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Witchery

Witchery est un groupe suĂ©dois de blackened thrash et speed metal, originaire de Linköping. Il est formĂ© en 1996 par d’anciens membres de Satanic Slaughter. Le groupe acquiert rapidement une popularitĂ© de par leur style musical et leur univers uniques. Leur humour très noir, faisant la part belle aux exĂ©cutions, aux meurtres, Ă  la nĂ©crophilie, aux rĂ©surrections et autres sujets macabres, se retrouve dans les titres de leurs albums, de leurs morceaux, et mĂŞme jusque dans le nom de la mascotte du groupe (un squelette nommĂ© Ben Wrangle en raison du mot suĂ©dois benrangel, « squelette Â» en suĂ©dois).

Witchery
Description de l'image Witchery - 2017215194940 2017-08-03 Wacken - Sven - 5DS R - 0155 - 5DSR2405.jpg.
Informations générales
Pays d'origine Drapeau de la Suède Suède
Genre musical Thrash metal[1], death metal[2], black metal[2], speed metal, heavy metal[2]
Années actives Depuis 1996
Labels Century Media Records, Necropolis Records (ancien), Music for Nations (ancien), Toy's Factory (ancien)
Composition du groupe
Membres Patrik Jensen
Richard Corpse
Sharlee D'Angelo
Angus Norder
Chris Barkensjö

Le groupe a son propre signe de reconnaissance : le “W”, une variante du célèbre « signe des cornes » popularisé par Ronnie James Dio. Pour faire le “W”, le pouce vient se poser sur l’annulaire recourbé, les trois autres doigts formant une lettre W. La rumeur veut que le signe ait été créé lorsqu’un des membres essaya de faire le signe des cornes une cigarette à la main. Le “W” ne doit pas être confondu avec le Shocker.

Biographie

Débuts (1996–1997)

Witchery est formé en 1996 à Linköping[2] - [1]. Un an après avoir enregistré leur album éponyme, le groupe culte suédois Satanic Slaughter se prépare à enregistrer un EP dans les studios Angered d’Andy LaRocque. L’album devait contenir cinq reprises, chacune d’entre elles choisie par un membre du combo. Le groupe avait aussi composé deux nouveaux morceaux, The Executioner et The Howling, dont ils adorent le côté très rétro-thrash[2], et qu’ils décident d’inclure dans l’EP à venir.

Cependant, Ztephan Dark, fondateur du groupe et dernier membre du line-up originel, ne partage pas cette nouvelle orientation musicale et choisit de partir avec le nom Satanic Slaughter plutôt que de renvoyer tout le monde. Tout cela se passa alors que le groupe s’apprêtait à entrer aux studios Angered. Les quatre ex-Satanic Slaughter décident malgré tout de poursuivre l’aventure avec quelques remaniements : le guitariste Toxine s’occuperait du chant, et le bassiste Rikard Rimfält passerait à la guitare. Witchery était né.

Restless and Dead (1998–1999)

Le groupe rĂ©alise que leur première sortie sous le nom de Witchery ne pouvait pas ĂŞtre un EP de reprises, et celui-ci mis en boite, ils s’attèlent immĂ©diatement Ă  l’écriture d’un premier album studio. Avec Toxine au chant et Rikard Rimfält Ă  la guitare, il manque un bassiste Ă  Witchery : c’est Sharlee d’Angelo (Arch Enemy, Mercyful Fate) qui sera choisi pour ce rĂ´le. L’album Restless and Dead est donc Ă©crit en 1997 et enregistrĂ© la mĂŞme annĂ©e. Les conditions d’enregistrement Ă©taient très proches d’un live : la batterie, la basse et les deux guitares sont enregistrĂ©es simultanĂ©ment. Vinrent ensuite le chant et les solos, ajoutĂ©s en au cours d’une semaine d’enregistrement aux studios Blue Hill Ă  Linköping, en Suède. Concernant le visuel de l'album, c’est l’artiste Kristian « Necrolord » WĂĄhlin, qui est choisi. En voyant le rĂ©sultat, le groupe est si satisfait qu’il demande Ă  Necrolord de s’occuper Ă©galement du visuel de Witchburner, l’EP de reprises que le groupe avait prĂ©vu de sortir quelque temps après leur premier album. Witchery part en tournĂ©e en Ă  Copenhague[2].

