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Willy Aeschlimann

Willy Aeschlimann (1879-1971) est un écrivain, éditeur, imprimeur, calligraphe, conférencier et homme politique genevois. Il est le père de l'écrivain Jacques Aeschlimann et le petit-neveu de James Fazy. Il est le créateur et l'auteur principal de l'Almanach du Vieux-Genève, publié entre 1923 et 1970[1]. Il a donné plus de 400 conférences sur l'histoire genevoise et suisse, notamment sur le XIXe siècle, ainsi que des chroniques historiques radiophoniques. Il cofonda la société littéraire et théâtrale La Veillée[2] - [3] et l'Union commerciale genevoise et fut plusieurs fois membres du comité de l'Association de la presse genevoise, ancêtre de l'actuelle Association genevoise des journalistes. Il est enterré au cimetière des Rois à Genève[4].

Willy Aeschlimann
Description de l'image Willy Aeschlimann.jpg.
Naissance
Bâle
DĂ©cès (Ă  91 ans)
Genève
Nationalité Drapeau de la Suisse Suisse
Pays de résidence Suisse
Activité principale
écrivain, éditeur, imprimeur, calligraphe, conférencier
Autres activités
collectionneur, homme politique, comédien amateur, enseignant
Distinctions
Médaille Genève reconnaissante (1960)
Ascendants
Guillaume Aeschlimann
LĂ©onie Isabelle
Conjoint
Elisa Schwendener
Charlotte Orelli
Descendants
Jacques Aeschlimann
LĂ©o Aeschlimann
Dick Aeschlimann
Auteur
Langue d’écriture français
Genres
chronique historique, roman, portrait

Ĺ’uvres principales

Almanach du Vieux-Genève (1923-1970)
Le Roman de Nonette (1928)

Biographie

Enfance, scolarité et pratique du théâtre

Willy Aeschlimann naît le 27 juillet 1879 à Bâle, où sa mère était de passage. Son père est Guillaume (Wilhelm) Aeschlimann (1842-1885), originaire de Morat (dans le canton de Fribourg) et de Langnau (dans le canton de Berne), et sa mère est Léonie Isabelle (1864-1932), Française originaire de Sainte-Claude en Auvergne.

Willy Aeschlimann vit ses premières années d'enfance à Paris, où sa mère dirige un atelier de haute couture, tandis que son père travaille au Service de l’émigration en tant que « conducteur d'émigrants » pour la Compagnie Générale Transatlantique - poste créé en 1884 afin d'aider les chercheurs d'or à émigrer aux États-Unis - notamment sur le bateau Canada.

A ses six ans, son père décède[5] et la famille s'installe à Genève. Willy Aeschlimann y accomplit le reste de sa scolarité primaire dans les écoles de Rive et du Grütli. A douze ans, il poursuit sa formation à Morat, puis revient à Genève où il entame un apprentissage d'architecte. Cependant, il ne peut terminer ce dernier, poussé par la nécessité de gagner sa vie[6].

Parallèlement à cela, il suit des cours de danse auprès du professeur Maeder. Avec l'un de ses camarades danseurs, Jules Dumont, il fonde en 1898 la société littéraire et théâtrale La Veillée, que rejoignent beaucoup d'élèves de son cours de danse. Dans les années qui suivent, ils mettront en scène de nombreuses pièces et remporteront divers prix et concours[7].

Éditeur, imprimeur et collectionneur

Willy Aeschlimann et ses deux aînés : Jacques Aeschlimann (à gauche) et Léo Aeschlimann (à droite)

En 1900, son école de recrue à Colombier terminée, il est engagé au journal La Suisse, dont il devient, trois ans plus tard, l'administrateur. La même année il obtient la citoyenneté genevoise à l'âge de 21 ans. En 1904, il devient sous-directeur de l'Argus Suisse de la Presse, et en 1906, il s'établit à son compte comme éditeur.

Un an plus tard, le 7 novembre 1907, il Ă©pouse Elisa Schwendener (1881-1940), originaire de Kandergrund (Berne) et de Saint-Gall avec qui il aura trois enfants : Jacques Aeschlimann (1908-1975), LĂ©o Aeschlimann (1909-1990) et Dick Aeschlimann (1920-1981).

A partir de 1908 il édite, jusqu'en 1925, le programme théâtral quotidien Le Méphisto[8], ainsi que Le journal des ménages[9]. En 1910, il participe à la fondation de l'Union commerciale genevoise, société d'escompte, dont il administre le journal, Le journal du commerce et de l'industrie, dès l'année suivante jusqu'en 1954[10].

