Winston Peters
Winston Peters, né le à Whangarei, est un homme d'État néo-zélandais, chef du parti Nouvelle-Zélande d'abord depuis sa création en 1993[1].
Winston Peters | ||
Winston Peters en 2019. | ||
Fonctions | ||
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Chef de Nouvelle-Zélande d'abord | ||
En fonction depuis le (29 ans, 11 mois et 12 jours) |
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Prédécesseur | Parti créé | |
Premier ministre de Nouvelle-Zélande Ministre de la Sécurité nationale et du Renseignement Ministre des Arts, de la Culture et du Patrimoine Ministre des Enfants vulnérables[N 1] (intérim) | ||
– (1 mois et 11 jours) |
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Monarque | Élisabeth II | |
Gouverneur | Dame Patsy Reddy | |
Gouvernement | Ardern | |
Prédécesseur | Jacinda Ardern | |
Successeur | Jacinda Ardern | |
Vice-Premier ministre de Nouvelle-Zélande | ||
– (3 ans et 11 jours) |
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Premier ministre | Jacinda Ardern | |
Gouvernement | Ardern | |
Prédécesseur | Paula Bennett | |
Successeur | Grant Robertson | |
– (1 an, 7 mois et 29 jours) |
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Premier ministre | Jim Bolger Jenny Shipley |
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Prédécesseur | Don McKinnon | |
Successeur | Wyatt Creech | |
Ministre des Affaires étrangères | ||
– (3 ans et 11 jours) |
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Premier ministre | Jacinda Ardern | |
Gouvernement | Ardern | |
Prédécesseur | Gerry Brownlee | |
Successeur | Nanaia Mahuta | |
– (2 ans, 10 mois et 10 jours) |
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Premier ministre | Helen Clark | |
Prédécesseur | Phil Goff | |
Successeur | Murray McCully | |
Ministre du Trésor | ||
– (1 an, 7 mois et 29 jours) |
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Premier ministre | Jim Bolger, Jenny Shipley | |
Successeur | Bill Birch | |
Ministre des Affaires maories | ||
– (10 mois et 29 jours) |
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Premier ministre | Jim Bolger | |
Prédécesseur | Koro Wētere | |
Successeur | Douglas Kidd | |
Membre de la Chambre des représentants de Nouvelle-Zélande | ||
– (8 ans, 9 mois et 11 jours) |
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Élection | 26 novembre 2011 | |
Réélection | 20 septembre 2014 23 septembre 2017 |
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Circonscription | liste du parti | |
– (24 ans, 2 mois et 16 jours) |
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– (2 ans, 6 mois et 4 jours) |
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Biographie | ||
Nom de naissance | Winston Raymond Peters | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Whangarei | |
Nationalité | Néo-zélandaise | |
Parti politique | NZF | |
Diplômé de | Université d'Auckland | |
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De 2017 à 2020, il exerce les fonctions de vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Nouvelle-Zélande.
Son père est maori ; sa mère est pakeha d'origine écossaise. Il est originaire de l'iwi Ngati Wai. Il est diplômé d'histoire, de sciences politiques et de droit de d'université d'Auckland. Il a été enseignant et avocat. Il a également été capitaine de l'équipe maori de rugby d'Auckland, et a joué pour l'équipe des Māori de Nouvelle-Zélande de rugby à XV.
Carrière politique
Winston Peters fut d'abord membre du Parti national de Nouvelle-Zélande, et participa avec succès aux luttes contre les plans du gouvernement de saisir une partie des terres des Ngati Wai dans les années 1970.
Élu député en 1978, il est ministre des Affaires maories de 1990 à 1991. Il quitte le Parti national en 1993 et fonde le parti New Zealand First (La Nouvelle-Zélande d'Abord)[2]. Son parti connait un succès électoral assez important pour en faire un allié clef dans toute coalition gouvernementale ; ceci permet à Peters de devenir ministre dans des gouvernements de droite (Parti national) puis de gauche (Parti travailliste).
Lors des élections législatives de 1996, New Zealand First gagne 17 sièges. Winston Peters entre alors dans une coalition avec le gouvernement conservateur. Il obtient le rôle de vice-Premier ministre et de ministre du Trésor de à [3] - [4] - [2] - [5]. La coalition prend fin lorsque Jenny Shipley, alors Première ministre, renvoie Winston Peters de son gouvernement[6].