Restless and Dead est publié le , et est donc la première sortie de Witchery – l’album bénéficie d’une sortie mondiale assurée par Necropolis Records[2]. Witchburner, bien qu’enregistré avant, sort quant à lui le . L’album Restless and Dead reçoit un accueil très positif[3] - [4] - [5], et est notamment élu « Révélation de l’année 1998 » par le magazine finlandais Suomi Finland Perkele[6]. Witchery participe aux SFP Annual Awards à Helsinki, et voit le groupe Nightwish, futur grand nom de la scène metal, ouvrir pour eux. À la suite de la sortie de l’album, Witchery part en tournée aux États-Unis avec Emperor, Borknagar et Divine Empire. Sharlee D’Angelo ne pouvant pas participer à la tournée de par ses obligations envers Mercyful Fate, c’est Magnus Olsfelt de The Crown qui officie au poste de bassiste durant les six semaines de la tournée. D’Angelo ne peut pas non plus jouer avec le groupe quand il tourne au Japon, afin d’éviter toute confusion puisqu’il était déjà en tournée avec Arch Enemy. C’est une fois de plus Magnus Olsfelt qui le remplace pour cette tournée.

Witchburner (1999)

L’enregistrement s'effectue aux studios Los Angered à Göteborg[2]. L’EP, Witchburner, comprend quatre reprises, chacune d’entre elles choisies par un membre du groupe : Neon Knights de Black Sabbath, Fast as a Shark d’Accept, I Wanna be Somebody de WASP et Riding on the Wind de Judas Priest[2]. Le morceau initialement choisi par Ztephan Dark (Screams from the Grave d’Abattoir) n'est pas inclus sur ce premier EP.

Dead, Hot and Ready (1999–2000)

Au dĂ©but de 1999, Witchery commence Ă  Ă©crire le successeur de Restless and Dead et part l’enregistrer en juin de la mĂŞme annĂ©e, une tournĂ©e avec Emperor et Borknagar Ă©tant ensuite prĂ©vue. Le groupe retourne aux studios Blue Hill Ă  Linköping[2], pour y retrouver le son cru et puissant de Restless and Dead. Toutefois, il apparait rapidement que quelque chose clochait cette fois. Les propriĂ©taires du studio avaient changĂ© leur table de mixage après que le groupe ait enregistrĂ© son premier opus. S’il Ă©tait indĂ©niable que la nouvelle table de mixage Ă©tait meilleure que la prĂ©cĂ©dente, elle n’offrait pas ce rendu live un peu imparfait que recherchait le groupe. De nombreuses idĂ©es sont avancĂ©es pour retrouver l'esprit du son du prĂ©cĂ©dent album. Le groupe s’aperçut par exemple que les bandes utilisĂ©es pour enregistrer l’album Ă©taient prĂ©cisĂ©ment celles utilisĂ©es lors du prĂ©cĂ©dent : on pouvait donc entendre, entre deux nouveaux morceaux, des chutes de Restless and Dead. Tous les morceaux devant figurer sur Dead, Hot and Ready Ă©taient enregistrĂ©s, Ă  l’exception du chant ; malgrĂ© tout, les membres dĂ©cident de repartir Ă  zĂ©ro et de rĂ©enregistrer l’intĂ©gralitĂ© de l’album en tenant compte des ajustements et idĂ©es qu’ils avaient eues pour amĂ©liorer le son gĂ©nĂ©ral. Le rĂ©sultat n'est pas meilleur : la nouvelle table de mixage ne pouvait tout simplement pas rĂ©pliquer l’urgence du son prĂ©cĂ©dent. Le groupe se rĂ©signa donc Ă  mixer l’album ailleurs.

