Accueil🇫🇷Chercher

World War II Online: Battleground Europe

World War II Online: Battleground Europe est un jeu vidéo de tir à la première personne en ligne massivement multijoueur sorti en 2001. Il est développé par l’équipe de Cornered Rats Software, une petite société américaine.

World War II Online
Battleground Europe


Date de sortie
2001

Langue
Anglais, français, italien, allemand, espagnol, chinois simplifié (d), russe, espagnol d'Amérique latine (d)
Version
1.35.9.4

DĂ©finition

WWIIOL BE est un jeu vidéo jouable exclusivement en ligne et demande un abonnement comparable à ceux des MMO. Son principe est unique dans l’univers du jeu vidéo en ligne. En effet, il consiste en un mariage entre un jeu de stratégie de type wargame et une simulation 3D totale. Le jeu se déroule lors de la Seconde Guerre mondiale, sur une période de mai 1940 (historiquement appelée Blitzkrieg) jusqu’à l’année 1942. Les Alliés, Français et Anglais, sont ainsi opposés aux forces allemandes.

L’ensemble rĂ©sulte en un Ă©norme champ de bataille dans un monde persistant, oĂą les combats ont lieu 24h sur 24h. L’unique carte du jeu reprĂ©sente une grande partie du nord-ouest de l'Europe (sud de l’Angleterre, nord de la France, Belgique, Pays-Bas et la partie ouest de l’Allemagne, Ă  l’échelle 1/2). La zone de jeu reprĂ©sente une superficie d’environ 15 000 km2 et comporte plus de 450 villes qui sont autant d’objectifs Ă  capturer.

But du jeu

L'objectif du jeu est de repousser l’adversaire aux limites de la zone de jeu afin de donner la victoire à son camp.

La capture des villes est possible selon le principe classique de capture de bâtiments importants (qui sont répartis en divers points clés). Au total, une centaine de joueurs peuvent ainsi s’affronter dans le but de contrôler une ville, ceci se produisant simultanément en différents points de la carte.

L’aspect stratégique

Un certain nombre de divisions et les brigades qui y sont rattachĂ©es sont placĂ©es sur les villes de la carte, formant ainsi une ligne de front avec celles d'adversaires. Ces divisions peuvent ĂŞtre dĂ©placĂ©es de ville en ville selon des règles strictes, mais seuls certains joueurs (volontaires) faisant partie du « Haut Commandement » sont autorisĂ©s Ă  le faire. Ils agissent comme le ferait un wargamer sur un jeu de pure stratĂ©gie.

Toutes ces « Brigades » (possédant un arsenal) représentent les forces disponibles, dans lesquelles les joueurs puiseront l’unité qu’ils utiliseront une fois sur le champ de bataille, c'est-à-dire dans la partie simulation 3D.

La simulation

Une fois sur le terrain, le joueur a la possibilité d’incarner ou d’utiliser un grand nombre d’unités très différentes :

  • le fantassin, comme dans un FPS classique, avec tous les types d’armes que l’on peut imaginer ;
  • une grande variĂ©tĂ© d’engins blindĂ©s (près d’une trentaine) sont disponibles, notamment divers chars français jamais modĂ©lisĂ©s dans un autre jeu de simulation, comme le B1-bis ou le Somua S35 (avant l'arrivĂ©e du jeu "World of Tanks" qui les modĂ©lisa une 2e fois).
  • la partie aĂ©rienne offre aussi son lot d’avions, aussi bien chasseurs que bombardiers (plus de 20), voire transports de troupes pour les parachutistes ;
  • on peut aussi s’équiper d’un canon anti-char ou antiaĂ©rien comme le fameux 88 ;
  • la partie maritime est elle aussi prĂ©sente, mais offre moins d’alternatives que les autres simulations. Cependant, les destroyers, vedettes et cargos feront la joie des marins.

Les véhicules peuvent être joués par deux joueurs au maximum.

Le réalisme

Toutes ces simulations sont traitées de manière très réaliste et respectent les valeurs historiques du matériel.

L’aviation, même si on n’atteint pas le niveau de complexité des jeux vidéo spécialistes du genre, offre des modèles de vol donnant des comportements très différents et très crédibles.

Les blindés ne sont pas en reste, les vitesses devant être passées manuellement lorsqu'on roule. Les vitesses de rotation des tourelles, ainsi que le blindage sont respectés.

De manière générale, la balistique est particulièrement bien étudiée et prend en compte tout ce que l’on pourrait espérer dans ce domaine : en particulier, le type d’obus, sa vitesse, l’épaisseur du blindage, et l’angle d’impact du projectile ; rien n’est donc laissé au hasard. Les shrapnels (fragments d'obus) sont eux aussi calculés. Les dommages sont localisés sur les différentes parties des véhicules, comme par exemple les membres d’équipage, le moteur, les chenilles, le radiateur…

Un jeu d’équipe

Battleground Europe est aussi conçu pour favoriser le jeu en Ă©quipe. En effet, les dĂ©veloppeurs ont mis de nombreux outils en jeu Ă  la disposition des joueurs : entre autres, un système de communication ainsi que la prĂ©sence de « Squads Â», Ă©quivalents Ă  ce que l'on pourrait habituellement nommer guildes.

Une communauté francophone est également présente sur le jeu.

Implications uchroniques

Ce jeu possède certains aspects propres à l'uchronie. Il propose en effet un déroulement de la Bataille de France jusqu'en 1942 et même au-delà, ceci impliquant que les armées alliées, dotées d'un meilleur commandement, ne tombent pas dans le piège du Plan Jaune allemand. La Blitzkrieg allemande peut donc être contrecarrée.

Voir aussi

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.