Dès 1916 il commence à réunir une collection de photographies, gravures, caricatures, lettres et clichés-projections autour de Genève[2]. Par ailleurs, en 1917, après dix années de travail en tant qu'éditeur, il fait l'acquisition d'une imprimerie à la rue de Lausanne[6].

Calligraphe, écrivain, conférencier et homme politique

En 1921, il remporte un concours pour un poste de calligraphe à la Société des Nations où il commence à travailler à temps partiel dès le 28 juin de cette année-là. Probablement inspiré par ce cadre de travail, il débute à cette occasion l'apprentissage de l'espéranto[11]. Cependant, trouvant la rémunération de 250 francs par mois trop basse, il démissionne de son poste le 1er décembre 1922 pour s'investir dans son activité d'éditeur[12]. Parallèlement à cela, il développe un grand intérêt pour l'histoire de Genève et donne sa première conférence sur le sujet le 5 décembre 1921[2]. Il en donnera 400 tout au long de sa vie, notamment à la salle de la Réformation[13]. Dans la continuité de cet intérêt, il entame dès 1923, la rédaction et la publication annuelle de son almanach, nommé l'Almanach du Vieux-Genève[14]. Au fil des années, la publication de ce dernier sera assurée par de nouvelles plumes, dont ponctuellement ses fils Jacques et Dick[15], et soutenue par une association, les Amis de l'Almanach du Vieux-Genève[16].

Willy Aeschlimann, dans la cinquantaine

À partir du 13 octobre 1924, la Société des Nations fait régulièrement appel à ses services de façon temporaire et pendant cinq ans[17]. En 1928, il publie par ailleurs un roman, intitulé Le roman de Nonette : épisode de la vie genevoise de la seconde moitié du XIXe siècle[18]. Le 2 janvier 1929, il est à nouveau engagé par la Société des Nations, sur la base d'un contrat annuel renouvelable, pour un salaire de 3000 francs annuel[19]. Son contrat est renouvelé d'année en année jusqu'au 27 juillet 1939, avec une augmentation annuelle de 100 francs[20], interrompu seulement entre 1933 et 1934 par une phlébite et une embolie pulmonaire[21].

En dehors de ses travaux d'écriture, il est élu député au Grand Conseil du canton de Genève pendant huit ans, d'abord pour la législature allant de 1927 à 1930, puis réélu pour celle allant de 1930 à 1933. À partir de 1931, il devient par ailleurs membre du bureau du Grand Conseil, en remplacement d'Eugène Empeyta, et ce jusqu'en 1933[22]. Sur le plan associatif, il est élu, en 1932, président honoraire de l'Association des Propriétaires de Bateaux de Genève[23]. En sus de sa charge de député, il est aussi élu au Conseil municipal de la Ville de Genève en 1931[24]. Il y effectue une première législature jusqu'en 1935 et une seconde jusqu'en 1938[25]. Il y siégera donc pendant 8 ans. En parallèle de ses activités politiques, il officie comme chroniqueur historique à Radio-Genève, puis à la Radio Suisse Romande durant les années 1930.

En 1939, la Société des Nations met fin à sa collaboration avec Willy Aeschlimann car celui-ci a atteint l'âge de la retraite (60 ans à l'époque)[20]. Toutefois, échouant à lui trouver un remplaçant[26] , la SdN se voit contrainte de le réengager en tant que calligraphe journalier jusqu'en mai 1940[27]. Cette année-là, sa première épouse décède et il se remarie une année plus tard, à l'âge de 61 ans, avec Charlotte Orelli, petite-nièce de James Fazy. Durant les années qui suivent, il travaille en tant que calligraphe pour l'Organisation des Nations Unies, ainsi que pour les Archives de l’État de Genève[28] et la Chancellerie genevoise[5].

Willy Aeschlimann, années 1960

En 1945, il délègue la direction de son imprimerie à son fils Léo Aeschlimann[29] pour se consacrer à l'âge de 65 ans et pendant quatre ans, à l'enseignement de la calligraphie à l'école de commerce et à l'école secondaire de jeunes filles[28]. En 1947, le 6 mai, il est élu au comité de l'Association de la presse genevoise[30]. Il y restera en tout cas jusqu'en 1956[31] en plus d'en être l'archiviste[5]. En 1964, sa seconde épouse, Charlotte Orelli, décède à son tour. Il fait ensuite la rencontre d'Alice Pavie, qui sera sa compagne pendant les sept dernières années de sa vie. En 1971, Willy Aeschlimann décède la veille de son 92e anniversaire. Ses obsèques ont lieu le 29 juillet 1971 au Temple de Saint-Gervais[32].