The Haunted, le groupe principal de Patrik Jensen, enregistre une reprise de Candlemass, Well of Souls, le premier morceau avec leur nouveau chanteur Marco Aro. Le morceau est enregistrĂ© et mixĂ© aux studios Oral Majority de Roberto Laghi, Ă  Göteborg, et Jensen propose donc de s’y rendre pour finaliser Dead, Hot and Ready. Le groupe accepte et l’album aboutit enfin Ă  l’issue de ces nombreux dĂ©boires. La couverture est une fois de plus rĂ©alisĂ©e par Necrolord, et l’album sort le au niveau mondial, une fois de plus sous la houlette de Necropolis Records. Il est temps pour le groupe de dĂ©fendre son deuxième opus sur scène, et de se prĂ©parer pour sa première tournĂ©e europĂ©enne en compagnie de Moonspell et Kreator au dĂ©but de 2000[7]. Le batteur Mique, ne pouvant ĂŞtre prĂ©sent, est remplacĂ© par Per Möller Jensen de The Haunted tout au long de ces dates. Mais Toxine annonce alors qu’il ne pourrait pas non plus prendre part Ă  la tournĂ©e ; ces concerts Ă©taient trop importants et ne pouvaient pas ĂŞtre annulĂ©s : un remplaçant doit donc ĂŞtre trouvĂ©. Witchery se dit qu’entre le maquillage et l’accoutrement que portaient les membres du groupe sur scène, les chances que l’absence de Toxine ne soit pas remarquĂ©e Ă©taient grandes. Rikard Rimfält contacta donc un de ses amis d’enfance nommĂ© Fredrik Samuelsson, avec qui il avait dĂ©jĂ  jouĂ©. Fredrik accepte et le pari se rĂ©vèle gagnant, puisque quasiment personne ne s’aperçoit de l’absence de Toxine.

Symphony for the Devil (2000–2001)

Une tournĂ©e au Japon est effectuĂ©e avec Arch Enemy, puis Witchery se remet au travail pour enregistrer ce qui deviendrait Symphony for the Devil. Le principal compositeur, Jensen, venait juste de sortir The Haunted Made Me Do It avec The Haunted, et les tournĂ©es successives pour cet album l’occupe tout au long de l’annĂ©e 2000. Ce n’est donc qu’en automne de cette annĂ©e que l’album est prĂŞt. Le groupe choisit cette fois les studios de Berno Paulson Ă  Malmö, en Suède, pour mettre Symphony for the Devil en boĂ®te : Patrik Jensen venait d’y enregistrer l’album de The Haunted, et avait dĂ©jĂ  enregistrĂ© deux albums de Seance avec Toxine et Mique. Peu de temps avant d’entrer en studio, Mique annonça qu’il quittait le groupe. Un vent de panique s’empara du groupe, sans batteur pour le studio. Les frères Erlandsson (Adrian et Daniel) furent approchĂ©s mais aucun d’entre eux n’était disponible en si peu de temps. Le groupe choisit de faire donc appel Ă  un jeune batteur de leur ville natale du nom de Martin Axenrot. Dès la première rĂ©pĂ©tition, le groupe sait qu’ils tenaient leur nouveau batteur ; les rĂ©pĂ©titions s’enchainent et, au printemps 2001, le combo entre fin prĂŞt aux studios Berno.

Symphony for the Devil marque le dĂ©but de la collaboration du groupe avec Hank Shermann de Mercyful Fate[8]. Celui-ci quitte sa ville natale, Copenhague, pour rejoindre le groupe le temps d’enregistrer le solo de l’instrumental Hearse of the Pharaoh[9]. Hank Shermann est depuis devenu un invitĂ© rĂ©gulier sur chaque album de Witchery. L’album sort le , et embarque le combo pour sa seconde tournĂ©e aux États-Unis et au Canada. Ils ouvrent pour The Haunted, et cette tournĂ©e voit enfin chacun des membres du groupe jouer ensemble sur scène. La sortie de l’album est cette fois partagĂ©e entre trois acteurs : Toy’s Factory, le distributeur japonais du groupe, signe pour une sortie directe sur le territoire japonais, Music for Nations s’occupe de l’Europe, et c’est Ă  Necropolis Records que revient la sortie de ce troisième enregistrement pour le reste du monde[10]. Fait notable, une couverture diffĂ©rente est rĂ©alisĂ©e pour chacune de ces trois rĂ©gions : Necrolord se charge de la version japonaise, Andreas Petterson de la version europĂ©enne, et Niklas Sudlin de la version sortie par Necropolis Records.

