lui a succédé à ce poste. La décision de déclarer le poste vacant et de désigner un successeur a été renvoyée à la Cour constitutionnelle pour confirmation, et la cour a donné son approbation le . Il a continué de présider l'Assemblée nationale jusqu'aux élections législatives de , au cours desquelles il ne s'est pas porté candidat à une réélection.
Lors du troisième congrès ordinaire de l'URD en , Soumaïla Cissé a succédé à Younoussi Touré à la présidence de l'URD. Touré a plutôt été désigné président honoraire.
Il est l'époux de la femme politique Touré Alimata Traoré[4].
Ĺ’uvre
- Younoussi Touré, L’enfant du lac Takiti au Mali, Brinon-sur-Sauldre, Grandvaux, , 356 p. (ISBN 978-2-37163-003-1)
Notes et références
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Vincent DEGUENON, « Mali: décès à Paris de Younoussi Touré, ex-premier ministre et ex-Président de l’Assemblée nationale », sur Benin Web TV, (consulté le )
- « Assemblée nationale : Aux commandes… », L’Essor, 28 septembre 2007.
- « En 57 ans d’indépendance : Le Mali a connu 57 femmes ministres | maliweb.net », (consulté le ).