Postérité

Après le décès de Willy Aeschlimann, la publication de l'Almanach du Vieux-Genève se poursuit sous le nom de Revue du Vieux Genève et sous la direction de l'historien Eugène-Louis Dumont, qui la publie encore pendant vingt ans entre 1971 et 1991[33]. Les différents numéros de l'Almanach du Vieux-Genève servent par la suite de sources à la rédaction de nombreux documents historiques.

Quant à son imprimerie, elle poursuit ses activités sous la direction de son fils Léo Aeschlimann jusqu'en août 1977. Léo Aeschlimann la vend ensuite à son gendre et à l'associé de celui-ci. Le duo vend ensuite l'imprimerie à M. Mouniod au début des années 1980, qui la revend à son tour en 1989, avec des dettes, à la graphiste Ariane Jacquemoud et à son associé imprimeur. Bien que pendant de nombreuses années, l'entreprise soit rentable, en 2018, elle se voit contrainte de vendre ses machines et de sous-traiter sa production. En 2023, elle était cependant toujours en activité, pour la 106e année consécutive.

Par ailleurs, en 1956, 1962 et 1967, les Services immobiliers de la Ville de Genève avaient progressivement reçu de lui sa collection de 950 photographies[5] qui est maintenant détenue au Centre d'Iconographie municipal[2]. Celle-ci a fait l'objet d'une exposition en mai et en juin 1987, organisée par la Ville de Genève[34]. Enfin, en 1995, les Éditions Slatkine ont publié un portrait de Louis Bron de Willy Aeschlimann, rédigé en 1902.

Ĺ’uvre Ă©crite et graphique

Textes historiques

  • Louis Bron dit Guguss dans Guide humoristique de Genève par Guguss' & Polyte, Éditions Slatkine, Genève, 1995 (1902)
  • Almanach du Vieux-Genève, Genève, 1923-1970

Roman

  • Le roman de Nonette : Ă©pisode de la vie genevoise de la seconde moitiĂ© du XIXe siècle, Éditions La Sirène, Genève, 1928

Illustrations

  • Privat Raoul, Du RĂĽtli Ă  Sempach, Éditions du Journal de Genève, 1932.

