Wallah We Can

Internat pilote de Makthar.

La fondation Wallah We Can vise à restructurer et améliorer l'ensemble des internats accueillant des élèves en Tunisie, dans une perspective écologique, afin d'améliorer les conditions de vie et l'éducation de la jeunesse, et de réduire le décrochage scolaire. La première initiative concerne le pensionnat de Makthar et passe par la mise en œuvre de nombreuses actions telles que l'accès à l'eau chaude et à des couettes[5], ainsi que l'installation de ruches, d'un potager de permaculture et de bibliothèques mobiles[6].

Wallah We Can revendique 1 000 bénéficiaires sur le projet pilote de Makthar, l'installation de 140 panneaux photovoltaïques et l'isolation de 772 m² de toiture[7]. La fondation veut permettre aux 400 internats de Tunisie d'atteindre l'autonomie énergétique grâce aux énergies renouvelables[1] et à l'autonomie alimentaire grâce à un volet agricole[1] avec la mise en place d'un projet de clubs de permaculture[8]. Le programme Wallah We Can encourage la prise de conscience écologique des élèves de l'internat de Makthar, qui participent aux actions environnementales de végétalisation[9].

En 2016, la fondation prend également en charge les frais d'inscription et de scolarité de 100 bacheliers en difficulté financière[10].

En 2016, Lotfi Hamadi, fondateur de Wallah We Can, et Ghofrane Heraghi, présidente de la fondation, annoncent le lancement du projet Wallah We Care, destiné à réhabiliter l'ancienne école La Rabta pour en faire un établissement scolaire accueillant des élèves hospitalisés de longue durée et pour accueillir les enfants victimes de maltraitance, avec le soutien des ministères de l'Éducation et de la Santé[11].

Wallah We Can soutient le projet Ecolibree, lancé en 2015 par les associations Génération Liberté et Enactus IHEC Cartage[12], pour concevoir des serviettes hygiéniques en coton bio, lavables et réutilisables jusqu'à deux ans et les fournir à des femmes en situation de précarité menstruelle[13].

Wallah We Can, en collaboration avec Génération Liberté, lance en 2016 la baghla-car, un service de transport scolaire mis en place dans les zones rurales grâce à une caravane dotée d'une bibliothèque et tirée par des mulets[14].

Dans le même temps, un hôpital mobile offert par une association française permet à l'association de fournir des consultations gratuites pour les élèves et les femmes à travers le pays[14] - [15].

Vue de l'Ambassade de l'Enfance à Hammam Lif.

Wallah We Can lance en 2020 la 47Mobile, un véhicule destiné à transférer des enfants subissant des violences psychologiques, physiques et sexuelles vers l'Ambassade de l'Enfance, un centre ouvert à Hammam Lif avec l'appui du ministère compétent et de l'association La Voix de l'enfant, où ils bénéficient d'un accompagnement psychologique, médical et juridique[16].

47Mobile fait référence à l'article 47 de la Constitution qui édicte la protection des droits de l'enfant[16].

I Love Tunis en août 2017.

Afin de valoriser la ville de Tunis et d'encourager le tourisme, Wallah We Can s'associe à l'initiative du Comptoir général de l'aluminium, avec l'association des amis de l'avenue Habib-Bourguiba, dans la mise en place d'une structure, I Love Tunis, au cœur de la ville en 2017[17].

Le chanteur Slimane donne un concert en 2016 au profit de Wallah We Can afin de collecter des fonds pour améliorer les conditions de scolarisation et la qualité de vie des élèves pensionnaires de 330 internats[18] - [19].

La même année, Youssef Akrout réalise une traversée de la mer Méditerranée, reliant El Haouaria à Mazara del Vallo à bord de son Laser en un temps record de 17 heures et 34 minutes, pour lever des fonds en faveur de Wallah We Can[20].