XAT 1000

Leur construction a été initiée par le réseau du Midi vers 1930 afin d'effectuer un maximum de trajets sous caténaire sur ce réseau en grande partie électrifié. Livrés en 2 exemplaires, après la création de la SNCF, en 1938. Le premier fit des essais sur la ligne Pau - Canfranc.

Ils ont effectué des trains Bordeaux - Périgueux et Bordeaux - Bergerac, en mode électrique entre Bordeaux et Coutras ou Libourne, et en mode diesel le reste du parcours. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ces engins ont fonctionné uniquement en mode électrique sur les lignes électrifiées autour de Bordeaux. Le mode diesel n'était pas possible du fait des restrictions appliquées aux produits pétroliers, le moteur n'ayant pas été modifié pour fonctionner avec des carburants de substitution.

Étant donné le peu d'utilisation du mode électrique, l'équipement continu fut déposé en 1952 et seul le mode diesel-électrique fut maintenu. En 1960 les deux XAT sont complètement démotorisés et transformés l'un en matériel d'instruction et l'autre en voiture-dortoir.

Le concept d'un engin bimode (thermique et électrique) est quasiment aussi ancien que les premières électrifications. Cependant, la complexité de tels engins, où doivent cohabiter deux chaines d'alimentation électrique, a entraîné de nombreux échecs dont les XAT furent les victimes. Il faudra attendre l'an 2000 pour que la firme Bombardier mette au point un automoteur bimode fiable : le B 81500 / B 82500, dans la gamme des AGC.

Les XAT 1000 ont été reproduites à l'échelle HO par :

• L'artisan Apocopa (transkit avec caisse en résine à monter sur un châssis de son choix).
• Les éditions Atlas (modèle statique en plastique), collection "Michelines et Autorails".