Collection

Conférences et chroniques historiques radiophoniques

Conférences sur l'histoire de Genève et de Suisse

  • 5 dĂ©cembre 1921 : Histoire du Vieux-Genève
  • 6 novembre 1922 Ă  la salle de la Restauration : Les actes de sauvetage accomplis Ă  Genève de 1814 Ă  1870
  • 28 mai 1925 au cafĂ© de la Bourse : Les naufrages sur le lac et les grands incendies Ă  Genève, confĂ©rence aux membres de l'Association des propriĂ©taires de bateaux Ă  Genève
  • 6 mai 1926 Ă  la Salle paroissiale : Le beau lac de Genève, sur invitation du Cercle protestant de la Fusterie-Madeleine
  • 9 janvier 1926 Ă  la salle des Rois : Souvenirs du Vieux-Genève de 1870 Ă  1890, confĂ©rence donnĂ©e Ă  l'occasion du banquet de la Restauration, accompagnĂ© du Groupe choral de la SociĂ©tĂ© de gymnastique d'hommes de Genève
  • 14 octobre 1926 Ă  la salle de la RĂ©formation : Trente ans de souvenirs genevois 1866-1896
  • 18 octobre 1926 Ă  la salle de la RĂ©formation : Souvenirs genevois 1866-1896
  • 24 octobre 1926 Ă  la salle de la RĂ©formation : Souvenirs genevois 1866-1896
  • 31 octobre 1926 Ă  la salle de la RĂ©formation : Trente ans de souvenirs genevois 1866-1880 (15h), Trente ans de souvenirs genevois 1880-1896 (20h30), confĂ©rence organisĂ©e Ă  l'intention des pensionnaires des asiles de Vessy et de LoĂ«x
  • 21 septembre 1927 au Palais Ă©lectoral : Notre beau lac et l'histoire de la rade, sur invitation de la section d'industrie et d'agriculture de l'Institut national genevois
  • Octobre 1927 : La rive gauche de Genève, la rade et la crĂ©ation du Jardin anglais, confĂ©rence sur invitation de la section d'industrie et d'agriculture de l'Institut national genevois
  • 11 octobre 1927 Ă  l'École d'horlogerie : Vous souvient-il ? Souvenirs genevois, sur invitation de l'Association des IntĂ©rĂŞts de Saint-Gervais
  • 26 avril 1928 au local genevois de la SociĂ©tĂ© des sous-officiers : Les dĂ©buts du cyclisme Ă  Genève, sur invitation de l'Association genevoise des cyclistes militaires
  • 24 septembre 1928 : Les internĂ©s Ă  Genève en 1871, sur invitation de la SociĂ©tĂ© de gymnastique des hommes
  • 25 septembre 1928 Ă  la caserne de Genève : Genève, sa rade et son lac, confĂ©rence aux recrues sur invitation de Pro Helvetia
  • 27 novembre 1928 Ă  la SociĂ©tĂ© militaire : Promenade dans le Vieux-Genève (1850-1890), sur invitation de la SociĂ©tĂ© de la Restauration et du 1er juin
  • 27 mars 1929 Ă  l'École des Pervenches : Souvenirs genevois avec romances et airs de danse, confĂ©rence sur invitation des IntĂ©rĂŞts des Acacias, assistance musicale Charlotte Orelli et Louis Dunand
  • 29 avril 1929 : Les sauvetages Ă  Genève de 1827 Ă  1883, sur invitation du Cercle protestant de Saint-Pierre
  • 29 mais 1931 : L'Ă©meute du 22 aoĂ»t 1864, sur invitation du Cercle dĂ©mocratique
  • 28 avril 1932 Ă  la salle Centrale : Genève au bon vieux temps, sur invitation de la Ligue des citoyens genevois
  • 7 mars 1933 : Souvenirs genevois, 1870-1900, sur invitation du Cercle protestant de Saint-Pierre
  • 28 fĂ©vrier 1935 Ă  la caserne de Genève : Genève, sa rade et ses frontières (1870-1914), confĂ©rence aux recrues sur invitation de la SociĂ©tĂ© fĂ©dĂ©rale des sous-officiers
  • 2 octobre 1935 au local des sous-officiers : Roulez tambours de FrĂ©dĂ©ric Amiel, sur invitation du Groupe des citoyennes genevoises
  • 14 novembre 1935 au Victoria Hall : Histoire de l'Hospice GĂ©nĂ©ral, Ă  l'occasion des 400 ans de l'Hospice GĂ©nĂ©ral
  • 4 dĂ©cembre 1935 Ă  l'École des Asters : L'Escalade et Aux frontières (1870-1871) sur invitation des IntĂ©rĂŞts Petit-Saconnex Village, Servette-École, VarembĂ©
  • 27 janvier et 28 janvier 1936 : Notre beau lac et l'histoire de la rade, sur invitation du Cercle protestant de Saint-Pierre
  • 5 mars 1936 au local du Club alpin : L'occupation de frontières par les troupes genevoises en 1870-1871, sur invitation de l'Union des mobilisĂ©s 1914-1918
  • Juillet 1936 Ă  Genève : De la Drance Ă  Zermatt, Promenade Ă  travers le Valais, sur invitation du Cercle patriotique valaisan de Genève
  • 14 octobre 1936 au Restaurant de la Bourse : Vous souvient-il ?, sur invitation de la SociĂ©tĂ© suisse des commerçants
  • 22 mars 1937 au Cercle national : La Genève d'autrefois
  • 16 janvier 1938 : Le Vieux Genève, sur invitation du Club de rapprochement
  • 4 octobre 1941 Ă  la salle de la RĂ©formation : Une heure Ă  travers le Vieux-Genève, 1860-1900
  • Octobre 1941 Ă  la salle de la RĂ©formation : La rive gauche et la rive droite de Genève entre 1860 et 1900, intermède musical avec Charlotte Orelli Aeschlimann, R. Berthoud et Emile Favre
  • 2 avril 1943 Ă  la salle communale de Plainpalais : Vieux moulins et d'autres choses encore, dans le cadre de l'Exposition rĂ©trospective de Plainpalais, sur invitation de l'Association des IntĂ©rĂŞts de Plainpalais
  • 1 fĂ©vrier 1945 : Les refrains de rues, sur invitation de l'Association des commis
  • 19 avril 1949 Ă  la salle de la RĂ©formation : Souvenirs genevois 1866-1880 (15h) et Souvenirs genevois 1880-1896 (20h30)
  • 1 octobre 1949 : La dĂ©couverte de l'or en Californie par le Bâlois Sutter en 1876, sur invitation de la SociĂ©tĂ© de Vieux-Artilleurs
  • 27 octobre 1951 Ă  la Brasserie Eaux-vivienne : De la vieille Genève Ă  la Genève du XXe, Ă  l'occasion du rassemblement des anciens Ă©lèves du professeur ThĂ©venaz de l'Ecole du chemin vert
  • 12 mars 1952 au CafĂ© du Midi : Promenade Ă  travers le Vieux-Genève, confĂ©rence sur invitation de l'Union dĂ©mocratique des Pâques, Saint-Gervais, SĂ©cheron
  • 15 mai 1952 au Grand hall de l'HĂ´tel de la RĂ©sidence : Promenade Ă  travers le Vieux-Genève
  • 11 novembre 1954 aux Pâquis : commentaire inaugural Ă  l'exposition RĂ©trospective du quartier des Pâquis, sur invitation de l'Association des IntĂ©rĂŞts des Pâquis
  • 11 dĂ©cembre 1962 Ă  l'HĂ´tel de Genève : L'Escalade, suivi de La Genève de la Belle-Époque, sur invitation de Bel-Automne

