X-RIS

GemX-160 : générateur de rayons-X portable destiné à la radiologie numérique en contrôle non destructif ; l'appareil est alimenté sur batterie et contrôlé à distance par ondes radios.

X-RIS est une start-up fondée en 2010 Liège par un ingénieur physicien, ancien chercheur de à l'Université de Liège et par un commercial de la Haute École Sainte-Marie[6] - [7]. Elle est spécialisée dans la fourniture de matériel de radiographie digitale en contrôle non destructif et en sécurité[8] - [9] - [10].

La société fournit des générateurs de rayons-X portables, des détecteurs digitaux et des systèmes rayons-X intégrés[8]. Elle est active dans le domaine des fonderies[11] et des chantiers navals[11], dans l'industrie aéronautique[7] (Safran, SABCA, Sonaca)[12], l'aérospatiale (SpaceX[13]) et dans l'industrie pétrolière où elle fournit notamment TOTAL[7] - [12]. En sécurité, les applications sont le déminage, la médecine légale, les douanes et le contre-espionnage[14] - [15].

En 2011, la société a développé sur mesure pour le Musée royal de l'Afrique centrale de Belgique un scanner à rayons-X destiné à l'étude de la collection de spécimens zoologiques de l'institut parfois vieux de 70 ans[16] - [15]. Via l'usage de deux panneaux plans, le système peut radiographier de petits spécimens, de 1 à 3 cm avec une résolution de 48 µm, jusqu'à des serpents de 1 mètre de long[17].

Fin 2014, X-RIS obtient un contrat auprès de l'Académie du Bureau Fédéral d'Investigation américain[11] - [14] - [18] - [19]. Selon les propos rapportés par Eric Dagonnier, le système se distingue par sa « rapidité déterminante » qui permet de « réalis[er] l'analyse en moins de vingt secondes »[11]. Selon le CEO de la société, ce sont « l’innovation technologique, en particulier la prise de clichés en temps-réel, la portabilité et l’ergonomie [qui] ont contribué à [cette] sélection »[20]. Le contrat est renouvelé en 2015 et à nouveau en 2017[4] mais cette fois pour le centre de formation de l'Alabama[12]. Dans la foulée, la société ouvre un bureau en Chine[12].

En 2015, la société compte 10 personnes pour un chiffre d'affaires entre 1 700 000 et 2 000 000 d'euros[7] dont 30 à 40 % dans la sécurité[11]. Fin 2016, la société s'installe dans un nouveau bâtiment de 1 000 m²[21] et compte 14 collaborateurs[4]. Elle remporte un contrat de fourniture aux forces armées libyennes[21] et termine l'année avec un chiffre d'affaires total de 2 900 000 d'euros (+ 72%)[4], en le multipliant ainsi par 3,7[13]. Fin 2017, la société compte 17 personnes dont 10 ingénieurs spécialisés dans la radiologie numérique[22]. En 2019, la société compte 21 collaborateurs et atteint un chiffre d'affaires de 5 000 000 d'euros (+ 35%)[3]. Fin 2019, un des deux fondateurs revend sa participation dans le cadre d'un Management Buy Out[3].

Selon Engineeringnet.be, la spécificité de la société tient dans sa capacité à produire elle-même l'ensemble des composants de ses systèmes, ce qui permet d'optimiser le logiciel lui donnant des « fonctionnalités sans précédent »[23]. Guy Delicourt de l'Echo compare la société à Apple de par « une approche à la fois exigeante en termes de qualité [de produits et par] la facilité d'utilisation de son logiciel : Maestro »[13].

Selon Innovatech, une spécificité de l'innovation de la société X-RIS réside dans la fourniture de solutions conviviales (« user-friendly ») et son succès dans la complémentarité des deux fondateurs[6].

En 2017, X-RIS lance le projet ADRIC (Automatic Defect Recognition in Industrial Control) avec les sociétés Euresys et Optrion et en partenariat avec l'ULiège et l'ULouvain. Le projet, d'un montant total de 3 000 000 €, obtient la labellisation de la DG06. Il vise à « développer des outils d'intelligence artificielle qui seront intégrés dans leurs offres de solutions de contrôle industriel numériques »[24]. A son issue en 2021, le projet est un succès avec l'aboutissement d'une première cabine standard pour X-RIS et avec une augmentation du chiffre d'affaires pour les partenaires industriels de 75 % (X-RIS), 120 % (Euresys) et 50 % (Optrion)[25]. Les travaux des partenaires académiques se soldent par 11 publications scientifiques et l'aboutissement de 2 thèses de doctorat[25].

En 2021, la société lance le projet AeroCT (Computer Tomography for AEROnautical parts manufacturing) en collaboration avec les sociétés Any-Shape et ainsi qu'avec l'Université Libre de Bruxelles. Le projet a pour ambition d'étudier et d'optimiser l'usage de la tomographie dans le contrôle non destructif de pièces d'additive manufacturing en aéronautique[26] - [27].

Selon Market Data Analytics, en 2020, la société fait partie des « leaders » dans le marché de fourniture de logiciels d'imagerie par rayons-X[28] - [29] - [30].

Nicolas Poelst, Directeur Commercial de X-RIS reçoit le premier prix dans la catégorie IT and Digital Solutions au concours Deloitte Technology Fast 50 2015[31].

En novembre 2015, la société se classe première au concours Deloitte Technology Fast 50 récompensant l'entreprise technologique belge à la croissance du chiffre d'affaires la plus grande. X-RIS se classe également première dans la catégorie IT & Digital Solutions[32] - [33] - [34] - [35].

En novembre 2017, la société est à nouveau primée au Deloitte Fast 50 en remportant la première place dans la catégorie hardware[36]. Son chiffre d'affaires a été multiplié par 3,7 entre 2013 et 2016[37] - [38].

L'ex-CEO de la société, Christophe Greffe, a été nominé par le magazine Computable au titre de IT manager de l'année pour le Benelux en 2015[39], 2016[40], 2017[41] et 2018[42].

• Capteur plan
• Générateur de rayons X
• Direction générale de l'Armement (DGA)

• Site officiel de la société X-RIS
• Chaîne youtube
• Dxbox-320-6
• Journal de la RTBF, X-RIS décroche un contrat avec le FBI, 13 février 2015 (vidéo)
• CanalZ - Le Vif, Cocktail Fast 50 - 20/11/15, 20 novembre 2015 (vidéo)