Don’t Fear the Reaper (2002–2005)

Les choses s’accélèrent après la tournée aux États-Unis. Le groupe participe à de nombreux festivals au début de 2002, et une tournée est faite au Mexique en compagnie de The Haunted et To/Die/For[11]. Necropolis Records, partenaire de longue date du groupe, met la clé sous la porte en 2003, laissant le combo sans label. Les membres du groupe sont chacun très occupés par leurs activités respectives, et ce n’est que début 2004 que le groupe se remet au travail. En décembre de la même année, le quatrième album est prêt et enregistré aux studios Berno, comme le précédent. Le groupe ne trouve pas le mixage effectué en accord avec leurs attentes, et ils envoient donc les pistes de Don’t Fear the Reaper à Tue Madsen dans ses studios Antfarm, qui finalise la création de l’album[12]. Quant à la couverture, c’est Andreas Pettersson, responsable de la couverture de la version européenne du précédent disque, qui s’en charge.

Jensen et Sharlee d’Angelo ayant eu une bonne expérience avec les allemands de Century Media Records, ils décident de se rapprocher d’eux pour signer un contrat de portée mondiale en [13]. La recherche de ce nouveau label et les négociations se poursuivent sur plusieurs mois, et l’album Don’t Fear the Reaper ne sort en définitive que le , plus d’une année après avoir été enregistré[14].

Witchkrieg (2006–2011)

Legion, chanteur de Witchery (2010–2011), au festival Metaldown en 2010.

Les emplois du temps de chaque membre se rĂ©vĂ©lant de plus en plus chargĂ©s, leurs autres groupes gagnant en rĂ©putation ; le batteur Martin Axenrot rejoint quant Ă  lui officiellement les rangs d’Opeth en 2006, ce qui ne fait qu’amenuiser encore plus les possibilitĂ©s de Witchery de tourner et porte un coup Ă  la crĂ©ativitĂ© du groupe. Les membres font donc quelques concerts ici et lĂ  et ne peuvent se rencontrer pour rĂ©pĂ©ter qu’à quelques rares occasions. Ces contraintes poussent donc Jensen Ă  commencer donc l’écriture de Witchkrieg tout seul. Il en profite pour faire aboutir une de ces envies : faire participer Ă  cet album diffĂ©rents guitaristes qui l’avaient inspirĂ© et influencĂ©. Cela aboutit donc Ă  une longue liste d’invitĂ©s prestigieux sur ce cinquième album, comme Kerry King de Slayer, Andy LaRocque de King Diamond (que le groupe avait rencontrĂ© Ă  l’époque de l’EP Witchburner), Jim Durkin de Dark Angel, Gary Holt de Slayer et d’Exodus et enfin Hank Shermann de Mercyful Fate, invitĂ© favori du groupe.

Avant l’album, Toxine, membre de la première heure, dĂ©cide de faire ses adieux au groupe pour raisons personnelles. Witchkrieg voit donc Legion (ex-Marduk) les rejoindre. De par les contraintes fortes induites par les emplois du temps de chacun, Witchkrieg se rĂ©vèle aussi le premier album qui n'est pas enregistrĂ© dans des conditions live, mais plus classiquement : chaque instrument est enregistrĂ© sĂ©parĂ©ment, avant de fusionner et mixer toutes les pistes d’instruments en une seule. Le groupe n’avait pas le choix. Tout l’enregistrement se dĂ©roule Ă  Linköping, aux studios Eleven pour les guitares et la basse, et aux studios Whitelight pour le reste. Tue Madsen mixe l’album et s’occupe du mastering, et l’artwork est rĂ©alisĂ© par Andreas Pattersson.

Le groupe rĂ©alise le premier clip vidĂ©o de l’histoire de Witchery pour le titre Witchkrieg, auquel participe notamment Kerry King de Slayer. L’album sort sur Century Media Records en juin 2010 et le groupe dĂ©fend ce cinquième opus lors de nombreux festivals d’Europe, Victor Brandt (Entombed A.D., ex-Satyricon), remplaçant Sharlee D’Angelo lorsque celui-ci ne pouvait pas ĂŞtre prĂ©sent. Legion quitte le groupe dĂ©but 2011 pour s’en aller vers des horizons non musicaux, et c’est Emperor Magus Caligula (ex-Dark Funeral, ex-Hypocrisy) qui le remplace[15]. Avec leur nouveau chanteur, Witchery effectue une autre tournĂ©e au Japon, mais une fois de plus le line-up n’était pas au complet : Fredrik Wigdis (Marduk) remplace donc Martin Axenrot derrière les fĂ»ts, quant Ă  Sharlee D’Angelo, il est remplacĂ© par Gustaf Jorde (ex-Defleshed), qui assure aussi les chĹ“urs – une première pour le groupe.

