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Votez BĂ©rurier

Votez Bérurier est un roman publié en février 1964 par Frédéric Dard sous le nom de plume de San-Antonio, il est le 56e de la série policière San-Antonio.

Votez BĂ©rurier
Auteur Frédéric Dard
Genre Polar
Éditeur Fleuve noir
Date de parution 1964
ISBN 2-265-03776-1
Chronologie
SĂ©rie San Antonio

Chez l’éditeur Fleuve noir, il porte d’abord le numéro 391 de la collection « Spécial Police », puis en 1972 le numéro 22 de la collection « San-Antonio », avant de figurer en cinquante-sixième position lorsque cette même collection adopte la numérotation par ordre chronologique, en 2003.

Couverture

  • 1re Ă©dition de 1964 : illustration de Michel Gourdon.
  • 2e Ă©dition de 1969 : illustration de Michel Gourdon.
  • 3e Ă©dition de 1974 : illustration photo.
  • 4e Ă©dition de : illustration photo.
  • 5e Ă©dition de : illustration photo.
  • 6e Ă©dition de : illustration d' Alain Siauve.
  • 7e Ă©dition de : illustration d' Alain Siauve.
  • 8e Ă©dition de : illustration de François Boucq.
  • 9e Ă©dition de : illustration de MichaĂ«l Sanlaville.

Note : Votez Bérurier est titré sans point d'exclamation lors des cinq premières éditions avant d'en prendre un en 1996 pour être intitulé Votez Bérurier !

Distinction

Frédéric Dard reçoit le prix Rabelais 1963 pour cet ouvrage.

Résumé

En vacances à Saint-Turluru-le-Haut avec Félicie, San-Antonio s'ennuie ferme quand il apprend le décès brutal du candidat communiste aux élections législatives partielles dans la ville voisine de Bellecombe-sur-Moulx. Il ne peut résister à mener l'enquête, d'autant plus que deux autres candidats vont décéder dans des circonstances troublantes.
Il va pouvoir compter sur l'aide de Bérurier envoyé à la rescousse par le « Vieux » (Directeur de la Police française) ainsi que de Pinaud et de plusieurs autres inspecteurs, sans compter celle de Félicie et d'un adjudant de gendarmerie en retraite.

Personnages

  • Le commissaire San-Antonio.
  • L'inspecteur Alexandre-BenoĂ®t BĂ©rurier, envoyĂ© par Achille, dit Le Vieux, patron de San-Antonio.
  • CĂ©sar Pinaud.
  • FĂ©licie, la mère du commissaire.
  • Morbleut, adjudant de gendarmerie en retraite.
  • Le commissaire principal Conrouge et les inspecteurs Laplume, Martinet du commissariat de Bellecombe.
  • Le dĂ©putĂ© communiste GaĂ©tan de Martillet-Fauceau, abattu chez lui.
  • Le candidat U.N.R Georges MonfĂ©al, poignardĂ© dans son bain.
  • Achille LendoffĂ©, nouveau candidat a l'Ă©lection tuĂ© dans son garage.
  • Mathieu Mathieu, le jardinier de Martillet-Fauceau.
  • M. BĂ©collomb, droguiste.
  • Natacha Bannet, maitresse de GaĂ©tan de Martillet-Fauceau.

Lieux de l'aventure

Les événements se produisent dans les communes de Saint-Turluru-le-Haut et de Bellecombe-sur-Moulxsous prefecture de la Seine-et-Eure et un instant à Paris.
Endroits pittoresques de Saint-Turluru-le-Haut :
Hôtel du Vieux Donjon et de la Nouvelle Mairie réunis,
Café de l'industrie et du Monument aux Morts réunis,
HĂ´tel du Commerce et de la Hausse des Prix.

Figure de style

L'expression métaphorique :

  • placard Ă  gruyère : cage thoracique - « Il avait morflĂ© trois balles dans le placard Ă  gruyère[1]. »
  • fourreau de parapluie: avoir peur - « Il doit les avoir en fourreau de parapluie, ce pauvre Ă©ligible! murmurĂ©-je[2]. »

Les néologismes :

  • venticulteur : personne qui sème le vent : « Il fait jour et un vent terrible souffle sur Saint-Turluru-le-Haut. Je ne sais pas qui a semĂ© ce vent-lĂ , mais en tout cas il rĂ©colte la tempĂŞte le venticulteur[3]. »

Le calembour :

  • « Comme quoi, la rĂ©alitĂ© dĂ©passe l'affliction[4]. »
  • « Il a l'air de rien, mais il te vous escamote une carte que mĂŞme un prestigieux-tâteur saurait pas en faire autant ! »[5]
  • « Il est hagard (d'Austerlitz).... »[6]

L’accumulation :

  • « Viennent alors des enfants : de chĹ“ur, de Marie, de PĂ©tain, naturels, des Ă©coles, de putain, de troupe, trouvĂ©s, lĂ©gitimes, de salauds, du Bon Dieu, et mĂŞme martyrs[7] »

Références au Maigret de Simenon :

  • « J’avise un petit bistrot, tout ce qu’il y a de sympa. C’est le cafĂ© de province, avec de vieux guĂ©ridons de marbre, des boiseries encaustiquĂ©es et un comptoir d’étain. VoilĂ  que je me mets Ă  jouer les Maigret, Ă  c’t’heure ! »[8]

Notes et références

  1. Page 26 de l’édition Fleuve noir 1996.
  2. Page 27.
  3. Page 86.
  4. Page 34.
  5. Page 38.
  6. Page 163.
  7. Page 112.
  8. Page 65.

Articles connexes

Liens externes

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