Chroniques historiques radiophoniques

  • 1 mars 1930 Ă  Radio-Genève : Une leçon de danse Ă  la CitĂ© en 1897
  • 6 mai 1930 Ă  Radio-Genève : Souvenirs genevois : la troupe Ă  Plan-les-Ouates en 1855
  • 3 mars 1931 Ă  Radio-Genève : Souvenirs du Théâtre de Genève
  • 18 mars 1933 Ă  la Radio Suisse Romande : La belle Ă©poque du cyclisme Ă  Genève

Distinction

Reproduction de la médaille remise à Willy Aeschlimann

Médaille Genève reconnaissante (1960) pour le don de son importante et unique collection de documents photographiques à la ville de Genève, pour son inlassable activité de conférencier du Vieux Genève (plus de 400 conférences avec projections lumineuses), ainsi qu'en hommage « pour le soin et la fidélité avec laquelle, années après années depuis 1924, il publie l'Almanach du Vieux Genève, que connaissent et apprécient tous les fervents du passé genevois »[36].

Bibliographie

  • « Almanach du Vieux-Genève », Journal de Genève, 3 janvier 1947, p. 4.
  • « Almanach du Vieux-Genève », Journal de Genève, 30 dĂ©cembre 1952, p. 4.
  • Bridel Françoise, Pluchinotta Fausto et Horisberger Aline, MĂ©moires d'architecture 1880-1930. Photographies de Genève. Collection Willy Aeschlimann, Ville de Genève, 1987[37].
  • Dumont Eugène-Louis et Lescale Bernard, Revue du Vieux Genève : successeur de l'Almanach du Vieux Genève fondĂ© par Willy Aeschlimann, Éditions J.-P. Dorsaz, Genève, 1971.
  • Dumont Eugène-Louis, Willy Aeschlimann, 1879-1971, fondateur de l'Almanach du Vieux-Genève, Revue du Vieux Genève, 1972[38].
  • F., « L'Almanach de Genève a 40 ans », Journal de Genève, 14 novembre 1963, p. 8.
  • G. K., TĂ©moin du temps passĂ© genevois : merci M. Aeschlimann, Journal de Genève, 22 dĂ©cembre 1969, p. 9.
  • H. V., « Willy Aeschlimann », Journal de Genève, 27 juillet 1971, p. 7.
  • K., « L'Almanach du Vieux-Genève », Journal de Genève, 2 dĂ©cembre 1942, p. 4.
  • Kathari Suzanne et Rilliet Natalie, Histoire et guide de cimetières genevois, Éditions Slatkine, 2009.
  • « Les 75 ans de Willy Aeschlimann », Journal de Genève, 27 juillet 1954, p. 6.
  • « M. Willy Aeschlimann Ă  nonante ans », Journal de Genève, 9 aoĂ»t 1969, p. 16.
  • R. P., « A travers le Vieux-Genève », Journal de Genève, 7 octobre 1941, p. 4.
  • « Toujours fidèle au poste : l'Almanach du Vieux Genève », Journal de Genève, 19 novembre 1968.

