Wistiki
Wistiki est une start-up française créée en concevant, fabriquant et commercialisant des objets connectés grand public.
Wistiki | |
Création | |
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Slogan | "The End of Lost..." |
Siège social | Paris |
Activité | Objets Connectés |
SIREN | 818 785 651 |
Site web | www.wistiki.com |
Présentation
Les objets Wistiki - entièrement conçus et fabriqués en France - fonctionnent avec la technologie Bluetooth Low Energy. Grâce à une application mobile pour Android et iOS, les utilisateurs peuvent par exemple géolocaliser un porte-clef ou un sac à dos[1] - [2] - [3]. Dans un rayon limité, il est également possible de faire sonner le dispositif[4]. Philippe Stark a collaboré au design[3].
Trois brevets ont été déposés[5] - [6] - [7]. La technologie déploie un processus de réseautage permettant d'exploiter les antennes de dispositifs existants (smartphones, ordinateurs, ...) afin de faire interagir les objets connectés[8].
Historique
La société Wistiki est créée le [9] par trois frères, Théo, Hugo et Bruno Lussato[10].
En , les fondateurs optent pour une campagne sur le site My Major Company, le projet n'étant pas suffisamment développé pour cibler des business angels. En parallèle, une intense campagne de publicité est menée sur les ondes et dans la presse écrite[11]. Finalement, environ 80 000 euros sont récoltés[12]. Afin de tester les gammes suivantes auprès du public, ce mode de financement est conservé, ce qui fait de l'entreprise un « cas d'école » du financement participatif[3].
En , la start-up est valorisée à 16,5 millions d'euros[2].
Début , les objets sont présentés sur les marchés japonais et américain[13]. En septembre de la même année, une levée de fonds de 2 millions d'euros est réalisée auprès de différents investisseurs et fonds dont Venture Capital, Stéphane Richard et Xavier Niel[14]. Après plusieurs années dans le commerce en B2C, Wistiki opère un pivot pour se diriger vers le B2B[13].
En , un partenariat avec Lacoste est annoncé[15]. Celui-ci s'accompagne d'une nouvelle levée de fonds de 600 000 euros.
En , le Tribunal de commerce de Paris prononce la liquidation judiciaire[9]. L'ensemble des actifs est racheté quelques mois plus tard par la société holding Castellac dirigée par Philippe Duclos, actionnaire historique[16].
Notes et références
- « Salon du Made in France : Wistiki présente son porte-clés connecté fabriqué en partie à Bayonne », sur SudOuest.fr, (consulté le )
- Aude Fredouelle, « Wistiki, qui géolocalise les objets perdus, valorisé 16,5 millions d'euros », sur www.journaldunet.com (consulté le )
- Nicolas Rauline, « Wistiki, nouvelle star des objets connectés », sur Les Echos Executives, (consulté le )
- Elisa Frisullo, « Lyon: Wistiki peut changer la vie des têtes en l’air », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
- « Dispositif de localisation d'un bien constitué par un boîtier connecté » : base INPI.
- « Procédé d'appariement entre un périphérique connecte et une communauté » : base INPI.
- « Procédé et système de gestion de l'appairage d’éléments communicants » : base INPI.
- « Notice », sur bases-brevets.inpi.fr (consulté le )
- « WISTIKI (PARIS 10) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 799630736 », sur www.societe.com (consulté le )
- « Wistiki », sur lsa-conso.fr, (consulté le )
- Ophélie Colas Des Francs, « Wistiki : les trois frères séduisent 1.565 clients », sur Les Echos Executives, (consulté le )
- Laure-Emmanuelle Husson, « Comment la start-up Wistiki est devenue un as du crowdfunding », sur Challenges, (consulté le )
- Lélia De Matharel, « Wistiki lève 2 millions d'euros et se lance sur le marché B2B », sur www.journaldunet.com, (consulté le )
- Arnaud Dumas, « Wistiki lève 2 millions d’euros pour poursuivre son développement - La levée de fonds de la semaine », L'Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Wistiki conçoit des appareils connectés qui permettent de retrouver ses objets perdus - 29/10 », sur BFM BUSINESS, (consulté le )
- « WISTIKI a publié sur LinkedIn », sur www.linkedin.com (consulté le )