In His Infernal Majesty's Service (depuis 2016)

Après cinq années de silence, Witchery revient en septembre 2016 pour annoncer la sortie de son sixième album intitulé In His Infernal Majesty's Service[16] - [17]. Il est annoncé à l'international pour le au label Century Media Records. Pour célébrer leur vingtième année d'existence, le groupe comprend désormais Jensen (The Haunted), Rikard Rimfält (Seance) et Sharlee D'Angelo (Arch Enemy), et les nouveaux membres Angus Norder (chant, Nekrokraft) et Chris Barkensjö (batterie, LIK)[16].

Membres

Membres actuels

  • Patrik Jensen – guitare (depuis 1997)
  • Richard Corpse – guitare (depuis 1997)
  • Victor Brandt – basse (depuis 2022)
  • Angus Norder – chant (depuis 2016)
  • Chris Barkensjö – batterie (depuis 2016)

Anciens membres

  • Toxine (Tony Kampner) – chant (1997–2010)
  • Mique – batterie (1997–1999)
  • Martin Axenrot – batterie (1999–2016)
  • Legion (Erik Hagstedt) – chant (2010–2011)
  • Emperor Magus Caligula – chant (2011–2016)
  • Sharlee D'Angelo – basse (1997 - 2022)

Chronologie

Discographie

  • 1998 : Restless and Dead
  • 1999 : Witchburner (EP)
  • 1999 : Dead, Hot and Ready
  • 2001 : Symphony for the Devil
  • 2006 : Don't Fear the Reaper
  • 2010 : Witchkrieg
  • 2016 : In His Infernal Majesty's Service
  • 2017 : I Am Legion

Notes et références

  1. (en) « Encyclopaedia Metallum - Witchery (Swe) », Metal-archives.com (consulté le )
  2. (en) « MusicMight :: Artists :: WITCHERY », sur MusicMight (consulté le ).
  3. (en) John Serba, « Restless and Dead » (consulté le ).
  4. (de) « Witchery - Restless & Dead - Review », sur metal.de (consulté le ).
  5. (de) « CD-Review: Witchery - Restless & Dead », sur Metal1.info (consulté le ).
  6. (de) « Witchery - Witchery - Interview », sur metal.de (consulté le ).
  7. (en) « Moonspell / Kreator / Novembre - Live at the Lisbon Coliseum, Portugal, Feb 27th 2000 », sur Metal Rules (consulté le ).
  8. (en) « WITCHERY - Symphony For The Devil », sur Bravewords, (consulté le ).
  9. CAMION BLANC: ANTHOLOGIE DU METAL Tome 2, en ligne, Garry Sharpe Young.
  10. (en) « Exclusive Interview with Witchery », sur TV.com, (consulté le ).
  11. (en) « WITCHERY Announce Upcoming Live Shows », sur Blabbermouth.net (consulté le ).
  12. « Chronique - Witchery - Don't Fear The Reaper », sur Les Éternels (consulté le ).
  13. (en) « Century Media Records signs Witchery », sur Lambgoat, (consulté le ).
  14. (en) « Brave History February 27th, 2016 - IRON MAIDEN, JOURNEY, LYNYRD SKYNYRD, SCAR THE MARTYR, UNLEASHED, FU MANCHU, OPETH, RACER X, CALIBAN, DARKTHRONE, And More! », sur Bravewords, (consulté le ).
  15. (en) « Ex-DARK FUNERAL Singer Joins WITCHERY », sur Blabbermouth.net, (consulté le ).
  16. (en) « Witchery - Reveal New Album Cover, New Lineup », sur Metal Storm, (consulté le ).
  17. (en) « WITCHERY: Official Lyric Video For New Song 'Nosferatu' », sur Blabbermouth.net, (consulté le ).

Liens externes

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