Les résultats de son parti aux élections législatives de 2005 lui permettent d'entrer en coalition avec les Travaillistes. Il est nommé ministre des Affaires étrangères au sein du gouvernement dirigé par la Première ministre Helen Clark d' à [3] - [4] - [6] - [7]. Il démissionne de son poste au gouvernement lorsque son parti est accusé d'avoir reçu d'importantes sommes d'argent sans les déclarer[8] - [6].
En , il est à nouveau placé dans la position du « faiseur de rois » comme le surnomment les médias. Les conservateurs menés par Bill English et les Travaillistes menés par Jacinda Ardern n'ont pas réussi à réunir une majorité aux élections législatives tandis que New Zealand First a obtenu 9 sièges. Après plusieurs semaines de négociation, Winston Peters choisit de former une coalition avec Jacinda Ardern. Il déclare avoir pris cette décision pour « le changement » après plusieurs années de gouvernement conservateur[7].
Après son investiture le , Jacinda Ardern nomme Winston Peters vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères au sein de son gouvernement[9].
À l'annonce de la grossesse de la Première ministre Jacinda Ardern, le , cette dernière annonce qu'elle quittera temporairement son poste à la suite de la naissance de son futur enfant, pour une période de six semaines. C'est son vice-Premier ministre qui occupera cette fonction jusqu'à son retour. Peters devient Premier ministre par intérim le , date à laquelle Ardern a accouché. Son intérim devrait se terminer le avec le retour d'Ardern au pouvoir[10] - [11].
En qualité de ministre des Affaires étrangères, il se prononce en faveur d'un renforcement de la présence militaire des États-Unis dans l'océan Pacifique et pour une politique plus dure vis-à-vis de la Chine[12].
Controverse
Ses adversaires ont qualifié Peters de « nationaliste », de « populiste » et de « raciste »[13] - [14], notamment à la suite d'un discours prononcé en 2005, lors duquel il accusa l'immigration asiatique d'être une source de criminalité accrue en Nouvelle-Zélande, et demanda que le nombre d'immigrés venus d'Asie soit restreint[15].
Pour cette raison, sa nomination au poste de ministre des Affaires étrangères fut jugée surprenante. Don Brash (en), dirigeant du Parti national, déclara que cette décision était « étonnante » car « la région tout entière se méfie de Winston Peters — l’Australie comme l’Asie […]. Je pense que faire de lui le ministre des Affaires étrangères fait beaucoup de mal à notre réputation sur le plan international. »[16] Le journal australien The Age se dit surpris que le poste ait été accordé à un « populiste anti-immigré », un « nationaliste »[16].
Notes et références
Notes
- Assure l'intérim pour Jacinda Ardern.
Références
- « Nouvelle-Zélande: Jacinda Ardern investie première ministre », sur FIGARO, (consulté le )
- (en) « Timeline: Winston Peters' political career », sur TVNZ, (consulté le )
- « Nouvelle-Zélande: un populiste en faiseur de roi aux législatives », sur FIGARO, (consulté le )
- (en) « Winston Peters », sur New Zealand Parliament, (consulté le )
- Isabelle Dellerba (Sydney correspondance), « Nouvelle-Zélande : au lendemain des législatives, les populistes au cœur des tractations », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- (en) « Peters 'hurt but calm' in stepping down », NZ Herald, (ISSN 1170-0777, lire en ligne, consulté le )
- « Nouvelle-Zélande: la travailliste Ardern peut former son gouvernement de coalition », RFI, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « NZ foreign minister steps down amid probe », sur Radio Australia, .
- « Nouvelle-Zélande : la travailliste Jacinda Ardern investie Première ministre », sur L'Obs, (consulté le )
- (en) Henry Cooke, « Jacinda Ardern is still prime minister, but Winston Peters is chairing Cabinet. Here's why », Stuff.co.nz, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Jane Patterson, « Winston Peters is in charge: His duties explained », Radio New Zealand, (lire en ligne, consulté le )
- « Nouvelle-zélande. Jacinda Ardern au défi de la pauvreté », sur L'Humanité, (consulté le )
- (en) "Peters gets cold shoulder", Jonathan Milne, New Zealand Herald, 19 juin 2005
- (en) "Migration Issues in the Asia Pacific", UNESCO
- (en) "Winston Peters' memorable quotes", The Age, 18 octobre 2005
- (en) "NZ gets anti-migrant foreign minister", The Age, 18 octobre 2005