Notes et références

  1. Archives de la Ville de Genève, cote BAVG HP 1.
  2. Ketterer Claude, "Préface" in Mémoires d'architecture 1880-1930. Photographies de Genève. Collection Willy Aeschlimann, Ville de Genève, 1987, p. 7.
  3. Journal de Genève, 30 juillet 1971, p. 10.
  4. « Fichier:Tombe de Willy Aeschlimann, cimetière des Rois, Genève.jpg — Wikipédia », sur commons.wikimedia.org (consulté le )
  5. H. V., 《 Willy Aeschlimann 》, Journal de Genève, 27 juillet 1971, p. 7.
  6. Archives de la famille Aeschlimann, Genève, consultées en février 2023.
  7. « La Veillée, Genève GE – Theaterlexikon - CH », sur tls.theaterwissenschaft.ch (consulté le )
  8. « Quand a existé le programme théâtral genevois "Le Méphisto" et quel était son rythme de parution ? », sur www.geneve.ch (consulté le )
  9. Bridel Françoise, Pluchinotta Fausto et Horisberger Aline, Mémoires d'architecture 1880-1930. Photographies de Genève. Collection Willy Aeschlimann, Ville de Genève, 1987, p. 10.
  10. « Quand a existé l'Union Commerciale genevoise et à quoi servait-elle ? », sur www.geneve.ch (consulté le )
  11. Dossier de Willy Aeschlimann, Archives ouvertes de la Société des nations, p. 147.
  12. Dossier de Willy Aeschlimann, Archives ouvertes de la Société des nations, p. 127.
  13. Dossier de Willy Aeschlimann, Archives ouvertes de la Société des nations, p. 146.
  14. Musée d'ethnographie de Genève, cote MEG PER 342 GAZ GEV 2.
  15. Journal de Genève, 7 décembre 1965, p. 10.
  16. Journal de Genève, 15 décembre 1959, p. 11.
  17. Dossier de Willy Aeschlimann, Archives ouvertes de la Société des nations, p. 74-121.
  18. Archives de l'État de Genève, cote AEG 1189.
  19. Dossier de Willy Aeschlimann, Archives ouvertes de la Société des nations, p. 69.
  20. Dossier de Willy Aeschlimann, Archives ouvertes de la Société des nations, p. 36.
  21. Dossier de Willy Aeschlimann, Archives ouvertes de la Société des nations, p. 217.
  22. « Grand Conseil de Genève - Députés », sur ge.ch (consulté le )
  23. Cahier souvenir, Association des Propriétaires de Bateaux, Genève, juin 2013, p. 4.
  24. Mémorial des séances du Conseil municipal de la Ville de Genève, 1931.
  25. Mémorial des séances du Conseil municipal de la Ville de Genève, 1935.
  26. Dossier de Willy Aeschlimann, Archives ouvertes de la Société des nations, p. 30-31.
  27. Dossier de Willy Aeschlimann, Archives ouvertes de la Société des nations, p. 14.
  28. Médaille "Genève reconnaissante", Ville de Genève, décembre 2022, p. 10.
  29. Aeschlimann Jacques, Notice biographique de Willy Aeschlimann, archives de la famille Aeschlimann, 1968.
  30. Journal de Genève, 7 mai 1947, p. 5.
  31. Journal de Genève, 21 avril 1953, p. 4.
  32. Avis de décès de la famille Aeschlimann, Journal de Genève, 27 juillet 1971, p. 6.
  33. Dumont Eugène-Louis et Lescale Bernard, Revue du Vieux Genève : successeur de l'Almanach du Vieux Genève fondé par Willy Aeschlimann, Éditions J.-P. Dorsaz, Genève, 1971.
  34. Bridel Françoise, Pluchinotta Fausto et Horisberger Aline, Mémoires d'architecture 1880-1930. Photographies de Genève. Collection Willy Aeschlimann, Ville de Genève, 1987, p. 100.
  35. « Collection Willy Aeschlimann » in Mémoires d'architecture 1880-1930. Photographies de Genève, Ville de Genève, 1987.
  36. Genève Magazine n°XI, 1960.
  37. Bibliothèque de l'École Polytechnique de Zürich, cote A 36029.
  38. Bibliothèque d'art et d'archéologie de Genève, cote BAA PER 158/1972/2.

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