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Wilhelm Speidel

Wilhelm Speidel, né le à Metzingen (royaume de Wurtemberg) et mort le à Nürtingen (Allemagne), est un général allemand.

Wilhelm Speidel 
Wilhelm Speidel 
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Père
Emil Speidel (d)
Fratrie

Il est le frère aîné du général Hans Speidel.

Biographie

Wehrmacht et emploi pendant la Seconde Guerre mondiale

Un mois après sa promotion au grade de major le , Wilhelm Speidel rejoint la Luftwaffe, poursuivant son utilisation comme point de référence au ministère. Du au , Speidel fait partie de l'état-major de la Luftwaffe et prend la relève en tant que commandant du groupe aérien à l'aéroport militaire de Giebelstadt.

En tant que lieutenant-colonel (à partir du ), il devient chef d'état-major du 3e district d'aviation à Dresde le , et c'est à ce titre qu'il est promu colonel le . Cette promotion est suivie de la nomination comme chef d'état-major du commandement du 1er groupe de la Luftwaffe. Il maintient cette fonction même après la restructuration de la flotte aérienne (Luftflotte) n. 1 du .

Après le dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale, il est promu gĂ©nĂ©ral de division le et du au , il est chef d'Ă©tat-major de la flotte aĂ©rienne no. 2. En tant que lieutenant gĂ©nĂ©ral (Ă  partir du ), il devient commandant adjoint de la mission aĂ©rienne en Roumanie et Ă  partir du , il devient General der Flieger. Du au , il se retrouve dans la rĂ©serve en attente des postes de commandement. Il est alors nommĂ© commandant gĂ©nĂ©ral du sud de la Grèce et le , il devient commandant militaire de la totalitĂ© de la Grèce. Ă€ cette Ă©poque, de nombreux crimes de guerre commencent, dont Speidel est Ă©galement responsable. L'un d'eux est le massacre de Kalávryta, pour lequel, selon un communiquĂ© de Speidel du , 758 civils sont abattus[1]. Le , il est remplacĂ© et un nouveau transfert Ă  la rĂ©serve. Du au , il sert comme commandant de l'Ă©tat-major de liaison du Commandement suprĂŞme de la Luftwaffe du Sud-Est. Enfin, il est de nouveau brièvement affectĂ© Ă  la rĂ©serve et le , il est nommĂ© commandant gĂ©nĂ©ral du III Hunters Commando.

Période d'après-guerre

Speidel en 1948 lors de son procès.

Avec la reddition inconditionnelle de la Wehrmacht le , Speidel se retrouve prisonnier de guerre des Américains.

Les AlliĂ©s accusent Speidel dans le procès des gĂ©nĂ©raux d'Europe du Sud-Est pour leur rĂ´le pendant l'occupation de la Grèce. Speidel Ă©tait dĂ©fendu par Joseph Weisgerber, assistĂ© d'Erich Bergler[2]. Weisgerber avait dĂ©jĂ  acquis de l'expĂ©rience dans le procès des mĂ©decins, dĂ©fendant Wolfram Sievers[3]. Speidel est condamnĂ© le 19 fĂ©vrier 1948 Ă  vingt ans de prison pour crimes de guerre[4]. Au cours de l'intense controverse sur le rĂ©armement de l'Allemagne fĂ©dĂ©rale Ă  la suite du dĂ©clenchement, Ă  l'Ă©tĂ© 1950, de la guerre de CorĂ©e, le haut-commissaire John McCloy, sur proposition de David W. Peck, membre du Conseil pour la clĂ©mence envers les criminels de guerre, transforme le 31 janvier 1951 la condamnation de Speidel en une peine de prison dĂ©jĂ  purgĂ©e. Le , Speidel, ainsi que 32 autres personnes emprisonnĂ©es Ă  la prison de Landsberg pour criminels de guerre, sont libĂ©rĂ©s[5].

Notes et références

  1. (de) Martin Zöller; Kazimirz Leszczyński Hrsg.: Fall 7 – Das Urteil im Geiselmordprozeß, gefällt vom Militärgerichtshof V der Vereinigten Staaten von America. VEB Verlag der Wissenschaften, Berlin 1965, p. 172.
  2. (en) Records of the United States Nuremberg War Crimes Trials, Vol. XI. Washington 1950, p. 763.
  3. (en) Records of the United States Nuremberg War Crimes Trials, Vol. I., Washington, 1950, p. 7.
  4. (en) Records of the United States Nuremberg War Crimes Trials, Vol. XI. District of Columbia 1950, p. 1313–1318.
  5. (de) Norbert Frei: Vergangenheitspolitik. Beck, München, 1996, pp. 222–223.
(it) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en italien intitulĂ© « Wilhelm Speidel  » (voir la liste des auteurs).

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