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Wovia

Wovia est un village du Cameroun, situé dans le département du Fako et la région du Sud-Ouest.

Wovia
Administration
Pays Drapeau du Cameroun Cameroun
RĂ©gion Sud-Ouest
DĂ©partement Fako
Commune Limbé II
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 4° 00′ 33″ nord, 9° 10′ 04″ est
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région du Sud-Ouest
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Wovia
GĂ©olocalisation sur la carte : Cameroun
Voir sur la carte administrative du Cameroun
Wovia

    GĂ©ographie

    Localisation

    Wovia est limitrophe des villages Bota Land Ă  l'Est, au Sud par le village Kie, au Nord part le mont Etinde et Ă  l'Ouest par les villages Isokolo et Ngeme. Le village est reliĂ© aux capitales Ă©conomique et politique (Douala et YaoundĂ© respectivement) par la route nationale No 3, Ă  70 km de Douala et 330 km de YaoundĂ©.

    GĂ©ologie et relief

    Le village est situé sur un des versants du mont Cameroun. Il s'agit d'un des plus grands des volcans boucliers d'Afrique[1]. Le relief se compose de roches sédimentaires datant du Crétacé et du Quaternaire, reposant sur les roches métamorphiques du Précambrien.

    Petits cours d'eau

    Le village est parcouru par des petits cours d'eau issus du flanc du mont Cameroun.

    Climat

    Tout comme ses villages voisins, Wovia est situĂ© en zone climatique Ă©quatoriale et bĂ©nĂ©ficie d'un climat humide et tempĂ©rĂ©. Le climat est caractĂ©risĂ© par deux saisons sèches (juillet - aoĂ»t et dĂ©cembre - fĂ©vrier) et deux saisons pluvieuses (mars - juin et septembre - novembre). Le village jouit du caractère particulier du climat liĂ© au mont Cameroun avec une hauteur annuelle de pluviomĂ©trie de 5 080 mm.

    Données complémentaires

    • Station de relevĂ© des mesures :
      • Pays :
      • CoordonnĂ©es :
      • Altitude : 375 m
    • PrĂ©cipitations totales : 1 329 mm
    • TempĂ©ratures moyennes : 26,5 °C

    Pour plus d'informations sur TimeLine, voir Help:EasyTimeline syntax sur MĂ©ta.

    Voies de communications

    La nationale No 03 issue de Yaoundé traverse le village de son côté Sud. Cependant de nombreuses pistes issues des anciens champs de plantation de la CDC sont utilisées pour la circulation dans le village.

    Transport

    Partant de la capitale économique Douala, les coûts de transport varient suivant que l'on utilise des véhicules de transport de la communauté urbaine ou les voitures des particuliers. Pour ce qui est des véhicules de transports interurbains, il faut débourser 1300 Franc CFA quittant du parc de voyage situé à la sortie de la ville jusqu'à l'entrée de la ville de Limbé. Pour les voitures des particuliers, communément appelées "Clandos : Clandestins", il faut débourser entre 2000 Franc CFA et 3000 Franc CFA suivant l'affluence. Et de l'entrée de la ville de Limbé, on débourse le montant de 500 FCFA, en utilisant les taxis pour se rendre au village. À l'intérieur du village, les déplacements motorisés s'effectuent uniquement par le biais des motos taxis.

    Urbanisme

    Morphologie urbaine

    Comme la plupart de ses consœurs, le village subit actuellement une forte croissance urbaine. Cela commence au début du vingtième siècle avec l'arrivée des Allemands qui développent de vastes champs de plantations. Ces champs modélisent les habitats des autochtones pour les rendre plus modernes. Après le départ des Allemands en 1915 et l'arrivée des Anglais, les champs sont regroupés autour de la CDC qui continue l'exploitation et l'amélioration des champs longtemps créés. Il faudra attendre 1981 avec la création de la Société Nationale de Raffinage du Cameroun (SONARA) pour avoir une économie alternative. Du fait du manque des logements pour leurs premiers employés, les habitations avec des matériaux durables naissent afin d’accueillir ce flux de travailleurs. De nos jours, l'on compte quelques rares habitations en matériaux provisoires qui rappellent le passé agricole du village.

    Projets d'aménagements

    Du fait de l'organisation de la coupe d'Afrique des Nations de football, le village fait partie d'un vaste programme gouvernemental de projets d'aménagements. En effet un stade devant accueillir les matchs de cette compétition est construit dans le village voisin. La raréfaction des infrastructures hôtelières et d'accueil ont conduit au déguerpissement des populations dont les constructions ne répondent pas aux normes actuelles de sécurité.

    Risque sismique

    Le risque sismique subsiste du fait que le village est situé sur une des pentes du mont Cameroun qui est un volcan sujet à des éruptions régulières. Le mont Cameroun se situe dans une zone géologiquement active, la Ligne Volcanique du Cameroun. Cette zone a contribué à donner la séparation du supercontinent Gondwana pour donner naissance aux plaques Africaine et Sud-Américaine[2].

    • L'an 450, première Ă©ruption observĂ©e par le navigateur carthaginois Hannon[3],
    • 1909 ;
    • 1922, la coulĂ©e de lave atteint l'ocĂ©an Atlantique;
    • 1954 ; 1959 ;
    • 1982[4], la coulĂ©e de larve parcours 11 km,
    • Le [5]
    • le 04 [2]

    Histoire

    Selon la tradition orale, le premier chef du village est Ekandje. En tant que chef fondateur, il s'installe pour la première fois au sud du mont Cameroun et sur le golfe de Guinée. Le navire du chef s'échoue au village Mboko, à l'Est du mont Cameroun. Il épouse alors la princesse Mboko donc le père se nomme Ekoli. Les enfants et les descendants issus de leur mariage constituent la lignée actuelle des chefs traditionnels de Wovia[6].

    N° Nom et prénom Période de règne
    1 Ekanje
    2 Wosoko
    3 Molungu
    4 Ekema Ekema
    5 Mafua 19xx - 1911
    5 Sombo Mbesa 1955 - 1957

    Patrimoine et culture

    La pĂŞche

    Du fait de la proximité avec l’océan Atlantique, la pêche artisanale fait partie intégrante de la culture des habitants de Wovia . Cette pêche s'effectue le long des côtes de l'océan, à une distance d'environ 3.2 km à partir du rivage. Les pirogues se concentrent dans les estuaires du secteur côtier des surfaces. Selon une étude menée par le Fonds Alimentaire Mondial, en 1983, le village compte 432 pirogues, pour 1172 pêcheurs et une estimation de 6600 tonnes de poisson par an[7]. La pratique de la pêche artisanale s'effectue suivant trois types de pirogues:

    • Les petites pirogues de 4 Ă  6 mètres de long transportant deux personnes. Pour ce cas prĂ©cis, l'on utilise les crochets et des fils de pĂŞche pour attraper les poissons-chats et les barracudas.
    • Les pirogues moyennes de 7 Ă  8 mètres de long, utilisant les filets maillants de 100 Ă  300 mètres de long. On les plonge dans les estuaires de l'ocĂ©an Ă  une profondeur de 3 Ă  9 mètres pour attraper les bancs de sardines.
    • Les grandes pirogues de longueur comprise entre 10 et 12 mètres pouvant transporter 14 hommes.

    Plusieurs projets sont actuellement implémentés en vue de la modernisation des activités liées à la pêche. C'est le cas par exemple des fours de séchage de poisson à énergie solaire offerts par le consortium African

    Notes et références

    Articles connexes

    Liens externes

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